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La professionnalisation de l’ANP à la lumière d’une société leurrée par les populismes
jeudi 3 octobre 2019, par
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L’Algérie est en phase de transition. Ce passage à la seconde république, paisiblement accompli par les manifestants fonctionnant telle une élite, est aussi douloureux. L’incohérence des forces philosophiques qui s’affrontent, continue le même challenge entre l’ancien et le nouveau. L’épilogue présumé inéluctable dès 2020, pour disposer des centres du pouvoir plus tard est habité de contradictions, comme l’exclusion qui se perçoit dans le rejet de la solidarité internationale.
Le vote est le bidouillage de ceux qui refusent de partir. Cependant c’est une démarche qui répond à l’absence d’une perspective bien identifiée. En l’absence d’une forte relève imposée par la rue et qui ne fasse pas une plongée dans l’incertitude, voire la déstabilisation, l’armée et les administrés exposés aux crimes politico-théologiques ne cèderont pas le palais d’Al-Mouradiya, ni les Assemblées électives.
– L’Algérie confinée pour une césarienne procréant un raïs.
1er octobre 2019
La colère antisystème que recèle la protestation de 2019 en Algérie, n’est pas dirigée contre l’armée. Car évoquer le slogan de « la primauté du civil sur le militaire » intéresse l’obscurantisme qui a été empêché de s’emparer du pouvoir en 1990. C’est lui qui distillait, depuis des années déjà dans les discours, le vocable « les généraux ». Il gargarisait pour nuire au commandement qui, depuis même la guerre de libération et à partir d’un audit, proclame, décide et agit.
Les agents islamo-terroristes qui ont été, en 1991, à Sant-Egidio se réunir avec Anaouar Haddam qui revendiquait les attentats de la « décennie noire » et les a rejoints, depuis les USA, à bord d’un avion de la CIA, souhaitent neutraliser la seule institution capable d’endiguer la cruauté manque au manque de maturité d’une société en voie de sécularisation.
Les élections du 12 décembre, en Algérie, sont une alternative au vide légué suite à la destitution impromptue de Bouteflika. Laquelle devait être mise en branle en 2009, lors du 3ème mandat volé au peuple et à la constitution, héritée de Zeroual avec la limitation de 2 vacations présidentielles. Mais à l’époque, la citoyenneté était gommée. Les Algériens étaient hostiles aux « généraux ». Une diatribe du raïs les mettait au défi de le destituer, en disant : « … je suis l’incarnation de l’Algérie… »
La menace des aventuriers et des charlatans sur une transition avortée !
Le pays est déjà dans la complication, à propos du projet de vote avec le même cadre institutionnel rallongeant la bureaucratie de l’ancien système. Entre emprisonnement de manifestants d’une manière raciste, basée sur la répression des berbères, par une justice qui n’a jamais démontré son intégrité et la poursuite des prédateurs de l’économie, les tribunaux traduisent pleinement le malaise, voire le complot, des illégalités.
La perte de la plainte concernant l’analphabète député Naïma Salhi, démontre pleinement la collusion, quasi en défi des services de sécurité et l’armée, de l’islamo-terrorisme avec l’appareil judiciaire. Et des tas de corruptions, desquelles les juges s’illustrent partout où ils promulguent des sentences, ont procédé à la relaxation de criminels. La fuite à l’étranger d’un trafiquant, lui aussi député, appelé Tliba Baha-Eddine, prouve la disparité régionaliste entre justiciables.
– En Algérie une supercherie de justice manie la brosse à reluire les godasses.
29 septembre 2019
Après l’effondrement du régime de Bouteflika que les militaires ont intenté, suite à l’encouragement que leur a induit la jeunesse sortie scander « pas de 5ème mandat », les juges ont pris leur revanche. Zeghmati, l’actuel ministre garde des sceaux qui était suspendu de son poste, revint aux affaires. Alors qu’avait déjà commencé la traque aux affairistes et aux bureaucrates que le vocable « 3issaba » (gang) désignait au sein même des institutions, la guerre réactionnaire se déclencha aussi.
Les « fake news » et le « complotisme » sont quasi permanentes, à l’instar de tous les faits mondiaux auxquels l’Algérie attribue un flux de hauts faits réels et des façons obscurcis. C’est ce que redoute l’armée algérienne. Et les nouveaux médias notamment des réseaux sociaux du Web dont les sites d’informations exposent les faits de la manière irritante, sans quêter le compromis au sein même du mouvement social appelé le « Hirak » ou plus amplement dans la société.
– 9é CONTRIBUTION : manifester n’est plus efficace, après 7 mois d’empathie apaisée.
24 septembre 2019
– 8ème CONTRIBUTION : 2 versions antagoniques : des préalables empêchent un compromis en Algérie
1er septembre 2019
– 7è CONTRIBUTION : Derrière le HIRAK, la classe moyenne algérienne à l’œuvre.
21 août 2019
– 6è CONTRIBUTION : L’hésitation des progressistes Algériens rend la révolution démocratique incertaine.
lundi 1er juillet 2019
– 5è CONTRIBUTION : Récidiver le passé ou déployer le projet national dans le millénaire ?mardi 11 juin 2019
– 4è CONTRIBUTION : le mythe de "l’éradiqueur : Rab D’Zaer" corrompu par Bouteflika 30 mai 2019
– 3è CONTRIBUTION : Assainissement de l’économie, début de réponse au "Hirak" en Algérie. 16 mai 2019
– 2è CONTRIBUTION : La #RDN est une marche, sans répit ni conflit, du progrès 24 avril 2019
– CONTRIBUTION : Sans le beau et fort leader, les Algériens célèbrent la modernité 17 mars 2019
Participer à notre mini-sondage de moins d’une minute. Anonyme on peut exprimer, sans obligation, son opinion.
Sa question unique est : Qui après Bouteflika ?
Cinq choix ayant trait au profil, au parcours et à la personnalité du prochain président. ICI - MERCI
Nous organisons des sondages et enquêtes. Vous êtes invités à vous inscrire à nos panels. Merci si vous participez.
Voir en ligne : Notre dossier ALGÉRIE
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