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Le cas d’une guerre contre l’Iran ne séduit pas tous les américains
lundi 25 novembre 2013, par
Les tristement célèbres « Protocoles des Sages de Sion » fabriqués par la police secrète du Tsar, disent en gros : qu’une sinistre conspiration des Juifs, pour dominer le monde, est un projet toujours en marche. Cent ans plus tard, avec le contrôle des États-Unis par l’Etat hébreu, la réalité vérifie le pamphlet.
Que cela risque d’agacer ou d’accuser d’antisémitisme, l’idée est largement établie et partagée auprès des chancelleries et cercles diplomatiques. Même si on ne la dit pas sur la place publique et les forums internationaux, après l’avoir longtemps vécue à travers le véto américain protecteur d’un colonialisme démenti par la légalité, l’heure est arrivée d’en saisir le code et les règles protectrices suivies jusqu’à là.
Le sulfureux et néanmoins grand penseur Noam Chomsky inverse la caractéristique de la connivence solidaire entre Israël et les Etats-Unis. Dans son exposé, il dénonce le poste avancé, sorte de pion au service des States pour contrôler l’orient. La similitude des deux conceptions est assez forte, cependant un paradoxe limite les conclusions qu’on se fait.
Le congrès américain et Israël restent les deux animaux à tirer la charrue dans le sens contraire à celui de la Maison Blanche sous Barack Obama. Pour des commentateurs prépondérants dans l’opinion mondiale et largement influents auprès des américains, la chambre basse est un Aipac-2. En effet, fréquemment le rôle et les votes du congrès à majorité du parti républicain sont plus contraignants à l’actuel locataire de la Maison Blanche.
En s’opposant au président, comme en le punissant avec le blocage d’Obamacar, le nouveau système de sécurité sociale et de médicalisation des citoyens non-assurés, puis avec le dernier « ShutDown » (fermeture des salaires de certains fonctionnaires pendant plusieurs semaines en 2013), les positions jugées pro-arabes du présient, en sont des illustrations de la présence de l’adversité pro-israélienne au sein des institutions élues.
Mettre les b tons dans les roues de l’administration la plus centrale du pays, sont des situations qui vérifient l’inaliénabilité des intérêts sionistes dans les affaires des Etats-Unis. Mais même si ces arrêts des décisions présidentielles ont été ponctuels, il ont largement expliqué l’avenir des prochains votes du congrès et du Sénat.
De même qu’à l’intérieur des deux chambres, il n’y a aucune survolte. Les débats ont été ouverts pour l’Obamacar et le ShutDown, ils sont finis. Il est question de passer à autre chose, l’ombre d’Israël et des explications, ce n’est que les résultats des élections qui décideront.
L’évolution évidente s’est manifestée avec la réélection d’Obama. Israël et l’ensemble de ses soutiens ont espéré que Mitt Romney soit élu, il a été désavoué à l’issue du vote. Sénateurs et membres du Congrès continuent de défendre gouvernement israélien contre leur propre président, même après ce résultat. Ce qui contraste. Cependant un seul mot contre Israël éliminerait, à quelques rares exceptions, un candidat désirant siéger au congrès ou su Sénat.
Les sénateurs et les membres du congrès disent publiquement qu’ils sont informés par les services de renseignement israéliens avec plus de confiance que les agences de renseignement des États-Unis. Pas un seul ne cache cette ignominie. Ce qui est impensable si un autre pays a été impliqué, comme l’Irlande ou l’Italie, dont beaucoup d’Américains sont des descendants. L’« Etat juif » est unique pour ces élus américains de haut niveau, l’inverse serait l’antisémitisme.
<img1191|right> Le compromis de 6 mois avec l’Iran, pour son programme nucléaire, rajoute une véritable controverse qui fait la différence entre la tendance générale qui dépasse les Etats-Unis du fait d’une entente internationale. Les américains ne veulent entendre d’aucune guerre qui enverrait leurs soldats à l’étranger. Mais Israël sous Netanyahou n’arrêtera pas l’offensive d’une cause qui contredit une décision des puissances du Monde…
Certes les responsables israéliens ne sont pas des aventuriers, pour aller en guerre contre l’Iran. Mais ils restent imprévisibles. Ils en demandent qu’à garder main-basse sur toutes les élections aux Etats-Unis, pour faire ce qui semble être un droit de déclencher des guerres au nom de la domination américaine.
Alors qu’Obama ne cesse de défendre, becs et ongles, son traitement de l’uranium iranien, ainsi ses contacts avec les responsables du pays des perses, le puissant lobby Aipac a tenu une conférence pour appeler à la guerre, selon les applaudissements de cette vidéo
Voir en ligne : Notre dossier : USA - Israë l - Iran
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