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Poutine pour la paix et Snowden pour la liberté d’expression

Le Nobel et le prix Sakharov devant le test d’un autre Monde

mercredi 2 octobre 2013, par Hugo Mastréo

Les valeurs humaines qui logiquement bénéficient d’adoption universelle, sont déjà déjà imaginées dans les cÅ“urs ou bien les têtes de chaque personne. Les guerres qui sont les principales sources de malheurs ne sont pas indiquées comme critère ou condition dans les grandes distinctions, comme le Nobel de la paix. Dont seul le nom, de ce titre interpelle au sujet des conflits armés.

Snowden pour le prix Sakharov de l’Union Européenne et Valdimir Poutine pour le prestigieux Nobel de paix ! Ces deux distinctions qui sont les plus connues et appréciées des populations relèvent de l’Europe. Principalement protocolaires ces reconnaissances, plus souvent attribuées aux individus, outre qu’elles sont dotées de récompense financière, elles rehaussent l’influence de leur détenteurs.

Ces deux propositions sortent, sans grands revirements tant les résultats ne sont encore proclamés, des conditionnements habituels qui font couronnements aux personnages publics inspirants confiance. Et dont certains des distingués reflètent une mise à l’indexe les régimes politiques sortant des paramètres et de l’influence de la démocratie préconisée auprès des pays occidentaux. Ce qui a souvent poussé certains distingués de rejeter ces nominations, à l’exemple de Jean-Paul Sartre...

L’ancien employé de la CIA puis de la NSA, réfugié en Russie, travailla pour le programme PRISM et a dénoncé la surveillance de masse des communications électroniques par son pays Les Etats-Unis. Les institutions européennes, et celles de nombreux autres Etats, ont été espionnées.

Quand au Président Russe, ses efforts pour évitement d’assauts contre les édifices et équipements de l’armée de la dictature syrienne, est soutenu par des personnalités de son pays. Poutine a vu sa côte montée en flèche après avoir réussi une diplomatie de mise en échec des mensonges occidentaux. Les mêmes qui prononcent l’attribution de ces prix.

Pour Edward Snowden, devenu un lanceur d’alerte des plus suivis du fait des informations qu’il a divulgué. Le gouvernement des États-Unis l’a accusé, en juin 2013, d’espionnage, de vol et d’utilisation illégale des propriétés de l’Etat fédéral. Il est retenu parmi les noms des finalistes annoncés le 30 septembre, suite la réunion la commission des affaires étrangères, la commission du développement et la sous-commission des droits de l’homme des Eurocrates.

Puis il est choisi avec trois finalistes, après avoir aussi été dans la liste des sept candidats dégagés lors d’une seconde étape. Les finalistes du Prix Sakharov 2013 sont les prisonniers politiques biélorusses Ales Bialatski, Eduard Lobau et Mykola Statkevich, le dénonciateur de la surveillance américaine Edward Snowden et la militante pakistanaise en faveur de l’éducation des filles Malala Yousafzai.

Les nominations pour le Nobel de paix sont généralement issues de propositions argumentées et détaillées, émises par des membres d’Assemblées nationales ou des Congrès législatifs. Mais aussi des cercles de professeurs en université dans le domaine de la géopolitique, du droit et des sciences politiques ou d’anciens lauréats du prix peuvent émettre des propositions.

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