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Salwa Bougaighis, assassinée dans le style du terrorisme islamiste
jeudi 26 juin 2014, par
Journée sanglante en Libye a été celle de l’élection législative, en ce 25 juin 2014. C’est la région Est (Benghazi) qui est à la merci des milices et hordes d’Ansar-Echaria. Cette cité reste fief des combats décisifs pour le pays. 3 soldats, dont un gradé et une militante des droits de l’homme ont été tués, dans cette ville qui est aussi le centre des grands faits récents et ce depuis 2011.
Selon des sources hospitalières, l’avocate et militante des droits de l’Homme, Salwa Bougaighis a été tuée par des inconnus, mercredi soir, chez elle à Benghazi. Des hommes cagoulés et en tenues militaires ont pénétré à son domicile, alors que que son époux était présent.
Ce dernier est introuvable depuis cette attaque, selon des membres de la famille. Le gardien de la maison a été blessé par balle, ses jours ne sont pas en danger. Plusieurs autres citoyens libyens, notamment des policiers, des militaires et les personnes non-islamistes, ont été tués depuis 2011, avec le même l che scénario.
Les assaillants ont asséné plusieurs coups de couteaux à leur victime, avant de l’achever avec une balle dans la tête. Evacuée au Centre médical de Benghazi dans un état critique, elle a succombé à ses blessures, a indiqué l’hôpital de cette ville de l’est-libyen.
Quelques heures, avant son assassinat, Salwa Boughaighis avait voté et a posté des images sur page Facebook où on la voit mettre son bulletin dans l’urne.
Dernier post sur profil Facebook, quelques minutes avant son assassinat
Membre du Conseil National de transition, qui a pris le relaie après la chute de Kadhafi, Salwa Boughaighis avait démissionné, après qu’elle eu siégé pendant trois mois. Elle avait protesté contre l’absence de femmes dans le 1er gouvernement post-Kadhafi. Et c’était aussi les cas des suivants.
Dans son parcours de militante, elle avait défendu des prisonniers politiques sous le régime de Kadhafi. Et a joué un rôle important dans la rébellion libyenne, en étant
l’une des premières personnes qui se sont engagées. Organisatrice de la manifestation du 17 février 2011 qui a débuté la contestation de la’ancien régime, elle était très préoccupée de de la situation de son pays.
Une vie politique chaotique et des groupuscules armés incontrôlables.
La vie politique est complètement effondrée en Libye. Le gouvernement islamiste qui n’a pas eu le temps de s’affirmer, depuis qu’il été désigné par l’assemblée nationale (parlement qui est le CNG) en mars dernier, s’est précipité inutilement et sans consentement de l’exécutif qui l’a précédé, à s’accaparer le pouvoir. Créant un litige ente partant et arrivant.
Le dernier nommé rapidement par les islamistes, pour quelques semaines, n’avait qu’un courte échéance, jusqu’à ce jour de vote. Déjà que le CNG Conseil National Généralétait contesté depuis qu’il existe, dont la démission de Salwa est l’exemple de son rejet, ses gouvernements successifs, n’ont pu aller loin ou montrer leur efficacité.
Les estimations avancent le pronostic de 43% des inscrits ont voté. Soit 630.000 de votants sur 1,5 million d’inscrits, selon les premières calcules. Les résultats de scrutin seront connus d’ici une semaine.
Ce qui est relativement pas impressionnant, mais dépassant d’un point la dernière présidentielle égyptienne qui a intronisé Al-Sissi à la tête du pays voisin. Mais c’est appréciable comme participation, alors la Libye doit avoir quelques 3,5 millions d’électeurs, selon la grilles des ges.
Du fait que les libyens aspirent bien au retour à la stabilité et au respect de règles démocratiques, ce vote est crucial pour résoudre l’urgence de mettre sur pieds une nouvelle assemblée de 200 membres. Laquelle est chargée de désigner un nouveau gouvernement, et de remplacer le Congrès général national (CGN).
Le général Khalifa Haftar qui a compris l’empressement des islamistes d’avoir emprise sur le pouvoir, en nommant à la h te la dernière équipe gouvernementale, alors que la précédente n’avait pas encore démissionné. La nouvelle n’a jamais accédé a ses bureaux, ni exercer.
L’emprise des milices héritées de la révolte contre la dynastie Kadhafi a largement alimenté la création de l’islamo-terrorisme avec l’implantation d’Ansar-Echaria particulièrement en Libye, par aux pays de la région.
Voir en ligne : Notre Dossier : la Libye
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