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L’indifférence envers les travailleurs de SONATRACH privés de leur statut de cadres

La réaction du PDG, pour faire patienter la protestation, semble tourner en rond.

lundi 24 septembre 2018, par Djamel Damien Boucheref

L’Algérie a accueilli 23 septembre 2018 les membres de l’OPEC (Exportateurs = Organization of Petroleum Exporting Countries), dans le cadre d’une concertation pour tenter de maintenir, sur le marché international, le prix du baril du pétrole à un niveau convenable. Déjà en ce septembre les tarifs oscillent à 80$, sans plafonner risquant d’aller en ascension. Ici bas, parmi les travailleurs, le plus légitime, pourtant consacré par un décret présidentiel attend d’être appliqué. Parce qu’il concerne une élévation du statut, donc en conséquence une augmentation des salaires.

D’emblée, il faut préciser que le 1er responsable de SONATRACH inspire confiance au personnel. Même avec les incessantes rumeurs sur son passé. Pour les anciens de cette société qui est la manne de la rente nationale algérienne, de connaisseur du secteur Ould-Kaddour a largement l’estime des travailleurs. Certes une minorité pense le contraire, sans vraiment prouver ce qu’elle croit. En plein réorganisation de la compagnie, les jeunes cadres exigent leur valorisation. Avec un Bac+3, ils sont au rang de travailleurs issus de la formation professionnelle. Mais des textes leurs sont favorables...

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Depuis 2 mois, quelques 200 cadres de la prestigieuse société algérienne « SONATRACH » sont en grève de la faim, alors que leur mouvement est inaudible pour les autorités et les médias puis leurs interlocuteurs restent de marbre. C’est le groupe qui prend en charge la revendication, car le mouvement est plus large. Ils sont face à des interlocuteurs qui sont maîtres du laisser-aller. On dirait qu’il y a une absence de connaissance de cette situation de la part de plus hauts responsables.

<doc1382|right> Refusant de se nourrir pour certains, depuis déjà des semaines, il y a aussi quelques 8000 concernés représentant un peu plus de 11 000 travailleurs. Ce qui représente plus de 10% de l’ensemble du personnel de la société nourricière des Algériens. Cette protestation touche toutes les régions du pays et les bases de vie des chantiers pétroliers. La Fédération nationale des travailleurs du pétrole, du gaz et de la chimie dont le secrétaire général est Hammou Touahriya, ne sait où donner de la tête.

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Ould-Kaddour, le PDG, lors d’une conférence de presse au Sénat, qu’il a animée le 14 mai, il a évoqué plusieurs sujets dont la la fuite massive des cadres de la compagnie vers l’étranger. Alors que sa réaction au sit-in, depuis 19 septembre au siège de l’UGTA ou devant le siège de la direction générale de Sonatrach, reste mitigée : «  revendication reconnue sous l’appellation de ‘‘bac+3’’, est légitime et nous ne ménagerons aucun effort pour trouver une solution juste...  » a-il-commenté.

Il faut bien se demander pourquoi tant d’absence de concertation, de manque de réactivité des instances managériales et de la défection des décideurs qui ont l’air de ne pas être informés ? Pratiquement 200 salariés sont en arrêt de travail depuis 2 mois, 65 jours au 23 septembre, pour un motif légal qui constitue la 1ère préoccupation de tout travailleur où qu’il peut être.

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Ce n’est pas le seul cas où des grèves ne suscitent aucune prise de décision de la part des gestionnaires, c’est même la bonne manière du pourrissement. Le décret présidentiel n° 14-266 du 28/09/2014, stipule que les employés titulaires du diplôme universitaire DEUA (Diplôme d’Etudes Universitaires Appliquées) doivent être reclassés, catégorie relevant de l’encadrement « A ». Ceci devait aussi s’exécuter avec l’inscription de l’expérience des salariés.

Son application s’étale sur une même convention collective, alors que le texte est promulgué pour les entreprises et institutions économiques et publiques sous la responsabilité du Ministère des travaux publics. Il relève de tout un arsenal juridique relatif aux ressources humaines, dont 16-280 du 2/2016, modifiant et complétant le décret exécutif n ° 08-04 du 19 janvier 2008, relatif à la loi fondamentale pour les salariés du cadre commun dans les institutions et administrations publiques.

Le PDG de la Sonatrach, Abdelmoumen Ould Kaddour

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