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Trump & sunnites au Moyen-Orient, jusqu’où va la protection biaisée d’Israël ?

L’inébranlable doctrine américaine, créer des conflits pour justifier les guerres !

dimanche 12 mars 2017, par Azouz Benhocine

Le 1er ministre de l’Etat hébreu, Netanyahou a rencontré, le 9 mars 2017, le leader russe Poutine. Le lendemain, le 10 du même mois, Donald Trump invite Mahmoud Abbas à une visite. Première du genre, émise à un chef d’Etat étranger, par celui qui souffre du préjugé d’être infréquentable. A première vue, on croirait à une coordination entre Moscou et Washington, si en politique toute coïncidence ne saurait être fortuite.

L’actuel président américain qui se dit plus préoccupé des affaires internes, ne rassure pas ses interlocuteurs. Même ses amis républicains, pour son imprévisibilité, redoute ses errements. La nomination de l’ambassadeur américain en Israël n’est pas tellement expliquée. Or il s’agit du 1er financier de la campagne électorale pour Trump lors de l’élection présidentielle qui est récompensé. C’est aussi le genre de poste, honorifique et protocolaire, de représentation que d’utilité majeure. Le blocage du transfert de la capitale israélienne à Jérusalem, n’est rien d’autre que de la tergiversation inopinée. L’entourage du président est pléthorique de sionistes convaincus, mais l’illégalité est aussi une injustice colonisation.


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Pour sa vision du Moyen-Orient, région habitée par d’innombrables crises déstabilisantes des entités étatiques qui la composent, Trump ne peut changer grand-chose. Car l’héritage de la ligne de conduite obéit à une même doctrine, difficilement maniable, Obama ou Jimmy Carter en connaissent quelque chose. Il a cependant latitude de concevoir sa propre stratégie, pour cette zone minée de moult conflits. Elle ne serait ambitieuse que si elle débouche sur la solution du problème israélo-palestinien.

Donald Trump ne peut sortir de la doctrine américaine...

A propos de la question palestinienne, très peu d’illusions peuvent être faites avec Trump, sinon la situation va empirer. La solution à deux Etats, retenue par la communauté internationale ne fait pas unanimité, y compris chez nombreux Israéliens et Palestiniens. Deux entités qui vivront l’avidité du "Grand Israël" ainsi que la restitution des territoires occupés depuis toute la colonisation. De même qu’un seul pays, regroupant les deux peuples, sera avec la réelle contradiction de la domination par le nombre ou bien par les ressorts politique et économiques.

Le nouveau président a déjà, comme par emportement, déclaré son l’hostilité envers l’Iran, laissant croire que Téhéran constitue une menace pour les Etats-Unis. Le principal allié, voire le gendarme régional, qu’est l’Etat hébreu, s’adresse à la Russie pour avertir du maintien éventuel de l’agressivité envers la Syrie, dont il occupe le Golan, en cas de présence du Hizbollah libanais et des iraniens. Ce qui veut dire que le travail russe, dans la destruction d’#ISIS (Daesh), est vain, l’état de guerre demeure.

Le pays des Mollahs est très souvent cité par le nouveau locataire de la Maison Blanche, comme ennemi potentiel de la grande nation dont il a la responsabilité. Les dirigeants iraniens écoutent ses discours hostiles, sans se faire d’illusion sur l’ensemble des pays occidentaux. Il n’y a pas mieux, pour les Etats-Unis et ses pions au Moyen-Orient, que de créer une alliance sunnite, tant que le clivage sectaire est de plus en plus exacerbé en Islam. Cette religion hésite d’isoler ses croyants dont les comportements ne sont guère raisonnables...

... D’entretenir les conflits au Moyen-Orient pour protéger son gendarme !

Les alliés habituels des USA que sont la Turquie, l’Arabie Saoudite, la Jordanie, les Émirats Arabes Unis et le Qatar, dont la légendaire servilité aux Américains n’est guère à démontrer, sont placés en première ligne de la vision d’un ensemble déjà acquis à l’idée d’arrêter les ambitions iraniennes. Même si ces pays ne sont pas réellement gagnés à l’idée de se positionner en adversité ouverte à l’Iran, car majoritairement ils gardent leur contact, ils peuvent servir de bases pour des frappes en cas d’hostilités ouvertes

Israël même menacé, d’une manière systématique par l’Iran, n’est pas associé aussi à ce panel de partenaires musulmans. Les pays convoités pour s’unir contre la politique d’expansion de l’Iran, devenue visible tant en Syrie qu’au Yémen, montrent bien leur hésitation. Quant à l’allié hébreu découvre aussi que Trump invite le leader palestinien, d’une manière qui le pousse à rechercher la déstabilisation en Syrie.

Le leader palestinien a mené, depuis son arrivée à la tête de l’OLP et de la gestion des territoires constituant le projet d’Etat palestinien, une offensive diplomatique d’envergure. Elle est basée essentiellement sur le "Sommoud" (résistance sans violence) qui a isolé l’occupant dans nombreux pays d’Afrique, d’Asie, d’Amérique Latine et même d’Europe. Même les Etats-Unis sont, à l’exception de leur veto au conseil de sécurité de l’ONU, incapables de s’inscrire en soutien de l’apartheid israélien !

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