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Le rôle politique du président dans la crise liée au terrorisme
lundi 13 octobre 2014, par
Alors que la traque des assassins d’Hervé Gourdel bat son plein, les politicards locaux complices du terrorisme continuent de mettre au doute la rupture avec l’islam politique et son prolongement criminel. Si les islamistes ne dénoncent pas les actes faisant des victimes civiles ou travailleurs des institutions, comme les militaires, les faux démocrates alliés des religieux radicaux qui ne perdent pas l’espoir de prise du pouvoir, s’adonnent à la propagande... Mais quand le mutisme de la présidence algérienne est dans un rôle hypocrite, l’Etat est déconstruit !
Avec l’affaire Gourdel, l’onde de choc qui traverse actuellement la conscience collective algérienne arrive à ériger littéralement ce français un vrai ami de l’Algérie et même un martyr de la cause démocratique. Même si les forces démocratiques restent sur la défensive, l’offensive républicaine a repris de plus belle pour une sortie de la crise de l’insécurité qui, depuis 26 ans, fait du pays l’un des plus dangereux dans le monde.
Quand il s’agit de la légitimité du pouvoir en Algérie, l’armée a toujours porté une lourde responsabilité sur les faits, dont le plus sombre est celui de la mort de Boudiaf en 1992. En manœuvrant dans un jeu d’équilibre, la déstabilisation du pays donne droit d’intervention à l’institution militaire pour sauver les appareils qui ont tenu jusqu’au moment où Bouteflika a opté pour un 4ème mandat.
Tradition contre modernité : le paradoxe de la personnalité nationale tyrannique.
Les forces traditionnelles font pression, d’un côté, avec une politique limitant l’identité algérienne à l’appartenance arabe, la langue arabe décrète ici l’exclusion du français et de Tamazyght.
D’un autre côté, l’aberration de la présence de la tendance islamiste (religieuse) dans le champ politique algérien depuis la constitution de 1989, confirme la difficulté générée par un islam dévoyé et usurpé pour servir de programme politique. Allah est la solution, les terroristes étaient des islamistes et sont toujours recrutés selon la matrice : islam.
La lutte incessante contre le terrorisme n’a jamais fait l’objet de commentaires du président Bouteflika. Et si l’armée ne se défend pas, elle sera décimée emportant avec elle le pays. On arrive finalement à une équation, de qui survivra : le Daesh ou l’ANP. Ce qui donne à réfléchir à nombreux Algériens !
Voici le dernier sombre tableau. Mais criblé par les soldats algériens, au centre d’une cible qui n’épargne pas leurs vies. ICI : communiqués du ministère de la défense algérienne.
– Sécurisation des frontières/ Mise en échec d’une tentative d’immigration clandestine de neuf (09) individus 12/10/2014
– Bouira : Cinq (05) terroristes abattus
11/10/2014
– Tiaret : Elimination d’un (01) terroriste et récupération de son arme
10/10/2014
– Elimination de quatre (04) terroristes à Bouira et à Tiaret
09/10/2014
– Destruction d’un abri et récupération d’équipements et de munitions de guerre
09/10/2014
– De nouvelles activités illicites déjouées par les forces l’ANP
07/10/2014
– Biskra : Trois terroristes abattus
07/10/2014
Pendant la décennie noire, l’Algérie avait sa seule perspective à gérer en matière d’insécurité. Maintenant, à l’exception du Maroc, presque toute l’Afrique, les pays arabes ainsi que nombreux musulmans sont déclarés habités par une menace à l’horreur banalisée...
Dans un environnement géographique où la situation de la Libye et des pays du Sahel offre image de désolation, Bouteflika, après nombreux de ses prédécesseurs, garde le silence. Et même un langage de perroquet est impossible, quand une image est manipulée pour diriger un pays...
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