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Les complications internes plus fortes qu’avec les 27 Etats européens
mercredi 15 mars 2017, par
Le Brexit se complique pour la Grande Bretagne. Les engagements à payer dans le budget de l’UE sont d’environ 60 milliards d’euros, c’est l’une des premières des parties les plus controversées, dans les pourparlers de divorce. L’Ecosse se voit prise dans une voie qu’elle ne voulait emprunter. Le choc pour l’UE, de la sortie de la Grande-Bretagne, n’est pas encore consommé, est très contraignant du fait d’une possible contagion, quand se réveille les nationalismes alors le recyclage, sous forme néolibéralisme, du capitalisme le fait renouer avec ses ferments archaïques. Mais c’est au sein du Royaume-Uni que les distorsions rejaillissent plus fortement !
Les Ecossais ont voté par 62% pour rester dans l’UE (Union Européenne) en Septembre 2014. Mais la majorité de 51,7 % des britanniques étaient pour la quitter. Parmi les quatre nations constitutives du Royaume-Uni, le vote soulève maintenant un problème difficile à résoudre. Puisqu’une demande d’autorisation à tenir un nouveau référendum sur l’indépendance, au cours des deux prochaines années, a été émise par le chef du gouvernement écossais Nicola Sturgeon.
5 octobre 2016
Le Brexit est mis en branle, le Parlement britannique a donné son feu vert à Theresa May pour engager le divorce avec l’union continentale. La Chambre des communes et celle des lords ont voté, lundi 13 mars, le projet de loi pour l’activer. Les procédures vont donc commencer pour que la séparation soit effective.
Et même si elle prend du temps, pour rompre tous les liens entre les uns et les autres, elle sera moins délicate que comme les Européens veulent qu’elle soit. Les britanniques croient en une nouvelle relation avec l’Europe et forger un nouveau rôle dans le monde. Ils étaient déjà bien avancés pour leurs particularités, pour qu’ils prennent leurs distances du continent.
Une genèse mérite d’être relatée à propos du Brexit, qui a aussi bénéficié de l’approbation symbolique de la reine Elizabeth. Nombreux anglais, notamment de la classe politique, voulaient bien quitter l’Union Européenne. D’ailleurs l’arrivée à la tête du gouvernement, en 2010, de David Cameron était largement due à sa promesse d’organiser un référendum.
18 février 2016
Sa démission en 2016, présentée à la reine en juillet de la même année, a vraiment laissé place à madame May qui a voté pour le Brexit. Et donc elle est plus dans la dynamique ardue et décidée, pour concrétiser le départ du Royaume-Uni de l’Europe.
Ancien conseiller politique de Margaret Thatcher puis de John Major, il était chef du Parti conservateur depuis 2005 où il a été remplacé au préalable de l’opération. Le 15 octobre 2012, David Cameron signe un accord portant sur l’organisation en 2014 d’un référendum sur l’indépendance de l’Écosse. C’est ce qui a été fait le 18 septembre 2014, avec une large participation et dont le résultat a abouti au rejet de l’indépendance de l’Écosse par 55,3% des électeurs.
Cependant l’Écosse recèle un fort mouvement indépendantiste. En 2007, les élections législatives ont permis de constituer un gouvernement indépendantiste, où le Parti national écossais (SNP) était minoritaire. Puis le vote du 5 mai 2011, le SNP obtient la majorité absolue des sièges avec 69 sur 129, lui permettant maintenant d’avoir plus de latitude pour décider, comme organiser un nouveau référendum.
Dans l’ensemble du Royaume-Uni le mouvement qui s’oppose à l’abandon de l’union européenne est encore tenace, au point de solliciter un nouveau référendum pour l’ensemble. L’Ecosse vient de relancer la remise en cause de la sortie qui fait l’objet de bien nombreuses tractations qui s’avèrent encore loin d’être simple malgré l’avancée de May et son gouvernement.
L'#Ecosse jette le trouble dans les plans de Theresa May pour le #brexit #AFP https://t.co/ZDWnO181yI pic.twitter.com/AWdLflTa48
— Florence Biedermann (@Bidewen) 14 mars 2017
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