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La guerre secrète d’Israël contre le nucléaire iranien.

Aucun pays voisin de l’Etat hébreu n’a le droit au développement économique, alors pour prétendre à l’arme nucléaire...

mercredi 18 février 2009, par Gros Emile

Tant que l’Iran ne recule pas dans son entreprise, qu’il l’a déclarée à but non militaire et destinée à l’énergie civile, Israë l tenterait inéluctablement toutes les possibilités pour faire cesser de telles ambitions dans la région. Quelque soi le voisin, l’Etat hébreu refuserait non seulement toutes ambitions militaires et même un moindre développement économique... En bombardant le Liban en 2007, les israéliens ont causé 10 milliards de dégàts... Et c’était pour saper le semblant de prospérité que le pays du cèdre a obtenu depuis qu’il est sorti de la guerre civile.

Selon un correspondant de Reuter la guerre est, depuis bien avant 2007, engagée par Israël contre le programme nucléaire iranien.

La dépêche signée le 17 février par Luke Baker, un reporter de la prestigieuse agence explique que la bataille est engagée depuis déjà quelques années. Citant un ancien membre de la CIA, le journaliste assure que l’Etat hébreu « …est impliqué dans une guerre cachée de sabotage en Iran pour tenter de retarder la prétendue tentative de Téhéran de mettre au point une arme nucléaire… »
Elle portait essentiellement sur des actions et tous les moyens pour retarder le programme iranien, avant que la frappe militaire de grande ampleur conjointement menée avec les USA, tel que le souhaitait aussi G.W. Bush, advienne. Elle devait mettrait en ruines les installations d’enrichissement dont disposent les mollahs.

Mais comme un changement de politique est préconisée, plus calme à l’égard de l’Iran, par le nouveau locataire de la maison blanche, tous ce qui a été entrepris à ce jour va continuer dans le même entrain. Et que s’est-il passé à ce jour ?

Les coups déjà tentés ou ayant arrivés à termes, ont tous été exécutés de manière à ce que les iraniens ne rendent compte de rien.

1- La mobilisation de toutes les énergies occidentales afin que les matériels et équipements destinés au programme nucléaire iranien soient défectueux à leurs livraisons. Même si les fournisseurs se porteront garants de leurs produits.

2- Abattre le maximum de scientifiques et d’ingénieurs travaillant dans le programme iranien. A ce sujet plusieurs experts, outre des cadres de la CIA, ont la certitude que la mort d’Ardeshire Hassanpour, un scientifique nucléaire d’uranium travaillant à l’usine d’Ispahan mort chez des parents d’une intoxication par gaz en 2007, en est une. Des agents des renseignements dans le Moyen-Orient, ont déclaré à Reuters l’an dernier qu’Israël a pour cible les scientifiques du nucléaire iranien par la lettre piégées de bombes et de colis empoisonnés.

3- Des tentatives avérées ont été tentées à plusieurs reprises pour perturber l’approvisionnement en électricité de Natanz, une installation d’enrichissement de l’uranium dans le centre de l’Iran.

4- Mettre la pression techniquement sur le programme iranien est un objectif qui semble faire consensus parmi les opposants à ce que ce pays se dote d’un moindre acquis scientifique. Y compris en mobilisant l’ONU et l’opinion internationale. De ce point de vue la vente de centrales nucléaires qui est, entre autres des puissances économiques la France, un marché d’avenir et une richesse prisée par des acquéreurs ayant des ressources pour le paiement de tels acquis.

Image hébergée par servimg.com

L’alternative d’un sabotage à grande échelle devient, comme l’a été déjà bien considérée pour son coût bien moindre qu’une guerre ouverte, reste bien en vigueur. Tant que l’Iran ne recule pas dans son entreprise, qu’il l’a déclarée à but non militaire et destinée à l’énergie civile, Israël tenterait inéluctablement toutes les possibilités pour faire cesser de telles ambitions dans la région.

Même s’il n’y a pas de vérité absolue à ce stade de l’analyse, elle fait partie de ce qui est une grande guerre psychologique. Le programme nucléaire de l’Iran dérange aussi les occidentaux. Ces derniers, du point de vue que c’est des islamistes faute de ne pas trouver des communistes, qui en sont les détenteurs. Ils discernent que la solution du sabotage est bien plus abordable que de bombarder les installations ou d’attaquer le pays militairement.

Questionnés, les responsables israéliens se refusent à un moindre commentaire, selon le journaliste de Reuter. Mais ne réfutent qu’ils cogitent à de telles fins pour arrêter le programme nucléaire iranien. Mais Israël ne veut point qu’un pays de la région s’en sorte et ses voisins les plus mitoyens en ont fait déjà les frais. Le saccage du Liban en 2005 avec quelques 10 milliards de dég ts sur des équipements urbains illustrent ce comportement arrogant et agressif.

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