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Quand l’économie des usuriers édicte l’austérité
samedi 20 juin 2015, par
Longtemps et à maintes fois, la question grecque a été posée par sa simplicité : comment le pays est arrivé là ? La crise financière qui a ruiné des ménages aux USA, en 2008, jusqu’à les chasser de maisons acquises à crédit, est bien similaire à celle du pays européen au mémorial passé antique. La comparaison est peut-être de l’ordre de l’économie épicière, comme impertinente, mais à l’accessoire dépense il y a l’obligatoire remboursement.
Pour que la Grèce soit financièrement à découvert, il a fallu l’organisation des jeux olympiques. Quand l’UE (Union Européenne) ouvrit ses caisses pour construire des équipements maintenant oiseux, le placement n’en valait point la chandelle. Une famille américaine occupant une maison payée par une banque, devait donc honorer l’emprunt en taillant sur son niveau de vie. Le pays de « Syrisa » obligé de subir l’austérité et de réduire le bien-être des sa population, a donc perdu l’essentiel de son portemonnaie dans des constructions, tels des maisons en Amérique…
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La Grèce trébuche et arrive au défaut de paiement, alors que la nouvelle génération d’une gauche citoyenne a déjà les affaires en main, mais pour s’occuper des ruines quand 30% de l’économie nationale a été perdue. Pour contrôler le train des frais pouvant entraîner des faillites en Europe, le tout-austérité s’attaque aux budgets des Etats par le côté de la régulation, en freinent les charges publiques destinés aux défavorisés.
Le contexte des USA pour une famille ayant perdu son logement, ressemble en termes de grandeur réduite à celui d’une Grèce exclue du foyer européen. Sa solvabilité d’endetté mauvais payeur !
Les pays qui ont souffert de la dernière crise se trouvent en Europe. Le Portugal, l’Espagne et la Grèce sont assujettis au schéma d’incapacité d’honorer l’endettement. Une sortie de la "panne idéologique" qui voulait que la crise assèche les droits sociaux. Elle considère sa priorité du sauvetage du système banquier. Les sorties politiques se sont dessinées avec un populisme de changement Et donc de modification idéologique...
C’est ainsi que les « gauches citoyennes » ont dépassé leurs clivages politiques pour reconstruire des alliances à la base, au niveau des votes de localités et régionaux. C’est déjà arrivé en Espagne et en Grèce où l’extrémisme de droite a été complètement écrasé, qui se souvient d’ « Aude Dorée » ?
Maintenant la Grèce est coincée. L’échéance de cracher son dû au FMI, 1.5 milliard avant le 30 juin 2015, est un chantage qui pousse à l’initiative. Le projet européen qui lui est assigné, est de diminuer les allocations des retraites, d’augmenter sa TVA et d’annihiler tout droit du travail en plongeant les salaires au plus bas ! Est-il acceptable ?
C’est une question de souveraineté que le peuple grecque déclenche dans le débat européen. L’endettement effacé sera-t-il définitivement résorbé ? Ou bien juste l’enjeu de l’argent qui arrose les affaires, n’est pas perceptible en termes de richesses réelles bénéficiant aux populations ! L’Europe a pour inconvénient, d’être hostile à la gestion des Etats par le peuple. Ce qui consacre des reformes exigées de la Grèce, mais dans quel intérêt ? Les dividendes aux usuriers...
Voir en ligne : Notre dossier : Grèce
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