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Au prétexte constitutionnel se rajoute une conférence en Algérie, pour le vote du 4 juillet

Dialogue de sourds et déformation des revendications, les autorités dans une fuite sans destin

jeudi 16 mai 2019, par Djamel Damien Boucheref

Les autorités algériennes comptent organiser une conférence réunissant des responsables de partis politiques et des membres de la société civile. La date n’est pas encore fixée. Et les les dirigeants veulent hàter sa tenue. De même les participants sont encore inconnus. Ce qui pose la question de l’habilité à représenter réellement ceux qui ne cessent de se battre pour un meilleur avenir.

Comme la manipulation médiatique et les volontés d’occulter les revendications populaires se multiplient, peu de confiance se manifeste. L’exigence des citoyens est fondamentalement une rupture entière avec le népotisme indécrottable qui a mené un grand pays à une panne devenue éternelle crise...

Les responsables en place dans les centres du pouvoir sont rassurés. Ils sont contentés qu’aucune déstabilisation ne peut advenir de l’intérieur. Y compris des rangs des manifestants où aucune virulence n’est constatée, malgré la vingtaine de policiers blessés et plus de 180 interpellations parmi le public qui occupe les rues, le sagesse prime toujours. Mais sous leur responsabilité, la situation n’est guère fluide, maîtrisée et complètement transparente.

 3è CONTRIBUTION : Assainissement de l’économie, début de réponse au "Hirak" en Algérie.
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Dans la réalité la seconde république était déjà née en Algérie en 1988. Dès lors de la constitution de février 1989, soit aussi après les faits communément désignés "5 octobre 1988", le parti unique céda au pluralisme. La nature de l’Algérie qui existait depuis l’avènement de la nouvelle nation en 1962, a changé. Elle devint formellement démocratique, mais pratiquement l’entreprise n’est toujours pas établie. Le projet d’un Etat républicain se discute encore en 2019.

Le "Hirak" comme mouvement social qui s’est dirigé à la pêche de la fin du règne des acharnés nationalistes, a posé de nouveaux jalons pour la démocratie en Algérie. Ceux qui ont terminé avec le patriotisme et se sont investis dans la confession religieuse, ont épuisé leur légitimité historique d’être à la tête du pays. Ils ont été depuis 1988 mis en concurrence avec les nouvelles générations.

Cependant les pseudos conservateurs avec qui les despotes se sont alliés pour mater la société par la religion et la cruauté, comme en faire la cité de la peur, ont vite pris le dessus. La misère intellectuelle et les bassesses du culte ont supplanté la culture, pour accoucher de pires criminels revenant d’Afghanistan et des horizons de la haine.

C’était la proclamation du FIS comme parti politique, dans la mosquée de Benbadis à Kouba, le 18 février 1989 à la veille de l’adoption de la nouvelle constitution du 23 février 1989. Le fait a fait comprendre au duo Messa dia et Mehri du parti unique que leur stratégie était payante. Ils ont réactivé les tenants de l’islam politique dans leur rang, comme Belkhadem, afin de bloquer l’élan de la demande démocratique. Des émeutes que certains journalistes qualifièrent d’actes de délinquance.

 La classe ouvrière algérienne tentée par la reproduction d’une UGTA liée à la société.
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Maintenant que le 13ème acte, des manifestations qui se tiennent chaque vendredi, se prépare, l’issue du pouvoir de Bensalah est d’organiser une conférence nationale. Des médias internationaux tentent de mettre l’huile sur les chaussées, pour ne parler d’un feu qui n’existe pas, afin de les rendre glissantes.

L’enlisement n’est pas autorisé, mais il n’est inévitable. Jeudi, la veille les autorités algériennes ont refoulé un journaliste marocain, Abdellah Imassi, travaillant pour le groupe MBN Digital (Michelangelo Broadcasting Network) qui exploite notamment les chaînes Al Hurra et Radio Sawa. Il a été refoulé, après 6 heures de rétention à l’aéroport Houari Boumediene, à Paris et il retournera à Washington, le jour même.

D’après les différentes sources qui préconisent la conférence, l’accent est mis sur le déclenchement d’un processus de réflexion sur le mouvement qui réclame non seulement du changement, mais celui de faire partir les anciennes têtes du système de gouvernance qui a depuis des lustres géré la faillite que l’émergence. Pour transcender la situation actuelle, qui reste calée sur l’exigence de départ des responsables, aller vers une élection n’est dans le sentiment montré par les protestataires.

Participer à notre mini-sondage de moins d’une minute. Anonyme on peut exprimer, sans obligation, son opinion.

Sa question unique est : Qui après Bouteflika ?

Cinq choix ayant trait au profil, au parcours et à la personnalité du prochain président. ICI - MERCI

}Nous organisons des sondages et enquêtes. Vous êtes invités à vous inscrire à nos panels. Merci si vous participez.

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