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#OccupyTripoli redresse l’échine malgré le mépris des révolutionnaires virtuelles !
lundi 18 novembre 2013, par
La Libye vit en cette fin d’année 2013 une étape cruciale de son existence, un tournant décisif pour la révolution controversée qui a renversé le colonel Mouammar el-Kadhafi il y a deux ans. Dans une solitude imperceptible par les opinions, puisque les puissants médias internationaux comme Al-Jazeera sont peu regardant, alors que l’heure de la renaissance semble désormais sonner.
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LIBYE : LA GUERRE DES MILICES
La voyoucratie d’un islamisme tribal sème le désordre.
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La quête de citoyenneté ne compte pas céder
Au 2ème jour de grève générale, 1ère du genre dans toute l’Histoire du pays, contre la domination des milices, la ville de Tripoli a pratiquement arrêté toutes ses activité, une mobilisation très poussée et décidée. L’appel pour cette action a été ignoré, le rituel médiatique est occupé de parler de la Syrie et d’autres sujets comme un Batman de 5 ans à qui Obama a téléphoné ou bien la coupe du Monde de football.
Et elle est une seconde action citoyenne et pacifique, après une manifestation massive du même ordre de mobilisation, tenue la veille les Tripolitains et qui s’est soldée par plus de 43 décès et pas moins de 100 blessés. Même les morts de ce pays n’inquiètent plus la galerie des faiseurs de l’information.
Pendant le second jour des protestations contre les milices, faites de grève générale et manifestations dans les artères et ce malgré le crépitement des balles, les habitants de Tripoli ont barricadé leurs maisons et commerces. Afin surtout de donner voix et signal que leur résistance a commencé. Mais ça reste insignifiant aux yeux des imbéciles qui chantent le romantisme du « Printemps Arabe ».
CETTE VIDEO PARLE DES POSITIONS INTERNATIONALES
La contestation des milices ne compte pas abdiquer, comme fut la sédition contre le plus maniaque des tyrans arabe en 2011. Les Libyens sont décidés, mais aucune preuve de solidarité ne leur faite de l’étranger. Et une nébulosité ignoble est entretenue par les médias et les relais, comme les réseaux et leurs bataillons d’activistes au service de l’islamisme et à moindre gravité auteurs d’un mépris crapuleux.
Les enlèvements fréquents d’agents publics, par ces milices cherchant à extorquer des ressources et mettre de l’influence sur le gouvernement de transition, sont le vecteur d’approfondissement de l’anarchie. Dans l’opinion générale de la population libyenne se cristallise, la fin des milices. Une unité rare est née parmi les habitants de la capitale, une conviction partagée que le moment était venu pour que les milices de Misrata disparaissent de la capitale.
Voilà par exemple une information capitale, qui pourtant reste parmi ce que cachent les pilleurs de l’actualité qui partagent n’importe quoi sur Facebbok et Twitter.
Le chef adjoint du service de renseignement de la Libye a été temporairement enlevé dans le parking de l’aéroport de Tripoli, le dimanche 17 novembre. Le fonctionnaire, Mustafa Noah, a été libéré sain et sauf le lundi, disent les responsables libyens. Il a passé deux jours entre les mains de ses ravisseurs, sans que l’intéressement des journalistes ne vienne aviser les gens du réveil qui s’opère en Libye. Le mois dernier, une milice a enlevé le Premier ministre Ali Zeidan à partir de sa résidence dans un hôtel de luxe sans coup férir. Il a été ramené sain et sauf dans les 24 heures.
De même les confrontations entre ces milices ne s’arrêtera qu’une fois qu’elles soient désarmées, éradiquées et l’islamisme qu’elles revendiquent complètement délogé du processus du transition. On indique que c’est une milice de Misrata qui a inondé la capitale libyenne. Cette ville de province a subi un grand siège des troupes de Kadhafi. Pour rafraîchir certaines mémoire de Misrata, c’est de là que sont sortis des milliers de rebelles engagés en 2011. Or à Tripoli, d’autres milices assurent même la sécurité des ministères et des personnalités du gouvernement. Un chasse gardée !
La famille de M. Noah vient de Misrata, la ville de la milice qui a tiré sur les manifestants, est-ce le motif possible de son enlèvement ? Un conseil local de Misrata a déclaré, dans un communiqué, que tous ses combattants se sont retirés de la capitale. Voilà ce qui peut est un pas, mais insuffisant ! Tant que la fin du règne anarchique de ces escadrons tribaux et se disant islamistes n’est pas brisé et isolé de toutes formes de pouvoirs,le chemin que’emprunte la Libye restera pavé de bombes !
La situation de remontée de pente de pays arabes déstabilisés est inévitable. Mais loin d’être acquise sans une consensuelle mobilisation des peuples. Le démantèlement des institutions sensibles se fait ressentir en Irak et en Libye, là où l’interventionnisme étranger a fortement frappé... Et là aussi, ces révolutionnaires arabes qui observent, mais méprisent par trahison !
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Voir en ligne : Notre dossier : Libye.
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