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Week-end de junte militaire en Bolivie : Evo Morales élu et réélu à quatre reprises. .

Propagande de population exaspérée par la fraude électorale.

lundi 18 novembre 2019, par Hugo Mastréo

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Les médias traditionnels et corporatistes ont, comme à leurs habitudes, décrit l’affaire de la démission d’Evo Moralès en Bolivie, selon le bon vouloir de leurs parrains et patrons. Ils parlent de "coup d’état", histoire de renouer avec la mémoire trouble des juntes militaires qui étaient à la solde des States. Rarement les journalistes de l’establishment, cette fois, ont caché approbation, présentant Morales en despote assoiffé de pouvoir qui avait finalement perdu...

Il est connu que les entreprises qui détiennent les patrimoines, les gouvernements qui ont de l’influence du Monde et les médias adhèrent à des projets de coup d’état. Ils y mettent toutes leurs ressources pour briser des projets que des peuples construisent. Et ils adoptent une même stratégie de ne pas laisser avancer les égalités, les progrès humains et la paix sociale.

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La démission d’Evo Moralès du 4ème mandat de la présidence en Bolivie est en conformité avec l’alternance. Mais la suite est la déstabilisation, chose qui n’existait pas depuis quelques années. Ce qui a favorisé un travail collectif et un effort pour réduire les misères infligées, avec disparité entre les composantes de la population

Déjà que le 3ème mandat du président bolivien qui a préféré se retirer, pour éviter d’être lynché, ne répond pas à l’exigence constitutionnelle. L’homme s’avère être un stratège plus qu’un fanatique assoiffé de pouvoir. Mais aussi il est un fin stratège. Il recule afin de répondre à une demande légitime et pourrait revenir bien revigoré, d’ailleurs il l’a promis.

Le miracle économique bolivien, depuis qu’Evo Morales a accédé à la présidence en 2006, est fait de presque tous les indicateurs économiques sont positifs. Mais celui qui a réalisé tant de félicités devait se remettre à la pression déjà morale que des gens manifestent. Mais pour ses amis, c’est coup d’état orchestré par la CIA pour brimer les autochtones et les travailleurs de leurs droits.

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Quand Evo Morales a nationalisé les richesses, pour utiliser ce que la nature a donné pour tous, l’essor économique a été tiré par la nouvelle répartition. Avec le néolibéralisme, la richesse de la collectivité humaine était entre les mains de multinationales. Elle échappait aux personnes qui la produisent. Elles s’en sont privées même quand elle est prise de leur terre.

Morales a été le premier président autochtone de sa nation. La Bolivie a été dirigé par une élite européenne blanche depuis l’époque des conquistadors, alors que majoritaire est amérindienne. Pendant son mandat, le chômage a été réduit de moitié. Son parti Movement Towards Socialism a réussi à réduire la pauvreté de 42% et l’extrême pauvreté de 60%.

Un impressionnant programme de travaux publics a doté le pays des principales infrastructures. Morales s’est perçu comme faisant partie d’une vague de décolonisation en Amérique latine, rejetant le néolibéralisme et nationalisant les ressources clés du pays. Les richesses locales couvraient les dépenses de santé, d’éducation et les produits alimentaires sont devenus abordables pour la population.

Voici comment a progressé le ratio de la population pauvre, en fonction du seuil de pauvreté national (% de la population) :

TAUX  : d’existence qui relate la réduction. Année : SOURCE "Banque Mondiale".
45,0% 2011
51,3% 2009
57,3% 2008
60,1% 2007
59,9% 2006

Image : Guaido 2.0 : Sénatrice Jeanine Anez, le nouveau "président" de Washington s’empare rapidement du pouvoir à La Paz.

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Voir en ligne : Notre dossier Gauche & socialisme.

   
   

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