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Dans la ligne de mire des géostratégies, la vulnérabilité serait du nationalisme confessionnel !
dimanche 8 septembre 2019, par
Au risque de se faire manipuler les électeurs algériens, qui ont déjà raté le coche le 4 avril 2019, avec l’annulation du vote du président faute de candidats, sont exposés aux incursions des géostratégies exogènes. Les 2 seuls des candidats à avoir déposer des dossiers, devant le conseil constitutionnel, n’étaient pas solvables. Leurs documents tous falsifiés. Donc il faut se demander si le projet de Gaïd Salah, de faire élire un président, peut aboutir ?
Mais le danger que l’Algérie soit maintenant livrée à la débandade, est en l’occasion du vote. Plusieurs expériences dans le Monde ont démontré que lors des votes surgissent les virulences et les affrontements qui dorment sur de duveteux courants de pensées, mais explosent avec mille feux. Silmya (paisibles) disent les manifestants Algériens. Les tribunaux emprisonnent, sans textes légaux, persécutent par leur respect de la citoyenneté et de la liberté d’expression, de pacifiques protestataires.
Alors que le mouvement populaire dit « Hirak » frappe le pavé des villes du pays, il faut songer aux actions des forces internationales. Elles ne sont pas passives alors que les événements s’apparentent à l’ouverture de la bergerie au loup. D’ailleurs la crédulité quant aux ingérences au travers des vulnérabilités qui se constituent de l’appétence de certains opposants et des illuminés du nationalisme dévoyé. Ce qui fait la croyance de la relation avec la solidarité extérieure.
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Apparemment les ennemis historiques ne ratent pas l’opportunité de se servir des traitres pour déclencher une déstabilisation qui s’y prête. Le général Gaïd Salah, reprenant une vieille rengaine de « la main étrangère », dit même avoir des informations sur un complot. Propice au déploiement des forces qui s’affrontent au niveau mondial, que sont les USA, la Chine, La Russie et à un degré de non-renonciation pour l’Europe, l’Algérie représente une pièce appréciable dans le puzzle africain, arabe et même des pays émergents.
Les Etats-Unis ont souvent réussi la pénétration des pays comme l’Algérie où la pseudo-idéologie, la théologie de l’archaïsme, réveille l’islam politisé. Leur redéploiement géopolitique sur l’espace eurasiatique, se heurte aux puissances continentales russe et chinoise. Celles-ci renforcent l’Organisation de Coopération de Shanghai (OCS) et le projet titanesque des nouvelles routes de la Soie chinoises, dit BRI (Belt and Road Initiative), est une difficulté aux Américains.
Avec le soutien des ambitieuses monarchies du Moyen-Orient et les Africains hostiles aux apports chinois et à la Russie, les USA sont encore à pieds d’œuvre pour que leur influence augmente. Le Maroc, entre autres pays de la région, avec l’encouragement des segments corrompus des cercles qui ont dirigé, comme Chekib Khelil, se tiennent alignés derrière l’axe de l’ouest ou celui d’Oujda pour inverser le mouvement populaire en menace de cruauté.
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À l’intérieur des composantes de l’État algérien existent des cercles aux stratégies divergentes. Ils mènent une lutte interne pour le pouvoir, le contrôle des richesses nationales et des trafics illégaux qui s’effectuent avec des protégés et des membres de familles. Le champ des manœuvres est ouvert à toutes les actions imaginables. Même sa complexité, contrairement à une idée répandue, n’est pas l’opacité du commandement de l’armée. Mais les factions du nationalisme réactionnaire qui ont fait de l’Algérie le 1er pays à légaliser l’islamisme comme parti politique.
Il existe une multitude de clans rivaux en fonction dans les rouages et qui peuvent tendre le bras aux forces extérieures. D’abord le régionalisme puis les circuits religieux qui traversent les centaines de milliers de mosquées soudoyées avec les canaux de l’islamisme international. Puis ceux de l’économie contrôlée par des oligarques. Ils constituent la société féodale visée par les ingérences qui savent où sont les intérêts qui seront farouchement protégés.
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