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L’espionnage de la NSA illégal aux Etats-Unis, mais pas à l’étranger !

La NSA a renseigné la France, le Royaume-Uni et l’Espagne...

jeudi 31 octobre 2013, par N.E. Tatem

La manifestation du 26 octobre, date anniversaire du Patriot Act (la loi antiterroriste promulguée après un certain 11.09), de quelques milliers d’américains a été accompagnée d’une pétition de 575 000 signatures, remise au congrès. Elle demande, non pas le respect de l’interdiction d’espionner les citoyens, mais toutes les vérités du programme Prism et des activités de la NSA.

Les décideurs européens qui ont découvert, gr ce à l’exil de repentance d’Edward Snowden, qu’ils sont espionnés nous ont largement montré, à nous critiques et citoyens, que leur naïveté est déplorable. S’ils ne sont pas prévenants de l’importance de leurs données, ils ne savent rien de l’Histoire des relations qu’entretient l’Oncle Sam tant avec ses ennemis avérés qu’avec ses amis les plus loyaux.

Il y a près d’un siècle, avant la NSA (Agence de sécurité nationale), la chambre noire, créée non pas pendant la 1ère guerre mais après, s’était chargée de grappiller les perles de valeur concernant tous les gouvernements de la Terre. Cette boîte avait une adresse à New York, avec une raison sociale de cabinet officiellement appelé le « Bureau de chiffrement », et était déguisée en une simple société commerciale.

Elle scrutait les communications des institutions et personnalités étrangères. Elle a fermé en 1929, après aussi des scandales comme ceux que nous vivons 80 ans plus tard, sur décision d’un secrétaire d’Etat appelé Henry Stimson…

Quand on se demande pourquoi le classement de « Forbes » a placé Vladimir Poutine en 1ère personnalité du Monde, l’ombre de l’ancien espion américain refugié en Russie accompagne le leader de Moscou qui ne souffre pas d’espionnite ! En effet, outre sa démonstration dans l’écartement d’un dénouement de la crise syrienne, Poutine semble narguer ses homologues quand Snowden décroche un emploi auprès d’un opérateur du pays qui l’accueille.

La réponse qui ridiculise encore davantage ces dirigeants dont les lignes téléphoniques officielles ont été cryptées est venue du directeur même de la « NSA », qui a rajouté une couche en révélant que les services secrets, des pays concernés par les révélations de Snowden, ont aidé son agence et fourni des éléments.

Certaines antennes, sur les toitures des ambassades, sont souvent visibles de forme parabolique. D’autres cachées, sont indétectables à l’œil assorties aux murs. Les captages des ondes aux modulations réservées et protégées, est comme un jeu d’enfants…

Rien n’a échappé aux infiltrations de la NSA, chez les géants Yahoo et Google. Quelque soit la domiciliation juridique des centres de données, partout dans le monde, les documents de Snowden disent que le filtrage n’a pas d’égal.

Avec cette histoire des « datacenters » perméables à la NSA, ce sont des millions de lectures quotidiennes et massives du moindre message, vidéo, texte ou sonore échangés par les citoyens utilisant Yahoo et Google… Ces grandes entreprises du Web ne savent pas où leurs données ont été interceptées. Comme elles risquent d’être poursuivies en justice par les utilisateurs...

Et chose nouvelle, les services secrets du Royaume-Uni, de la France et d’Espagne ont bénéficié, en 2010, 2011 et 2012, de certaines informations de la NSA concernant le terrorisme. Si des responsables ne savent pas d’où proviennent les renseignements, Snowden a donné des idées aux crédules...

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