Accueil > Insolites > La fin de la civilisation actuelle dans les prochaines décennies.
Absence d’indexation des besoins et de la durabilité, selon une étude de la NASA
samedi 22 mars 2014, par
La civilisation actuelle est vouée à l’effondrement, selon une étude financée par la NASA. La recherche a été parrainée par le principal appareil d’anticipation, l’agence américaine de l’exploration de l’espace, le « Goddard Space Flight Center ». Ce n’est pas une comète qui frapperait la Terre. Mais le cycle d’exploitation des ressources qui n’augure pas du bonheur !
Plusieurs médias ont commenté cette étude publiée sur la revue Elsevier. Mais c’est The Guardian qui, pour nous relève d’une presse crédible, a donné un exposé assez détaillé, à lire ici.
La mise en évidence de la déchéance de la civilisation industrielle actuelle, semble inévitable en prenant en compte le présent. Cette « fin de civilisation » est au stade de gestation pour se produire dans les toutes prochaines décennies. Ici, il n’est pas question de siècles, tellement le processus de dégradation s’accélère et renferme maintenant toutes les conditions menant à l’extinction.
Les sociologues et naturalistes, dirigé par un mathématicien qui dit faire usage de la méthode « Handy » (Human And Nature DYnamical : discipline croisée entre sociologie et écologie), soulèvent les facteurs économiques et écologiques. Ils ont conclu à cette thèse, d’ailleurs pouvant paraître comme étant déjà entendue, paranoïaque ou bien alarmiste. Le « principe de précaution » pour aviser les décideurs et séduire les prévisionnistes, est pour quelque chose.
Maintenant est-ce uniquement la civilisation occidentale qui s’effacera ? Ou bien l’anéantissement de l’ensemble de l’existence humaine ? La pression exercée sur la capacité de charge écologique de la Terre ne pouvait être supportée désormais, quand l’indexation des besoins n’est pas encline à préconiser la durabilité.
La population, le climat, l’eau, l’agriculture et l’énergie interagissent pour leur propre épuisement. Et comme ces moyens sont des marchandises, elles sont déjà inaccessibles à tous. En commençant par anéantir les pauvres, puis à terme avec un décalage dans le temps, la minorité aisée, la « tempête » d’anéantissement effacera toute la civilisation présente.
Ces facteurs matériels conduisent à l’effondrement quand convergent deux fonctions sociales essentielles. L’une est « la stratification économique de la société des Elites [riches], sans celle des communs plus [pauvres] ».
Et l’autre, sont les phénomènes sociaux classiques qui ont joué « un rôle central dans le caractère ou dans le processus de l’effondrement ». C’était dans tous les cas des civilisations connues pendant « les cinq mille dernières années. »
Plusieurs analystes se sont penchés à comprendre cette alerte. Certains croient en cette fin, avec une famine infligée aux populations pauvres. Dans ce cas, la destruction de notre monde ne serait donc pas due à des raisons climatiques, mais à la disparition des travailleurs. L’automatisme réduirait les salariés puis ne les emploierait plus.
Prenant pour exemple l’histoire de l’humanité, « la chute de l’Empire romain, et des dynasties comme Han (Chine), Maurya et Gupta (en Inde), les Mayas (Amérique Latine) ainsi que tant d’empires de Mésopotamie avancés », sont autant de témoignages.
Le fait que des « civilisations soient avancées, sophistiquées, complexes et créatives, ne les a empêchés d’être à la fois fragiles et éphémères. » Est-il noté dans cette étude. Alors que notre civilisation actuelle compte surmonter ses problèmes avec la technologie.
Voir en ligne : Notre dossier : environnement - écologie - nature - réchauffement climatique.
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