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Hizbah, secte et police nigériane veillant sur la loi islamique
jeudi 24 octobre 2013, par
Pendant des années, la seule réponse à l’islamo-terrorisme est le travail sécuritaire a pris le dessus. L’illusion de ne pas condamner et d’interdire l’islamisme dit « modéré », qui est réellement chargé de l’endoctrinement des individus avant leur passage à l’acte, nourrit l’existence du fléau. La calamité qui se consacre aux Etats-éprouvettes de l’Irak et la Syrie, est partout où une mosquée appelle aux prières.
Exclusivité : Visiter la page Facebook de la secte et police religieuse Hizbah, au Nigeria chargée de surveiller l’application de la loi islamique.
Des projets initiés par les politiques qui ne dénoncent pas la dérive fasciste, souscrivent d’expérimenter des actions d’intégration sociale des jeunes désœuvrés, en ciblant ceux susceptibles de rejoindre ou de constituer les groupuscules « djihadistes ». Ces tentatives aident certainement à sauver quelques citoyens de l’acte fatal, mais delà qu’elles finissent avec les sources pseudo-idéologiques de la théocratie en combat pour s’emparer des Etats, il y a un leurre…
Les campagnes de lutte contre le terrorisme ont opté essentiellement aux défis laborieux de la sécurité. D’ailleurs ces derniers ne s’arrêteront pas tant que la bête immonde n’est pas ôtée de la religion et éradiquée de la politique. Dans nombreux pays touchés par l’islamo-terrorisme, les services de renseignement et les unités, de militaires et de policiers, se sont spécialisés pour prendre les devants. C’est ce qui est actuellement d’une efficacité irremplaçable.
<img1159|right> Arrêter le présumé terroriste et le confondre avec son projet criminel, est effectivement la méthode la plus prenante. Généralement c’est avec la participation des citoyens sensibilisés sur leur propre destin, que les résultats d’une prévention tranchante s’avèrent les plus appropriés. Face à un ennemi imprévisible, du fait de la caractéristique clandestine, c’est par la mobilisation sociale et vigilante que les personnes malintentionnées sont découvertes.
Au nord du Nigeria, dans l’Etat fédéré de KANO une équipe d’anciens bureaucrates, devenus aussi islamistes modérés, essayent depuis l’année 2012 les « mariages de masse » pour parer au terrorisme. Avant, ces mêmes politicards, structurés dans des partis, se rejetaient les responsabilités en voyant leurs adeptes et partisans adopter des discours extrémistes. Alors ils tentent cette approche sous l’angle d’un discours de non-violence.
Depuis cinq ans, l’armée nigériane et la secte islamiste appelée « Boko Haram » sont en guerre. Le cycle du terrorisme est une conséquence d’un chômage endémique notamment le nord du Nigeria, pays de 170 millions d’ mes, où l’Islam est majoritaire. La loi islamique y est déjà en vigueur dans l’Etat de Kano, qui était prospère avec la culture du coton. Le gouvernement locale l’appliquent, à travers une structure nommée « Hizbah » , pense qu’aussi bien le terrorisme que le manque d’emplois ont mis nombreuses filles au célibat.
<img1160|left> Avec cet argument de la surabondance de femmes célibataires, l’idée fait des mariages collectifs fait son chemin. Elle est devenue la pratique attractive attendue avec des résultats, puisque le comité « Hizbah » chargé de surveiller les mœurs, finance une frénésie de mariages collectifs. Pour aider à rétablir l’ordre…
Deux articles, du Wall Street Journal et du Time décrivent cette Nième tentative qui s’est fait connaitre en Algérie sous le vocable de la concorde nationale permettant la repentance.
C’est au Yémen qu’un tel procédé a été déjà essayé. En vain, la situation parle d’elle-même !
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