Accueil > Insolites > Mystérieuse disparition de 35 Algériens à l’aéroport de Rome
Réseaux de transfert ou "haragas" astucieux !
jeudi 2 octobre 2014, par
Ils sont 35 Algériens déclarés, peut-être plus, disparus à leur arrivée à l’aéroport international de Rome, Fiumicino. L’information a été rapportée par l’agence « ANSA-Med », le 2 octobre et reprise par le quotidien « Il Messengero ». Un fait-divers insolite et troublant...
Selon des sources policières italiennes, ils ont quitté le tarmac en évitant de prendre le bus mis en place pour les acheminer de l’avion à l’accueil de l’aéroport. Mais leur affaire n’est pas encore assez détaillée. Leurs embarcations venaient aussi bien d’Alger que d’Istanbul en Turquie, selon les sources conjointes.
Ces disparitions datent toutes du mois de septembre. Le fait n’a été révélé que le 2 octobre. Ces Algériens se sont volatilisés après que leur (s) avion (s) ait (ent) touché le sol. Quand on a idée des craintes actuelles que soulève sur la menace posée par ISIS (Daesh) en Europe, à se demander si ce n’est pas un canular…
… Sinon une astuce ou filière de passagers clandestins, les fameux « Haragas » Algériens qui ont trouvé la faille pour arriver en Europe par la bonne porte. Et se risquer avec les embarcations de fortune, d’autant que c’est la Libye voisine qui est devenue depuis 2011, après que la Tunisie a divorcé avec Lampedusa, le port de départ du continent africain et du Monde Arabe.
Certainement la filmographie policière de, « Polaria », surveillance de l’aéroport, a rembobiné ses mémoires. Les sources policières italiennes disent : « des passagers venant d’Afrique du Nord ont quitté l’avion (Est-ce un seul ?) et ont disparaître par la suite. Ils ont évité les contrôles de passeport. Ils n’auraient jamais pris la navette prenant des passagers de l’avion à l’aérogare...
... Certains d’entre eux auraient été habillés de combinaisons semblables à ceux portés par le personnel au sol, puis de se mêler aux opérateurs de bagages. » D’autres sont soupçonnés d’avoir escaladé la clôture de l’aéroport, selon le rapport.
Les fonctionnaires de « Polaria », l’unité de la police des frontières de l’air de l’Italie, aurait parlé de l’affaire lors d’une assemblée, demandant au chef de la police Alessandro Pansa à intervenir sur ces faits de porosité de l’aéroport.
Selon Andrea Margelletti, présidente de la CESI, le Centre pour les études internationales, la disparition pourrait être liée à des réseaux de trafic humain ou le crime organisé en général.
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