Accueil > Humanité > Monde, actualité internationale, politique, relations, diplomatie, (...) > Internet et entreprises qui soumettent des articles pour des liens retours. > BOUTEFLIKA - BELKHADEM : une ancienne amitié !
Quelle est l’origine chimérique de leur rupture ?
mardi 23 septembre 2014, par
« Il est plus honteux de se défier de ses amis que d’être trompé par eux. » Deux personnalités notables de notre pays, une relation très forte lie ces deux hommes d’état, ils se sont séparés récemment, peut on considérer cette séparation comme « rupture fortuite » ?
Il faisait parti d’une même région natale, l’ouest algérien, mais ils ne se connaissaient pas trop. Bouteflika était un élément très influent dans le mouvement post-indépendance et est devenu opposant au pouvoir de Benbella, lui aussi de la même oranie, en se ralliant Boumediene. Bouteflika était très actif sur les réseaux de l’époque, facebook n’existait pas jadis. Il activait virtuellement dans les cercles visant à faire chuter le 1er gouvernement du pays qui n’avait pas de grandes ambitions.
Bekhadem pour sa part, moins gé et moins instruit que son ami était un enseignant. Sur le même terrain du parti unique. C’est là un jour, une discussion en groupe dans leur réseau qu’ils se sont accoutumés à se côtoyer. Ils se sont assemblé, lorsque Belkhadem constata que Bouteflika faisait parti de sa région, il décida de le rejoindre. Depuis, les deux travaillaient ensemble pour que la plénitude et la justice de l’époque, qui est l’injustice de nos jours, règne dans tout le pays, notamment en priorité dans leur région natale.
Belkhadem se croyait intelligent. Il tramait souvent à s’impliquer dans des mouvements qui donnaient intérêts qu’à lui. En outre, Bouteflika n’était pas dupe, il connaissait les tentations de son ami. Les jours s’écoulaient rapidement et Bouteflika assimilait aussi rapidement, ce qui déplaisait son ami. L’orgueil de Belkhadem ne lui a rien permis. Et en 2012, il a accumulé 200 retraits de confiance sur 351 membres du comité central lorsqu’il a été secrétaire générale du FLN.
Alors, les pensées diaboliques commençaient, des idées qui veulent mettre fin à ce monsieur. Mais comment ? Et par qui, le dénigrer ? Le rendre déplorable ? A l’époque Belkhadem était plus fortuné en relations que son ami. Ce qui lui a permis d’acheter les consciences et même anéantir son ami.
En revanche, Bouteflika avait une carrière politique, et veut marquer l’histoire, mais pas par une voie ternie. Il subissait des coups de sabot qui l’ont dénigré, méprisé, voire le priver d’avoir sa licence en philosophe. Au début il ne savait pas d’où venaient ses coups de sabot ni qui est son ennemi, avec le temps, il s’est rendu compte mais il ne lui a rien fait du mal. Belkhadem n’est pas encore atteint, il voulait donc devenir président de la république, peu importe la manière.
Le FLN, le Front de Libération Nationale est né dans la douleur pour rassembler les Algériens, quelle que soit leur couleur politique, dont le but était de libérer le pays.
En 1962 il était censé disparaître pour laisser toutes les tendances s’exprimer dans leurs propres partis, et au peuple de faire son choix. Malheureusement, et nous en subissons à ce jours les conséquences, non seulement le FLN a été confisqué par un clan (le plus fort du moment), mais ceux qui ont osé créer leur propre parti (Boudiaf, Aït Ahmed, Krim Belkacem) ont connu des sorts divers. Voilà juste un petit rappel historique.
En 2003 après la parution du livre qui racont Bouteflika "l’imposture algérienne" Belkhadem était candidat unique au 8ieme congrès du FLN par l’aide de son ami... À chaque fois il lui donne un poste clé au gouvernement algérien, en revanche, il lui ferme toutes les portes qui mènent au palais d’EL-MOURADIA .
En 2014, il lui a attribué un poste de chef de cabinet de la présidence, sauf qu’il n’a pas tardé a lui infligé une mort politique, telle qu’elle est appelée.
En fin, Belkhadem n’a pas réalisé son rêve, qui est de devenir président de la république. Mais de l’autre part, il a bien aidé son ami à marquer l’histoire en gouvernant un pays comme l’Algérie pour 3 mandats successives. Peut on baptisé la séparation de ces deux amis " une revanche politique" ? Ce genre de conflits inter-personnes ont conduit l’Algérie a des crises, des marasmes que nul pays au monde n’a connu.
Voir en ligne : Les articles de Nassim Moussi sur POPULI-SCOOP
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