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La dernière bavure d’Obama, avant son départ, en Syrie...

Encore un coup de main du pentagone au terrorisme congloméré au Moyen-Orient

lundi 19 septembre 2016, par Rebel Kazimir

Au fur et à mesure que la solution de la crise syrienne se rapproche, les embûches se multiplient empêchant la stabilité et accroissant les cruautés d’une guerre où la population civile paie un lourd tribut. Une addition d’acteurs où le terrorisme est à la fois le but et le moyen de repousser les animosités à l’extrême, chacun alimente la désolation en vertu de sa stratégie de maintien de la barbarie des armes €¦

En remontant à 2011, toutes les bavures et les manipulations auxquelles s’adonnent toutes les forces d’ingérence, dans la révolte du peuple syrien n’ont pas suffi pour nuire encore davantage à l’islam qui devient une religion poussée à l’obscurantisme mortifère. Voilà qu’advient cette tuerie de soldats syriens qui coïncide avec une offensive quasi généralisée de l’ensemble des pseudo-opposants modérés et de tous les groupes islamo-terroristes présents dans ce pays livré à une crise aux conséquences encore dilatées sur les complications.


 Quand l’ONU fait des négociations de honte en Europe pour la Syrie
4 mai 2016


Syrie : la frappe de la coalition sur des soldats syriens crée des tensions diplomatiques

Quand s’approche donc le dénouement de la guerre civile dont le principal responsable est Bashar El-Assad, cramponné au pouvoir et ayant causé l’exil de la moitié du peuple, l’horrible guerre civile syrienne prend une bifurcation qui accompagnait tous les traumatismes. La dernière tuerie met à nu les géostratégies qui ne contournent pas les recettes appliquées jusqu’à là, celles qui font du Proche-Orient un foyer des tensions !

Ce fait du bombardement de l’armée syrienne par l’alliance dirigée par les Etats-Unis renseigne définitivement de l’exploitation d’une révolte populaire contre un régime despotique, par les puissances régionales et mondiales préservant les conflits et leur hétérogénéité au Proche-Orient. L’objectif du commerce des armes et perpétuation de l’ancrage des gendarmes régionaux se vérifie plus que jamais. Une suite d’avancées des pions, agissant dans la crise syrienne, a été lancée depuis cet été 2016…


 Les tortionnaires américains d’Irak recrutés pour travailler en Syrie
4 août 2016

D’abord les sérieuses présences turques sur le territoire de son voisin auquel les islamistes d’Ankara ont déjà fait de leur pays la plaque-tournante du pourvoi en « djihadistes » internationaux pour d’abord et aussi Irak. Ensuite les incursions de l’armée israélienne sont devenues plus fréquentes. Et finalement, c’est la frappe de la coalition militaire pilotée par les USA, du 17 septembre, qui a fait plus de 90 morts parmi les soldats de l’armée régulière acculée, est le dernier accroc.

C’est le commandement général de l’armée syrienne qui observait depuis quelques jours la trêve, qui a indiqué dans un communiqué de presse que les avions de la coalition menée par Washington, pourtant l’un des deux parrains du cessez-le-feu, avaient bombardé des positions des forces gouvernementales près l’aérodrome de la ville de Deir ez-Zor, à l’est du pays. La cessation ponctuelle des hostilités qui devait servir à l’action humanitaire, est brisée.


 Ce que Poutine a précisé sur l’intervention en Syrie
17 mars 2016

La Russie a porté l’affaire devant le Conseil de sécurité de l’ONU, qui s’est réuni en urgence samedi soir. Le pays de Poutine voit ses efforts antiterroristes bombardés cyniquement par les Etats-Unis qui sont les principaux meneurs des conflits dans le Monde et surtout dans cette région. Ce qui est marquant aussi, après cette attaque qui est présentée comme une bavure, de violents combats ont repris dans la zones touchées, selon l’AFP qui précise que c’est l’EI (#ISIS) qui n’est pas concerné par la trêve, qui conduit ces combats.

L’analyste français Bruno Guigne, dont nous avons il y a quelques années retracé son parcours sur Populi-Scoop et publié son opinion, (à lire 1- Portrait ICI et 2- Opinion ICI) attribue ce forfait au président Obama. La version officielle a d’ailleurs reçu sa première entaille de la part de l’ambassadrice US à l’ONU, en la reconnaissant la frappe. Puis minimisant son importance, en comparant cette bavure « non intentionnelle » avec les « attaques intentionnelles » de Damas contre des civils. Curieuse explication !

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Voir en ligne : Notre dossier : Syrie

   
   

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