Accueil > Arts / Culture > Culture et Arts : La critique, l’information et les sorties culturelles. > 4- 7ème art en salle et la Télé. > #AmericanSniper, un vétéran d’une guerre perdue par les USA
Légitimer l’invasion de l’Irak en 2003 légalise des crimes que l’islam ne peut oublier.
jeudi 26 février 2015, par
Malgré sa controverse de valider la haine anti-arabe, le dernier film blockbuster de Clint Eastwood continue sur sa lancée d’avoir du succès, après les Etats-Unis il cartonne en Europe. La guerre d’Irak est aussi comme toutes les guerres que le pays de l’oncle Sam n’a jamais gagné, un fiasco qui a servi l’industrie de l’armement et a augmenté la menace contre les USA. S’il se place dans les salles, au moment des grands tourments du Monde Arabe et de l’Islam, il y a un ferment idéologique qu’est l’adversités des civilisations, à le rendre une curiosité et un succès.
Pour rappel, Clint Eastwood est un républicain qui vénère les armes, comme Charleton Heston...
Déjà plus d’un million d’entrées pour #AmericanSniper le sniper le plus redoutable de l’histoire américaine
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— Warner Bros. France (@warnerbrosfr) 26 Février 2015
Le climat de terrorisme duquel l’islam n’arrive pas à s’innocenter, suscite moult débats. Alors que l’approche que se fait l’humanité de la dernière grande révélation divine monolithique, est parsemée d’une actualité explosive, le film « American Snipper » a été nominé au 87ème oscar et a décroché le titre du « Meilleur mixage sonore ». Mais son empathie pour un assassin qui a opéré en Irak, lors de l’invasion de 2003 produite d’un mensonge, fait des remous critiques.
Abattant 160 personnes, dont une femme portant un enfant, le soldat américain se vantait froidement de ses crimes. Ses victimes sont des dizaines d’irakiens présentés uniquement des musulmans, dont une femme qui portait son enfant, et sans jamais ressentir un moindre remord. Ce tueur, aux traits hostiles est en réalité dépourvu d’équilibre psychologique et dénué de moindre humanité, il étendait, à sa manière, une piste à l’islamophobie.
Le rabaissement de l’art au crime et à la méprisable culture des armes à feu aux USA
A l’affaire Charlie-Hebdo ou bien les cruautés du Daesh qui touchent plus de 10 millions de personnes du Proche-Orient, vivant sous le règne du groupe terroriste, se rajoute donc ce dernier film réalisé par Clint Eastwood qui a pour titre « American Sniper ».
Dans les discours citant inéluctablement l’islam, il trouve sa place pour l’apologie de l’islamophobie. D’autres faits qui se déroulent sur plusieurs territoires, laissent aussi une marque de désenchantement et de désolation que les musulmans subissent à l’échelle mondiale.
Trois ans après le retrait des troupes américaines d’Irak, le sujet tiré de l’autobiographie de Chris Kyle, le sniper le plus mortel dans toute l’histoire de l’armée américaine, est un film fait un tabac au box-office, pulvérisant les records des entrées. Le héros, personnage chargé de haine tel un terroriste du Daesh jouant son cinéma de l’égorgemment, a été abattu par un autre militaire américain avec un autre vétéran nommé Chad Littlefield, le 2 février 2013 sur un stand de tir du Texas.
Il a été tué par son ami Eddy Ray Routh qui a été condamné, le 25 février (il y a deux jours), à la prison à vie. De son vivant, Chris Kyle disait aux médias et à ses amis qu’il considérait les bénéfices de ses mémoires : « le prix du sang ».
Le 1er degré brandi en étendard dans ce film, est d’un réalisme trop crû pour ce qui concerne les arabes et l’islam. Mais pour la possession des armes aux USA qui fait polémique aux USA et dans le Monde, Eastwood, qui s’est fait connaître avec les films du western spaguetti et le flingueur "Inspecteur Harry", adhère à la position ultralibérale.
Mais son œuvre provoque la haine antimusulmane, selon le groupe de droits civiques « Le Comité anti-discrimination américano-arabe (ADC) ». Les Etats-Unis ont vécu dernièrement le premier acte islamophobe, où un fanatique de l’armement a abattu trois jeunes musulmans.
Après les Etats-Unis, le film se fait apprécier en France. Sorti le mercredi 18 février dans les salles, il a attiré 160 462 spectateurs à sa sortie, meilleur jour de sa carrière en hexagone. Il accumule 858 032 après une semaine.
La queue pour #AmericanSniper en VO à #Aix. Quand les cinémas marseillais proposeront vraiment de la VO... pic.twitter.com/7hSh52uGVL
— Marseille (@Marseille) 22 Février 2015
Voir en ligne : Notre dossier : ISLAMOPHOBIE
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