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Retour en force de l’emblème berbère lors du 1er novembre du 37è vendredi du Hirak.
vendredi 1er novembre 2019, par
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Sentiment de rafistoler l’indépendance acquise en 1962, tel est de la manifestation du 3ème vendredi du Hirak à Alger. Le 1er novembre a déplacé une vaste foule, alors que les exclusions n’hésitent pas de présenter les plus sincères comme ceux qui dérangent, car trop honnêtes par rapport aux aventuriers et aux opportunistes qui ont pignon sur rue lors du mouvement qui à l’origine n’accepta pas le 5ème mandat préconisé pour le plus corrompu des guerriers de la libération.
Les Algériens ont manifesté le vendredi 1er novembre 2019 avec l’une des plus importantes mobilisations de la nouvelle génération du Hirak. Tel un regard sur le passé qui est intensément glorifier, alors que l’avenir n’est guère assuré. Elle s’est déroulée dans son habitude bon enfant et le propre des péripéties populistes et maladroites des défaillants acteurs de la vie politique du pays.
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24 octobre 2019
Il ne se passe un jour, sans l’armée n’arrête des terroristes et trouve des caches où les criminels stockent divers moyens, pour un éventuel cataclysme. La perspective d’une élection présidentielle, rejetée par ces mêmes contestataires et que soutient ouvertement l’armée, met le pays dans la quête d’un raïs. Il serait le point de départ de la mise en action d’une réforme des élites politiques.
Il est peu probable que le vote puisse se tenir, dans la sérénité. Le rendez-vous du 12 décembre risque d’être boycotté, s’il n’est pas désarçonné avant. Ce test à la démocratie est tel un big-bang procréant une nouvelle ère. Mais la revendication de purge de la hiérarchie au pouvoir, la fin de la corruption et le retrait de l’armée de la politique, a tenu 9 mois sans qu’elle satisfasse les émeutiers.
Les exhortations pour démettre les rouages des gangs maffieux, installés aux centres de décisions, sont partiellement accomplies. Telle une poudre aux yeux, les tribunaux tentent d’exposer leur travail contre les prédateurs de l’économie. Mais ils oppriment les jeunes, des minorités comme les chrétiens (au nombre de 400 000 sur 42 millions), les démocrates laïcs et plus précisément, d’une manière discriminatoire, les berbères.
Si au départ du mouvement social il était question d’empêcher Bouteflika de s’approprier un 5ème mandat, les militants qui l’ont déclenché tenaient à chasser les détrousseurs des richesses et les usurpateurs de la mémoire. Depuis le 22 février, les choses ont mûri, sans pour autant e mouvement d’opposition sorte de sa nébulosité.
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16 octobre 2019
L’armée qui œuvre pour que la société ne se livre pas à la cruauté religieuse, dont elles gardent les deux, institution et peuple, de profondes stigmates, s’implique souvent comme pour freiner la dernière prétention de Bouteflika. Mais quand elle noyautée par des segments claniques et régionalistes que le nationalisme a bien entretenus, y compris en obscurantisme, elle sert à l’oppression aux mobiles décadents.
Cible privilégiée, en particulier ceux qui se joignent aux manifestations arborant des drapeaux et des banderoles amazighs (berbères), les jeunes emprisonnés conduisent réellement une révolution qui a besoin de se consolider. La marche du 1er novembre 2019, avec sa noble coutume de contestation paisible et sans moindre escarmouche, malgré que la police tente depuis déjà 37 semaines d’endiguer le mouvement populaire.
Ne dites rien sur l’incompétence de l’armée est le discours des idéologues, les plus écoutés qui maintiennent les mêmes despotes qui sèment la terreur islamiste. Et en alimentant les grands déclins du nationalisme, ils tiennent aux mentalités rurales contre la modernité. Des TV comme les chaînes publiques ainsi que Echourouk et Ennahar nient la révolte du peuple, quand les militaires continuent leur ingérence infructueuse !
Participer à notre mini-sondage de moins d’une minute. Anonyme on peut exprimer, sans obligation, son opinion.
Sa question unique est : Qui après Bouteflika ?
Cinq choix ayant trait au profil, au parcours et à la personnalité du prochain président. ICI - MERCI
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