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Rater le changement, éviter le vote et sans projet sociétal, l’héritage d’inertie en Algérie

où le "printemps arabe" est programmé contre la RDN[*].

jeudi 2 mai 2019, par Djamel Damien Boucheref

Quand en 2011, le printemps arabe devait déloger les despotes qui gouvernent d’une manière dynastique des républiques, un vent de panique a soufflé chez le clan des Bouteflika. Mais même plus tard, en 2014, le raïs malgré une maladie, du méchant AVC, qui l’a cloué à un fauteuil roulant, il s’est permis un 4ème mandat. Narguant de frappes émises par ses larbins, corrompus accroupis à ses pieds, les élites qui honteusement ont coupé avec le peuple. Quand ce dernier devint chair à canon au terrorisme islamiste...

L’islam politique ou à la démocratie virtuelle ? Deux versions qui avaient inspiré un optimisme antagonique, séparent bien deux familles. Progressistes et conservateurs sont dans la société algérienne, aussi largement dès 2011, pour endiguer le passage de l’un ou de l’autre, alors les caciques gardent les centres de décision. La difficulté des manifestants à définir une voie à suivre n’atténue guère la colère collective. Et l’impatience ressentie par des millions de personnes n’a pas encore de réponse.

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L’immunité d’Abdelaziz Bouteflika est tombée à l’eau. Le général, au haut grade militaire de "corps-d’état", préféra le 2 avril 2019 le l cher, l’obligeant à démissionner, puis de présenter des excuses pour faire un "happy end". Après le départ du potentat le plus imposant, en dépit d’homme de petite taille, de l’ancien parti unique, la panne est plus que visible. Les frondeurs veulent le départ du système, ils en sont dépourvus de son substitut.

Il est peu probable que l’Algérie et le Soudan soient les précurseurs d’un nouvel ensemble de soulèvements arabes balayant la région d’Afrique et du Moyen-Orient. Les monarchies de cette dernière région sont incassables, avec des sociétés qui dépendent du paternalisme qui les rassure sur la distribution des rentes. Et en jonchant le voisinage de pire chaos, pour les montrer à ses sujets infantilisés...

Si on se concentre sur la situation en Algérie, la guerre contre la corruption tente d’atténuer le soulèvement. Elle ne retire pas des esprits juvéniles qui scandent "partez tous" envers les pères qui avaient dirigé jusqu’à là. Avant de céder le témoin-flambeau des affaires du pays à la nouvelle génération qui ne sait pas déterminée sur le « projet de société » qu’elle s’est fixé, les maquisards de la libération, souhaitent éviter le chaos. Car bien des cas de traîtres et de mercenaires tentent d’imposer de puantes tyrannies.

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Les conditions ne semblent pas mûres, pour que tombent les monarchies arabes, même en étant sans pitié avec leurs sujets, comme en Arabie Saoudite. En même temps, les cas d’Algérie et du Soudan rappellent que les graines des futurs soulèvements ont été plantées de l’océan Atlantique à l’océan Indien. Même s’ils sont dormants dans le sol, avec une pluie de printemps régulière, ils peuvent germer rapidement. En attendant, les projets algériens et soudanais ne sont pas sur route.

Les personnes souffrant, à court terme de pauvreté, attendent nombre des mesures pour peser les changements de la gouvernance. Une compétitivité accrue nécessite souvent des salaires plus bas et des journées de travail plus longues, des impôts plus élevés et des subventions moins importantes. Or en Algérie, on ne pense pas encore à de tels sujets. L’ancienne garde, aux yeux des jeunes, n’a pas encore chuté.

L’armée algérienne dit qu’elle ne cherche pas à éloigner les jeunes de la rue où elle manifeste. Elle se remet à une obligation de suivre le mouvement qui est né de 20 ans de gouvernance prédatrice. Mais ce que cherche aussi l’institution, un changement de génération, sans dég ts. Les discours de Gaïd Salah, sont on ne peut plus clairs. Face aux menaces d’instabilité c’est un défi de taille, de faire échapper le pays du terrorisme et du régionalisme des aventuriers politiques.

[*] RDN = Révolution Démocratique Nationale.

Participer à notre mini-sondage de moins d’une minute. Anonyme on peut exprimer, sans obligation, son opinion.

Sa question unique est : Qui après Bouteflika ?

Cinq choix ayant trait au profil, au parcours et à la personnalité du prochain président. ICI - MERCI

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Voir en ligne : Notre dossier Algérie

   
   

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