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Soudan & Algérie : les peuples face aux acharnés gardiens des régimes dénoncés.

Il est possible de freiner les révoltes qui n’agencent pas leurs objectifs structurants

jeudi 6 juin 2019, par Rebel Kazimir

C’est une nouvelle chance en Algérie que l’élection présidentielle du 4 juillet soit maintenant annulée ou reportée à plus tard, afin de mieux libérer les énergies mobilisées pour un renouveau politique. Mais au Soudan, le bilan de la répression militaire, du 4 juin, a fait plus de 100 décès, sans vraiment faire reculer les émeutiers qui ne sont toujours pas violents. Quelques inspirations sont associées pour accompagner, comme en processions, ces engagements ayant pour seul signalement la corruption des décideurs...

Deux révolutions qui ont des similitudes, en Algérie et au Soudan, sont exposées aux mêmes forces qui tentent de les freiner. Des privilégiés de part et d’autres, généralement des segments de la société campant, avec un incassable népotisme, les rouages de l’Etat. Économiquement et sociologiquement le pays d’Afrique du nord est plus avancé, avec des entreprises et une sécularisation de la conscience collective due à la prestigieuse guerre de libération.

 4è CONTRIBUTION : le mythe de "l’éradiqueur : Rab D’Zaer" corrompu par Bouteflika
30 mai 2019].

Les éditions qui se déroulent simultanément en même période, ont traversé leur étape de non-moindre importance qui la destitution, telles des liquidations, des autocrates qui gouvernaient. Au cœur de ces émeutes paisibles la double identité, arabe et africaine. Les doctrines de révolution rappellent le « printemps arabe », la commune de France, l’émancipation prolétarienne et les subversions mémorielles de Cipayes en Inde ou contre l’apartheid de Mandela.

Mais les quiproquos qui les habitent sont lourds de sens. Ils reflètent que les esprits sélectionnent plus les apparences superficielles, alors que le fond des protestations recommande du développement et l’équilibre d’une alternance politique au pouvoir. Les foules sont séduites de démocratie et combattent pour rejoindre l’obligation du bien-être.

Il est question de judicieusement nommer ces révoltes qui sont entreprises par une majorité de la population. Les insurgés les interprètent au nom de la société et par référence à l’aspiration non seulement égalitaire mais aussi d’issue à la décrépitude multiforme que la gouvernance n’a pas, après des décennies de fatal règne, solutionnée…

 Au Soudan les militaires font un carnage et appellent à un vote dans 9 mois
4 juin 2019

En Algérie, la « RDN » ou Révolution Démocratique Nationale, l’action renouant avec la mémoire des opportunités des lois de 1901 et 1905 qui ont donné chance au mouvement national de naître, quête un meilleur contrôle. L’acronyme « hirak » qui est la traduction de mouvement se limite à désigner la contestation mais son destin. Ce qui a refroidi certains amateurs de théories cherchant doctrine à la révolte débutée le 22 février…

Au Soudan « El-Qeyada » (le commandement) désigne le genre de QG (quartier général), un collectif où se relaient les jeunes dans une place de Khartoun, située non loin du siège de l’armée, pour suivre les manifestations. Il a été confondu avec celui de l’organisation terroriste, Al-Qaïda, dont le chef a séjourné dans le Soudan pour se rapprocher de l’autre pays arabo-africain, alors qu’il subissait la « décennie noire ».

Omar El-Bachir est un militaire qui gouvernait avec l’islamisme. Depuis sa chute, ses collègues ont annoncé, ce jour même 4 juin, qu’ils annulaient les accords pris avec les contestataires. Ils ont aussi appelé à des élections dans un délai de neuf mois, alors qu’ils désiraient gouverner pendant 2 années dans un « état d’urgence », privant la population des libertés.

Participer à notre mini-sondage de moins d’une minute. Anonyme on peut exprimer, sans obligation, son opinion.

Sa question unique est : Qui après Bouteflika ?

Cinq choix ayant trait au profil, au parcours et à la personnalité du prochain président. ICI - MERCI

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Voir en ligne : Notre dossier Soudan

   
   

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