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Une faible monnaie européenne favorise les exportations, mais paupérise aussi
mercredi 18 mars 2015, par
La parité du dollar avec l’euro est une tendance, depuis mi-mars 2015, qui se concrétise. Elle a toujours, depuis que la monnaie européenne existe, fait l’objet d’observations et de commentaires. Atteignant 1.05 dollar pour 1 euro avec rapidité inattendue, voire peu maîtrisée, elle est une félicité pour certains avis et une catastrophe pour d’autres.
L’empressement avec lequel des deux devises se rejoignent, a pour premier impact visible, la réduction drastique pouvoir d’achat des européens, dont les calculs sont simples : la monnaie européenne forte permettait d’acquérir davantage de biens et de services que le billet vert qui détient le haut du pavé dans les échanges.
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Cette chute de la valeur de l’euro s’explique par une récente décision de la BCE (Banque Centrale Européenne) de recourir à la planche d’impression de billets, afin de surmonter une crise économique à la nébulosité décousue. Manœuvre qui n’a en réalité l’automatisme de relancer la productivité en Europe, cependant elle permet certainement aux exportations de reprendre en volume et peut-être pas obligatoirement en valeurs ajoutées.
Appréciée par les officiels notamment le président français qui en a même fait l’éloge, cette dévaluation de l’euro qui vraisemblablement est vouée à durer, est décriée par d’autres qui y voient un de confiance envers la monnaie unique en Europe.
L’opération d’acquisition de dettes publiques obligataires des pays européens qui en font la demande et l’injection de liquidités dans toute l’économie continentale, présume continuer avec 60 milliards de d’euros qui seront placés chaque mois. Afin que la verticalité le « trickle down » décisionnel sert à booster les économies intermédiaires, qui sont inégales des pays européens, en est l’une des cause à première vue, avant que des analyses plus pointues désignent les effets de la mesure.
Concrètement, le « quantitative easing » (QE) d’environ 60 milliards d’euros injectés par mois dans le circuit monétaire européen, atteindra, d’ici septembre 2016, selon les prévisions dûment fixés par les décideurs, 1.100 milliards. De même, d’après l’hypothèse que ce « QE » dépassera les prénotions avant la fin de cette année, alors qu’il est prédit d’être suivi jusqu’en 2018, à moins que des incidences ne viennent bloquer cette mesure technocratique.
Voir en ligne : Notre dossier : Europe "UE"
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