Accueil > Humanité > Monde, actualité internationale, politique, relations, diplomatie, (...) > international, suivi, grand événement, internationaux, monde, continent, (...) > Le parlementaire somalien Abdulahi Qayad Barre assassiné
Le sanctuaire des Shababs, où la félonie des hordes criminelles
lundi 9 février 2015, par
C’est le 6ème, 5 députés ont été déjà tués en 2014 en Somalie par le groupe terroriste locale "Al-Shabab". Mogadiscio est livrée aux hordes de criminels qui abattent les politiciens, choisis en vertu de la p^lus banale stratégie de terreur. La présence des troupes étrangères, depuis 2011, une force africaine du maintien de la paix est déployée, notamment dans la capitale... Mais en vain, l’ennemi agit selon des méthodes déjà usitées ailleurs : les éliminations...
Les forces de maintien de la paix, de l’UA, unité africaine, ont repoussé les terroristes de la capitale. Mais parmi la population, la porosité permet que restent de nombreux groupes qui combattent pour imposer le projet de la charia, en fermant le pays sur l’Afrique et le reste du Monde. La Somalie vit depuis des années sous le joug des criminels Eshabab, frappés souvent par des drones américains...
Le député somalien, Abdullahi Qayad Barre - photo en fin de l’article a été tué dans le quartier de Hamar Jajab à Mogadiscio, ce jour lundi, lorsque des hommes armés d’Al-Shabaab ont arrosé sa voiture de balles. C’est le sixième attentat, à viser un parlementaire depuis le début de l’année 2014, avec le même mode opératoire. Nombreux de ses collègues ont évoqué qu’il se rendait au parlement quand il a été abattu, après avoir quitter son domicile...
L’emprise et la force de la version locale d’Al-Qaïda, les Shababs, tente de renforcer le gouvernement. La nébuleuse somalienne aspire aussi à son Califat, comme Boko-Ham et le Daesh. Elle s’adonne à taillader le paysage politiques des personnalités qu’elle juge à éliminer. Dans une guerre inégale, une armée de fortune est face à d’acharnés mercenaires du djihad...
Comme pour les 5 autres députés et tous les attentats, les Shababs ont revendiqué leur assassinat. Cela n’a pas empêché les députés d’approuver le nouveau gouvernement. Malgré le meurtre, le parlement s’est réuni et a approuvé le cabinet du Premier ministre Omar Abdirashid Sharmarke.
C’est un exécutif gouvernemental de 66 membres, dont la plupart sont membres du parlement. C’est la deuxième équipe que le Premier ministre propose, après que les législateurs se sont opposés à sa première liste.
Al-Shabab contrôle une grande partie du sud et du centre de la Somalie. Au nom de l’islam, une forme charia, similaire à celle revendiqué par les islamistes, il a imposé la sévérité crue de la loi islamique qui interdit la musique et a conduit à l’amputation pour les voleurs publics accusés. Les coups de fouets pleuvent sur les populations désarmées...
Le gouvernement, par ce qui reste de l’armée locale, et les troupes de l’Union africaine ont repris plusieurs régions, mais pas d’autres. Les militants fanatisés sont encore capables de tuer les membres du parlement. Ou bien même, comme l’année dernière, ont lancé deux grands assauts sur le palais présidentiel.
Le 25 Décembre, ils ont attaqué une base des soldats de la paix de l’Union africaine qui soutient le gouvernement.
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