Accueil > Editoriaux / Opinion > Editorial, opinion, point de vue, déclaration, paix, pertinente, monde, (...) > Actualité, événement, opinion, intérêt général, information, scoop, primauté > Baisse de l’espérance de vie aux États-Unis, de 78,9 à 78,8 ans entre 2014 (...)
La pauvreté massive et la bonne santé d’une infime minorité
vendredi 9 décembre 2016, par
A première vue, la médecine se détériore aux Etats-Unis, alors que le programme dit « Obamacare » permet à des millions d’Américains d’accéder aux soins. D’après certains médecins la limite pour lutter contre les maladies du cÅ“ur avec les traitements actuels est atteinte. Alors que l’épidémie de l’obésité joue un rôle dans les décès de maladies cardiaques, d’accidents vasculaires cérébraux, du diabète et peut-être aussi de la maladie d’Alzheimer, la santé des Américains est devenue victime de la sauvagerie capitaliste.
Avec les progrès scientifiques, la longévité n’a cessé d’avancer. Généralement les populations des pays riches vivent plus longtemps que celles des autres moins dotées en qualité de la vie. Une récente étude basée sur les dernières données, affirme que l’espérance de vie a reculé pour la première fois depuis des décennies aux USA. Le système national de l’état civil a confirmé ce repli qui alimente moult commentaires et réactions.
A quoi peut être dû un tel recul, dès lors que partout ailleurs c’est le contraire qui se confirme ? Pour consulter le rapport, que vous pouvez aussi enregistrer, des services de l’état civil, ICI. Les démographes et les sociologues tentent de répondre à ce constat, par diverses manières dont celle qui accuse la grandeur de certaines maladies comme celles cardiaques et d’AVC qui pourtant ont été beaucoup soignées ces dernières années.
Sur tableau des pathologies expansives aux Etats-Unis, on enregistre les problèmes respiratoires, les maladies rénales et le diabète ainsi que l’Alzheimer augmentent. Plus d’Américains sont également morts de blessures involontaires et de suicide, ces dernières années étant donné que ces morts sont comptés dans les statistiques. Au total, la baisse a été tirée par l’augmentation de huit de huit des 10 principales causes de décès aux États-Unis
L’exploitation des données d’une manière scientifique, ou data-science, est un outil de mesure et de prévision désormais fondamental dans plusieurs domaines. Le bien-être d’une nation est suivi avec le rythme auquel ses citoyens meurent et combien de temps vivent-ils. La responsabilité du gouvernement fédéral ne peut être occultée dans pareilles circonstances, où 1993 c’est la première fois qu’on enregistre un tel recul.
Ce qui frappe dans cette analyse, la particularité de la baisse de la durée de vie qui touche les personnes de moins de 65 ans, ce qui rajeunit l’échelle des ges atteints. Nous avons publié dernière un sujet dans la même veine, où il est question des performances cubaines devançant celles des Etats-Unis en matière de mortalité infantile. A lire ICI.
Les réactions commencent de tomber à travers les milieux universitaires du pays, il n’y a pas de meilleur indicateur de bien-être que l’espérance de vie. Comme cette régression n’est pas tellement grande, tel que le montre le graphique ci-après en fin de cet article. Elle est appréhendée comme une stabilité. Cependant la constatation à ce niveau est bien frappante, étant donné que nulle part ailleurs ce n’est pas le cas où la santé s’améliore.
Il est assez cruel d’étudier la relation entre l’économie et la santé, mais c’est la réalité des USA où les disparités et les injustices sont établies depuis toujours. Quelle que soit la cause, la tendance, elle est préoccupante, en particulier lorsque le taux de mortalité continue à baisser et l’espérance de vie est toujours à la hausse dans la plupart des autres pays industrialisés.
Voir en ligne : Notre dossier : USA Etats-Unis
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