Accueil > Humanité > Monde, actualité internationale, politique, relations, diplomatie, (...) > diplomatie, présence, officiels, relations, échanges, politique (...) > L’Iran contre l’EI (Etat Islamique) : politique de guerre sectaire en islam
Au temps de la férocité islamiste, le plus cruel gagne
dimanche 15 février 2015, par
L’entrée en guerre de l’Iran dans la bataille contre le Daesh s’est faite à petits pas. Un changement de démarche s’est accéléré avec la présence au sol des troupes iraniennes. Négociée l’acceptation du nucléaire, avec les pays occidentaux qui se sentent viser par une éventuelle bombe. L’Iran, avec son projet sectaire et obscurantiste, renforce son emprise sur les données du terrain où vivent plus de 10 millions d’àmes sous le joug du terrorisme. Une proposition de délivrance aux persécutés locaux et un soutien aux forces impliquées dans les frappes...
Les commandants militaires et de sécurité, comme ceux de l’OTAN, sont maintenant sidérés de la pénétration des forces armées iraniennes, ouvertement contre le Daesh. Après des succès dans la région, comme le Yémen, les Mollahs réalisent d’autres conquêtes.
Nous avons rapporté sur POPULI-SCOOP comment le changement de pouvoir à Sana, capitale du Yémen, l’Arabie Saoudite, les pays occidentaux et la CIA ont fermé boutique à leurs représentations diplomatique.
Tant pour la stratégie d’occupation du terrain en substituant un obscurantisme, et son train de cruautés, par un autre, que pour la détermination de ne pas l cher prise sur des populations auxquelles la religion précise les fondamentaux politiques, les Mollahs apportent leur carnavalesque modèle.
Laissant les plans américains perdre leur guerre en Irak, puis ne pouvant défaire Bashar Al-Assad en Syrie, les forces armées du régime chiite de Téhéran rejoint les forces qui combattent le premier Etat terroriste que d’autres islamistes, du sunnisme, ont créé. C’est donc un règne islamiste qui supplante, à la fois les révoltes du « printemps arabe » et les visées de la coalition ayant envahi, en 2003, l’Irak.
De même, la participation de la Turquie dans la mise sur pieds de cette entité théocratique n’est plus à démontrer du fait de l’intrusion des « djihadistes » en territoire syrien. Ce sont aussi des islamistes, trahissant souverainement leurs alliés de l’OTAN, qui dirigent à Ankara et ont joué un rôle primordial dans l’alimentation de la crise syrienne en ouvrant un champ libre à une main étrangère, composée de l’alliance qui combattu le communisme en Afghanistan.
Le déploiement de l’armé iranienne est passé sous silence, jusqu’au jour où le guide suprême du régime iranien répond à Barack Obama. Ce dernier a plusieurs fois écrit, depuis son arrivée à la maison, aux dirigeants iraniens pour arrondir les angles des relations entre les deux pays, mais c’est la première que le premier chef de la secte qui dirige l’Iran réplique assurant le rattrapage des anciennes missives.
La guerre contre le terrorisme bénéficiera à l’avancée islamiste qui échappe à l’Arabie Saoudite, l’allié traditionnel des USA dans la région et dans le giron de l’islam en général. Aidée par le sectarisme primaire qui tient la conscience des populations de la région, demeurées tribus bédouines que sociétés sécularisant des valeurs, l’Iran est un modèle qui affronte l’occident et applique la loi islamique...
Un général iranien, Mohammad Ali Jafari, le commandant du Corps des gardiens de la Révolution d’Iran (CGRI) s’est aussi exprimé pour pratiquement démontrer le remplacement de l’islamisme de l’EI (Etat Islamique ou Daesh) par celui du chiisme orthodoxe (A LIRE ICI). Cet officier proche du guide et du gouvernement assure que son pays a aidé le pouvoir irakien, que dirigeait un chiite pendant une décennie, contre les terroristes.
L’Iran avait conquis le pouvoir à Baghdad, quand même les Etats-Unis étaient en Irak...
Voir en ligne : Notre dossier : IRAN
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