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Tourisme et agriculture, le vivant malheureux s’abreuvera des fleuves du paradis dans l’au-delà.
mardi 22 octobre 2013, par
Une étude de l’Histoire du vin algérien vous est proposée à la fin de sujet. Elle ne traite pas de l’importance économique de ce produit qui souvent est cité, sans que cela soit vraiment fixé comme objectif de l’augmentation des revenus des exploitants agricoles algériens. Elle traite de la culture de la vigne au temps du colonialisme. La politique générale suivie à ce jour, a lésé divers domaines où déjà l’Algérien a préférence de respirer mieux ses libertés sous des cieux apaisés...
Le rapport de l’Algérie à une économie solide dépend énormément dela rente pétrolière. Ce lien à une richesse aussi fluctuante et éphémère a ruiné l’agriculture et le tourisme, pour citer des atouts qui ne s’épuiseront guère, en étant des secteurs économiques liés la géographie du plus vaste pays d’Afrique.
Si l’industrie est le fruit du savoir national qui est vecteur à des équipements capables de fabriquer les marchandises répondant aux besoins locaux, le patrimoine faisant la plaisance touristique existe. Ou bien la production agricole qui n’est pas florissante attend que le pays aspire sérieusement à être au devant de l’émergence…
Ces deux secteurs, de l’agriculture et du tourisme, anéantis par le désintéressement, ont un point commun. Que cela risque encore d’échapper aux décideurs et investisseurs algériens, la valorisation des ressources matérielles du pays est attachée à la création des défis, et pour lesquels certaines traditions empêchent la promotion.
C’est le cas du vignoble destiné au vin. Déplorer que les sols agricoles algériens ne se consacrent à des produits à fortes valeurs ajoutées, est-il un pêché ? Sur le plan de l’expression en générale, les sujets ne respectant les mœurs locaux n’ont odeur de sainteté.
Sous le préjugé mémoriel d’être un héritage du colonialisme, l’agriculture algérienne a été orientée, après l’indépendance, vers les exploitations vivrières dans l’espoir d’une autosuffisance pour la consommation locale en produits céréaliers. Même la substitution d’autres arboricultures, en remplacement de la vinicole dont l’origine revient à l’occupation française, n’a pas été judicieusement planifiée et suivie.
Ce n’était pas à l’olivier qui a pris la place de la vigne, mais aux tentatives non concluantes d’augmenter la production du blé, ou simplement d’en faire des p turages, qui ont été préférées. En vain...
Sous l’explosion démographique, notamment plus féconde dans les zones rurales, les besoins en consommation de céréales se sont agrandis, exigeant de l’importation pour palier à la faiblesse des capacités du pays. Sans d’autres accompagnements alimentaires que le développement devait proposer, les déficits en production animalière (le lait) s’avèrent aussi échapper à une réelle maîtrise, comme l’est le mirage des céréales.
L’espace touristique et agricole algérien a dans le vin la chance inégalée de créer à la fois une prouesse culturelle et un exploit économique. Le débat est tellement controversé pour s’étaler dans des explications. Cependant nous vous livrons le document sur ce sujet :
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Vignobles de l’Algérie coloniale : Une histoire du vin français ou algérien ?
Voir en ligne : Notre dossier : Algérie
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