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Sarkozy : analyse d’un échec sur toute la ligne €¦

A l’altération de l’image de la France dans le Monde, se rajoute une gestion épicière...

mercredi 25 février 2009, par Rebel Kazimir

L’évitement, tel un mépris, de la France par le président chinois, lors d’une tournée européenne qui est même historique, reflète une amère vérité... Elle a affirmé que le pays a perdu sa respectabilité. Depuis qu’il est dirigé par celui qui a annoncé sa présence aux derniers jeux olympiques qu’une fois son maître, Bush, ait divulgué son déplacement... Mais beaucoup d’autres faits et choses rentrent aussi en jeu, pour que cette gestion de Sarkozy soit comprise avec et de sa vraie nature.

Vouloir sauver le capitalisme, des plus abjectes du moins à ses heures sombres, et que traversent de fond en combles moult escroqueries, c’est carrément persister à éteindre le feu avec de l’huile.

La chute du piédestal de la victoire aux dernières présidentielles françaises, pour Sarko, s’est opérée le lendemain de son couronnement. Le président du pouvoir d’achat, n’a-t-il pas jeté l’éponge et éloigné son propre voeu en avouant le vide qui habite les caisses dès son installation à l’Elysées ? C’est l’une des choses qui offusque l’opinion générale. Niant sa raison d’avoir été élu pour ça et ne pouvant tenir sa promesse. Même du point de vue « travailler plus pour gagner plus », la démagogie ne pouvait être retenue... Comme elle a été formulée, c’est une affabulation traîtresse. Le chômage est, depuis des décennies, persistant contrairement aux USA et au Royaume Uni où pendant quelques années, il a été réduit comme par trêve. Du perfide !

Mais beaucoup d’autres éléments entrent en jeu, à la longue et par la pratique du pouvoir, pour que l’opinion découvre les défaillances de Mr. Sarkozy. Il a exactement failli là où il a été vraiment attendu. L’impopularité digérée par la force des nombreuses choses négatives, va certainement accélérer un processus de mise en échec d’une politique devenue inopérante. Du fait, d’abord, de son manque de conformité avec les valeurs françaises pourtant bien scandées à chaque occasion par le chef de l’Etat. Dans ce cas justement, une forme d’indécence et de trahison colle au premier dirigeant sur plusieurs de ses plans d’action.

Compilations des mensonges de Sarko

La politique étrangère, pour la place de la France dans le monde, est complètement déloyale aux valeurs…

C’est par la relation de la France avec le reste du monde, que les administrés comprennent facilement et rapidement, où le pays est mené. L’évitement de Sarkozy, tel un mépris de la France, du président chinois, lors d’une tournée européenne qui est même historique du point de vue que le pays de Mao est une puissance incontournable dans la prospérité de la population mondiale et l’avenir économique de l’Europe, a provoqué un déclic dans la population hexagonale. Cet écartement a aussi affirmé que le pays a perdu sa respectabilité, depuis qu’il est dirigé par celui qui a annoncé sa présence aux dernières jeux olympiques qu’une fois son maître, Bush, ait divulgué son déplacement. Exactement le lendemain !

D’ailleurs en Chine et ces deux dernières années, les seules fois où des populations ont manifesté avec hostilité envers des pays étrangers, c’est devant les portes des opérateurs économiques hexagonaux et les représentations diplomatiques françaises qu’elles se sont présentées. Mais ce n’est pas uniquement à l’égard de la Chine que l’image de la France a été altérée. Beaucoup de pays d’Europe de l’est et d’Amérique Latine en ont une perception étriquée. Le cas de la Russie, du Venezuela et même du Brésil pourtant visités n’ont plus l’odeur de sainteté et de respectabilité. Celle qui a fait d’une tradition, bien française, de se positionner en modérateur des relations internationales.

Aussi bien l’intégration de la France dans le système de défense de l’Otan que le rapprochement pratique avec les faucons qui relaient la confrontation avec le reste monde, non occidental, ont fait que Sarkozy choque de larges couches de la population française. Quand il a prononcé cette déloyauté au gaullisme qui a fait la fierté, pendant longtemps, de nombreux citoyens. L’image la plus indécente qui marque les esprits de beaucoup de français est quand il a rigolé aux éclats avec Ehud Olmert, l’ex premier ministre israélien, alors que des centaines d’enfants se font massacrés. Et puis il s’est distingué en déclarant suite à la fin de l’opération Plomb Durci (qui littéralement vaut Balles Mortelles) que c’est une décision démocratique. C’est à la limite de la morale et de l’humanisme, une connivence avec la criminalité et la disparité…

Image hébergée par servimg.com

Que cela puisse étonner ou être relégué au second plan, c’est bien à partir à de ce repère que la cote de popularité s’est effondrée d’une manière brutale. Et depuis n’a pas cessée de rejoindre les abîmes. Le conflit du Proche-Orient connaît une évolution mondiale où s’impliquent les populations, des chaussures ont été balancées aux visages des diplomates de l’entité sioniste, en Afrique du Sud et dans plusieurs pays européens. Dans certains pays, ils ne peuvent plus s’exprimer sa ns les injuries qui étaient réservées aux nazis. L’ambassadeur israélien a été expulsé du Venezuela et le premier président à avoir été contacté par Barack Obama après son installation à la Maison Blanche, c’est Mahmoud Abbas le président de l’autorité palestinienne. La France de Sarkozy est loin de la voix emprunté présentement par plusieurs décideurs et même l’ONU.

Parodie, Satire du pauvre con !

Un capitalisme de l’idéologie de Sarkozy qui a l’économie de prédation en orientation essentielle.

Mais beaucoup d’autres faits et choses rentrent aussi en jeu, pour cette gestion de Sarkozy soit interprétée selon sa vraie nature. Vouloir sauver le capitalisme, des plus abjectes du moins à ses heures sombres, que traversent de fond en combles moult escroqueries, c’est carrément persister à éteindre le feu avec de l’huile.

Comme l’injection de 6 milliards dans l’industrie automobile, sans des cahiers de charge préconisant des projections technologiques nouvelles au lieu et à la place de faire cesser les délocalisations. Elle est bien une vaine manœuvre, cette délivrance par chèques à plusieurs zéros. Quand on sait que de nos jours, les pays émergents ont leurs constructeurs très compétitifs. Les productions des mécaniques traditionnelles sont sous d’autres cieux un jeu d’enfants. Il est question de rechercher de nouvelles voitures et moyens de transports. Sans une identification d’un nouveau type de véhicules, écologiques et techniquement évolués, cette industrie n’a aucune chance d’être gardée dans les pays occidentaux.

De même en ce qui concerne le retrait de la taxe professionnelle que payaient les entreprises aux collectivités locales. Elle n’est pas à l’origine des délocalisations, c’est là une démagogie ! Mais la recherche de profits sur les coûts de la main-d’œuvre qui provoque de produire là où le travail est sous-payé.

Le mensonge du pouvoir d’achat

Une politique intérieure desastreuse.

La manière dont est traitée la toute dernière angoisse des citoyens français des départements d’outre-mer illustre le mépris avec lequel s’est fait connaître le président Sarkozy, en traitant de racaille les populations restées à la marge de la société au niveau des banlieues. Ce n’est point de la légèreté, mais un manque de considération au peuple de seconde zone !

Au nouveau de l’exécutif gouvernemental, il y a une déroute totale. Les cafouillages font légende, y compris avec les recrutements des personnalités du principal camp adverse, celui des socialistes. Car il s’agit d’un opportunisme des recrus dont le parti est des plus-que traitre du socialisme dont il se revendique. Parce qu’au niveau de la présidence c’est une sorte de bricolage... Et dont on conseille au premier concerné, le président, de désormais rester en retrait pour ne pas subir les pertes. Alors qu’il se refuse le portrait du « roi fainéant » et ne s’aventurerait pas à une position d’échec qui a largement pris sa place. Ce qui grandement le cas, il faut maintenant qu’il persiste dans l’enlisement !

Certains observateurs croient que l’actuelle composante du gouvernement n’a pas de grosses pointures, genre Philippe Seguin ou Alain Juppé pour ne citer que ceux de la droite.

On avait vu de tels supers profils chez Kouchner, Barnier et même Jack Lang. Mais chacune de ses personnalités n’a pas, dans le contexte des cafouillages actuels, la marge de manœuvre qui lui permet d’apporter l’enrichissement dû à ses compétences, tellement que le président est omniprésent. Outre que ces débrouillards sont désormais perçus comme ceux qui servent, par retournement de veste, une politique bien contraire à celle qui les a propulsés.

Le french Doctor complètement discrédité avec un scandale qui ne peut être démenti. Outre que son poste au ministère des affaires étrangères semble être un service à la solde des guerres, n’a-t-il pas ouvertement soutenu la guerre contre l’Irak ? Et pour les derniers crimes de guerre, de décembre de 2008 à janvier 2009, commis à Gaza, il n’a ménagé aucun de ses efforts pour que l’ONU ne se prononce pas avant l’accomplissement de l’hécatombe.

Les ministres qui n’ont aucun poids dans les affaires qu’ils gèrent sont maintenant innombrables. Xavier Darcos qui a été présenté comme un pro es. pédagogie, perd tous ses pédales. Valérie Pécresse qui a la fronde la fronge la plus éclairée de la société, est comme une poule sur un toit brûlant. Avec Yves Jégo, aussi bien l’indécis que l’attardé n’est plus à expliquer. Rachida Dati qui jouait la diva de l’intégration est tombée en disgr ce a été orientée à une voie électorale…

Sarkozy : analyse d’un échec sur toute la ligne…

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