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En Algérie, la justice sélective pour les ramifications des crimes choquants
lundi 19 août 2019, par
Les Algériens cognent d’une manière extraordinaire, à la fois pacifique et belliqueuse, aux portes du palais. Ils décapsulent certaines inadmissibles opacités qui ont fait de ce pays une citadelle de pirates. Elucider la mort de Boudiaf apporterait, pour sa symbolique, la sérénité à bien des égards. Car une nouvelle appréhension de la république transite actuellement sous gouvernance d’une impondérable, mais néanmoins judicieusement mobilisée, génération !
S’il y a une mort politique en Algérie qui mérite d’être élucidée, c’est bien celle de Si-Tayeb El-Watani. Devenu président d’Algérie le 16 janvier 1992, après que l’armée déposa, de la plus haute fonction, son plus ancien officier, Chadli Bendjedid. Lequel avait succédé, sans avis de la communauté nationale, à Houari Boumediene. A sa démission commanditée, Boudiaf, l’homme à l’intégrité reconnue de tous les citoyens, fut ramené puis assassiné en direct à la TV.
D’emblée, il faut préciser que Mohamed Boudiaf était redouté de la mafia politico-financière qui gouvernait. Du fait de la clarté de ses propos devenus de vrais dictions, à l’instar de : « Où l’Algérie ? », il avait incarné l’espoir, puis la grande déception tomba comme une nouvelle nuit plus sombre. Elle s’installa jusqu’à dernièrement, quand le dernier des sbires a été cloué à son trône et éjecté de la présidence.
– Nacer Boudiaf a publié des articles avec POPULI-SCOOP. Consulter ICI.
Le monopole du pouvoir par l’officine malveillante du parti unique qui, usurpait aussi le sigle FLN dont Boudiaf était certainement de ses réels géniteurs, s’effectuait avec la surveillance du peuple, afin d’exclure ses plus critiques et intelligents éléments. Mais ce régime a été emporté en 1988, avec les chamboulements que subissait le Monde, dont la chute du mur de Berlin en 1989.
L’heure de solliciter des comptes de la conspiration qui a mis fin à la vie de ce héros de la libération, est une œuvre qui tient plus que jamais à cœur les démocrates Algériens. Il était porteur du projet de société pluraliste basée sur l’alternance politique, sa spectaculaire mort a choqué d’être le sujet de société, qui différencie entre l’opacité mutique et la nouvelle Algérie à la transparence s’érigé depuis que des protestations demandent la vérité sur bien des délits.
Son fils, Nacer Boudiaf, suit l’affaire avec un point de vue familial, quand la cabale offusque tous les administrés. Dressé sur des indices qui dressent une flagrante carence des parties publiques, l’action attendue devant les tribunaux parle des mêmes responsabilités d’organes et entités institutionnels. Les garants de la sécurisé de l’homme engagé pour servir ses convictions, ressemble aux défaillances commises par les prédateurs dont certains sont derrière les barreaux.
Au regard des procédures, deux têtes du régime de l’époque sont, au moins, fautives de ne pas avoir assuré la fiabilité de la mission de sauvetage de l’Algérie et la vie de l’exécutant principal répondant à l’appel du devoir. En réalité, la justice algérienne ne devrait pas omettre d’apporter les éclairages, surtout que les acteurs sont encore vivants, que demandent la société en quête des équilibres et harmonies de son existence.
Le changement qui, en 2019, se réalise, au détriment du système en place, a provoqué la révocation de Bouteflika. Des poursuites judiciaires touchent des criminels économiques. Relancer des procès sur la « d’un dossier complet », brandi par Nacer, rajoute de la crédibilité qui traite des situations à la présentation devenue inévitable par la définition et la consolidation des responsabilités des personnes qui dirigent les affaires du pays.
– Mémoire violée après un quart de siècle de l’assassinat de Boudiaf en Algérie
jeudi 29 juin 2017
Les deux principaux accusés dans la mort du président Mohamed Boudiaf sont : l’ancien ministre de la Défense, Khaled Nezzar et l’ancien chef des services de renseignements, le général Mohamed Mediene, alias Tewfik. C’est parce qu’il est stupéfiant de ne pas donner de répliques quand une telle intrigue ne trouve pas ses vrais protagonistes.
A la même échelle de responsabilité impliquée dans les actions de la période dite de la « décennie noire », l’homme du cabinet présidentiel Larbi Belkheir et le général Abdel Malek Guenayzia, le vice-ministre de la Défense, sont protagonistes. Le premier avait été dans l’ombre de l’appareil qui a accueilli Boudiaf et le second tenait le premier rôle des forts rouages se livrant à la sécurité du pays.
D’une manière ou d’une autre, de l’avis du fils, cet assassinat a été perpétré selon un scénario probable, que la justice doit démêlé. Ce pays aura toujours les affaires obscurcies par une gestion dévoyée de l’Histoire haletante et riche de faits glorieux. Mais tant que les droits de plaignants, aussi bien du simple citoyen qu’au fils d’un président, n’auront pas de réponses par la justice, la force institutionnelle de l’Algérie restera à concrétiser.
Dernièrement un mandat d’arrêt international a été émis contre Khaled Nezzar, ce qui servir à ressusciter l’affaire sur le plan juridique. C’est l’un des décideurs qui ont persuadé feu Boudiaf de revenir pour la Présidence. Mais aussi, l’homme connu, pour sa fougue et ses audaces renversantes, peut soulager toute la nation du poids pesant des secrets malfaisants.
Participer à notre mini-sondage de moins d’une minute. Anonyme on peut exprimer, sans obligation, son opinion.
Sa question unique est : Qui après Bouteflika ?
Cinq choix ayant trait au profil, au parcours et à la personnalité du prochain président. ICI - MERCI
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Voir en ligne : Notre dossier ALGÉRIE
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