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Vendredi, jour de prière et l’historique 24 février, les 2 altitudes de la mobilisation contre le clan Bouteflika
lundi 25 février 2019, par
Au lendemain des manifestations en Algérie, l’avidité, des moindres réactions, est grande. Les autorités, comme les militaires, redoutent l’enlisement. Mais l’emprise du clan de Bouteflika sur les affaires et les centres de décision, laisse de marbre les responsables de toutes les sphères. Les politiciens ; du régime avec ses pseudos opposants, complètement en faillite et embarrassés, n’osent même pas exprimer le bémol qui amoindrirait la colère collective.
A deux reprises, les marcheurs algériens ont secoué le tamis pour accélérer la décantation des avis politiques internes et exogènes. Les manifestants du 24 février en Algérie sont différents de ceux du 22. Deux jours auparavant, les mosquées ont commencé à scander des prêches ministériels écrite par le dépérissement bureaucratique.
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Les avocats qui manifestent le 25 février.
Plus plurielle de sa composante où les femmes ont pris les têtes des cortèges, le 24 février était la joie, le civisme et la volonté de rompre sérieusement avec l’obscurantisme et la voyoucratie qui dirige. C’est déjà là que s’écarte la manipulation. Le syndrome qui rend mobilisation plus engageante, la protège aussi de la folie qui a traumatisé ce pays lors de la « décennie noire ».
C’est aussi, la date du 24 février, le jour de nationalisation des hydrocarbures, en 1971. Avec en plus un creuset de la mémoire collective, l’anniversaire de l’UGTA, le syndicat créé lors des années de lutte de décolonisation. Ce qui fait une significative différence par rapport à un vendredi où la manipulation venait, comme de coutume des islamistes et du ministère des religions.
L’hostilité d’une large partie des médias d’expression en langue arabe qui, déjà dès la première protestation se sont mis du côté de la mafia « bouteflikienne », ont tenté de se racheter mais oser la vérité. Ils disaient, contrairement au 1er black-out, que la revendication populaire demande le changement et non le rejet du 5e mandat pour le raïs.
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Par contre la presse étrangère, est restée globalement sur d’anciens schémas encore plus malveillants envers l’Algérie dirigeants et leurs opposants. Les journalistes en fonction dans le service public se sont trouvés piégés. Leur gagne-pain doit honnêtement loyauté à la vérité du mécontentement.
Ceux du secteur privé, notamment les chaînes TV Echourouk et En-Nahar déjà décriées pour leurs lignes, la couverture a été obstruée. Khaled Drareni a démissionné. Ces organes sont habités d’une commune morale, ancrée en ruralité et plongée dans la tradition qui censure, selon les critères de l’islamisme et les valeurs, voire les constantes, prétendument liées à l’identité.
Les titres marocains tendaient à fomenter une guerre civile. Ceux du continent africain parlaient de répression, chose qui n’a pas été vue. Et ceux d’occident se limitaient à insulter l’appareil répressif qui d’ailleurs a montré une incroyable retenue qui a même étonné les manifestants.
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Habituellement El-Jazeera et les titres proches des officines sionistes, marquent leur animosité envers le peuple algérien. La chaîne qatarie n’a pas failli à son habitude. Elle a couvert la sortie des Algériens du vendredi. Puis, comme les organes publics et la majorité des arabophones, elle a évité de citer la diversité du 24 février.
La complication de manifester en Algérie existe réellement. Les autocrates ne désirent aucune liberté au peuple. Chaque vendredi, les fanatiques se plaisent à traîner les croyants dans des sans-issues ! Mais la déloyauté à ce qui est indiqué par la tendance démocrate est connue. Au temps du terrorisme de la décennie, c’était la grande solitude de la résistance…
Les plus décriés sont les partis politiques qui les plus visibles sont alliés du pouvoir. Mouwatana qui a appelé à la manifestation du 24 février s’en sort avec fierté du caricatural "sécurito-militaire" embrigadement de la société. Mais surtout, sa démonstration a détruit la pluralité partisane inopérante et surtout servile envers l’islamisme du sacré vendredi...
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Sa question unique est : Qui après Bouteflika ?
Cinq choix ayant trait au profil, au parcours et à la personnalité du prochain président. ICI - MERCI
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