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L’armée veut le vote du 4 juillet en Algérie, sans le candidat consensuel du "Hirak"

Les manifestants demandent la tête de Gaïd Salah quand il les rassure d’accompagnement...

jeudi 9 mai 2019, par Djamel Damien Boucheref

Paradoxe en Algérie ou bien quelque chose d’inachevée ? Que visent désormais les manifestants : l’armée ou son chef ? Et comment osent-ils croire qu’on peut dissocier l’une de l’autre ? Comment célébrer le départ de Gaïd Salah, sans interrompre la mission sécuritaire tant à la surveillance des frontières qu’aux flashs sur le « hirak » ?

Même en répondant à ces questions, il y a un double langage antagonique qui les habite. D’un côté les autorités intérimaires, venues après la chute du clan de Bouteflika, tiennent à l’élection du 4 juillet. Et l’armée aussi soutient la voie constitutionnelle de Bensalah. Alors que, d’autre part, les manifestants rejettent cette opération de trouver, par les urnes, de nouveaux dirigeants au pays.

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Carrément certains Algériens proposent des tirages au sort pour aller à une phase transitoire. Cette dernière n’est pas entamée, juste demandée. L’étape qui répondrait aux aspirations de seconde république, de nettoyage de l’économie des affairistes prédateurs, d’installation démocratiquement de représentants de la population et de jugement de tous les criminels qui ont fait du tort au pays, comme bien commun.

Dans le contexte d’une opposition partisane défalquée en micros partis sectaires. Par conjoncture aux élites accroupies devant les babouches des islamo-réactionnaires. Et dans l’atmosphère de prosternation aux influences à cheval entre traditions et confessions. Le peuple s’est réveillé et a plongé en sédition intelligemment paisible, mais inopérante devant l’ouvrage érigé par les anciens tuteurs historiques.

Pour leur douzième mardi, accompagnés de leurs professeurs, des milliers d’étudiants, ont rejoint les rues d’Alger pour exprimer leur mécontentement persistant à l’égard du système en place et du gouvernement actuel. Comme coupés des réalités et des racines de la crise, ils revendiquent le départ d’un modèle de gouvernance, tout en exprimant un autre modèle de société, mais disposer des outils pour réaliser ces desseins.

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L’éclaircie qu’a rapporté la révolte, de février, contre Bouteflika, a encouragé la mutation de la demande en rupture avec les anciennes pratiques. Elle est sans moyens, notamment un personnel politique qui a la dextérité et l’éthique de réécrire le programme de relance du projet national.

Quand des sites d’informations alternatives, aux lignes éditoriales engagées, pour présentent la situation en Algérie comme une déstabilisation déjà en place. Les centres décisionnels de l’intérieur du pouvoir qui s’effondre, préfèrent actionner la justice pour demander des comptes. D’abord aux opérateurs de l’industrie puis aux personnes qui, à leur guise, tractaient les gestes du président aphasique.

Finalement c’est à l’éditorial de la revue El-Djeich, l’organe mensuel de l’armée, tente de remettre les pendules à l’heure. « … les projets et plans concoctés par cette poignée de comploteurs sont inéluctablement voués à l’échec, y compris celui visant à briser la cohésion entre le peuple et son armée. » Ce passage relate la conviction que des parties locales enrichies par « une main étrangère » pour dépouiller la nation de son meilleur destin.

Participer à notre mini-sondage de moins d’une minute. Anonyme on peut exprimer, sans obligation, son opinion.

Sa question unique est : Qui après Bouteflika ?

Cinq choix ayant trait au profil, au parcours et à la personnalité du prochain président. ICI - MERCI

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