Accueil > Editoriaux / Opinion > Editorial, opinion, point de vue, déclaration, paix, pertinente, monde, (...) > polémiques, répliques, réponses, contradiction, démenti, autre vérité, (...) > La Chine récupère de l’étranger ses corrompus, mais pas des pays occidentaux
Un pays qui tente de se développer proprement...
samedi 27 juin 2015, par
Selon des médias chinois la récupération des fonctionnaires corrompus qui ont fui à l’étranger a été féconde. Les autorités Chinoises se disent satisfaites de la coopération qui leur a été accordée par leurs partenaires sur ce dossier. Depuis le début de l’année jusqu’au mois de mai 2015, 214 suspects ont été renvoyés dans le pays...
Le Canada et les Etats-Unis, parmi tant d’autres pays très prisés par les poursuivis pour délits de corruption en Chine, sont justement les nations qui ne réagissent pas aux sollicitations de la justice chinoise. La Chine n’a pas de traités d’extradition avec les États-Unis ou au Canada et ces deux destinations sont les plus populaires pour les criminels économiques.
CORRUPTI0N EN CHINE
– Chine : nettoyage impitoyable de la corruption
– Chine : sauver le parti ou la patrie de la corruption ?
– Plus de transparence en Chine et en Russie qu’aux USA
C’est d’abord une dénonciation faite par le parti communiste avec l’aide des médias. Cette action de retrouver et rapatrier les poursuivis par la justice chinoise, pour corruption, a dressé son bilan. Elle est globalement jugée positive, aucun pays dans le Monde ne s’est félicité de cette manière.
Le porte-parole du gouvernement a déclaré qu’aucun pays ne doit être considéré comme un « refuge sûr » pour les corrompus. La bonne coopération internationale dans la campagne chinoise pour éradiquer la corruption s’étend à récupérer les suspects qui ont fui à l’extérieur du pays.
Une "notice rouge" portant une liste de 100 personnes est diffusée. Elle annonce que ces individus sont devenus ennemis au monde, ceci pour faire réagir les pays où ils se réfugient. Ce tableau nominatif a été soumis aussi à Interpol, pour atteindre et arrêter les concernés. Mais ceci sonne aussi un sérieux avertissement à ces éléments corrompus qui vivent encore de l’illusions qu’ils échapperont à la justice.
Il y a un an, le gouvernement a dévoilé son initiative appelée "Sky Net" qui consiste à mieux coordonner sa lutte contre un fléau qui recule à pas de géant dans le pays. La coopération est appréciée positive avec les autorités judiciaires de nombreux autres pays.
Certains des suspects résidant à l’étranger se sont cachés pendant de longues périodes, même des décennies. La justice demande à ne pas leur assurer protection ou intégration dans les pays où ils sont installés. C’est une commission au sein du parti chargée de lutter contre la corruption, œuvre pour ces opérations de rapatriement.
Le Président Xi Jinping a lancé une campagne contre la corruption depuis sa prise de pouvoir à la fin de 2012. Mais l’opération a été entravée dans une certaine mesure par les pays qui habituellement fomentent des difficultés. La Chine recherchait à obtenir les fonctionnaires corrompus et les actifs qu’ils ont transférés l’étranger.
Les pays occidentaux hésitent à signer des offres extradition vers la Chine, en partie par des préoccupations quant à l’intégrité du système judiciaire et le traitement des prisonniers. Des groupes de droits disent les autorités chinoises utilisent la torture et que la peine de mort est fréquente dans les cas de corruption.
Un homme d’affaires sur la liste des recherchés a fait valoir devant un tribunal canadien, qu’il méritait la protection des réfugiés. Son avocat prétend avoir des preuves, que son client avait été dénoncé par des collègues qui ont été torturés.
Voir en ligne : Notre dossier : CHINE
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