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5 Octobre, un quart de siècle aux "quatre-vingt-huitards" ou "Octobristes".
jeudi 12 septembre 2013, par
Quand revient cette date, du 5 octobre, une frilosité fiévreuse de moult remords s’empare de nombreux contingents, pour qui l’émancipation des esprits en Algérie serait l €˜holà à leur étriqué paternalisme. 1988/2013, un quart de siècle déjà que l’insurrection contre le régime, et 1962/1988 l’autre quart prenant départ à la couverture de la souveraineté nationale. Un cycle approprié en 2011 par ce qui est "Le printemps arabe", reproduisant l’expression des mêmes colères populaires !
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Pourtant les inspecteurs idéologiques contre qui la révolte ait surgi, les princes incontestés des exclusions, ont réinvesti encore plus tard Bouteflika. Dernier tocard d’un sérail avili, comme si le 5 octobre n’a pas débusqué tortionnaires et censeurs, qui a perpétuée la même Algérie ? Celle qui n’est pas dépêtrée de la décadence, protégée de l’insécurité, délivrée des affres aussi pires que ceux du colonialisme et qui ne fait pas partie des pays émergents que par sa rente oisive...
Ce jour de 1988 fut celui d’un soulèvement, que la mémoire populaire algérienne « love ». Et que cela agace ses détracteurs, c’est une date qui figure dans la case des médailles et des trophées. Après le chamboulent arabe de 2011, c’est même l’enseigne abreuvée des métamorphoses contemporaines de l’humanité, tant elle est ce mythe nommé « démocratie » qui fait de l’Algérien précurseur, anticipateur, devantier, splendide et intrépide.
Un quart de siècle déjà ! Et maintenant que le « printemps arabe » a fleuri en éclats révolutionnaires dont les rayons illuminent la mortification des ténébreuses oligarchies. La louange dit une rhétorique du « 5 octobre 1988 » algérien, c’est l’hirondelle qui gratifie les peuples, qu’on croyait envahis de bédouins, d’hilaliens et de « Hashashines », de la belle saison. Cet avènement révolutionnaire au Maghreb a donné foi aux peuples brimés, pour assurer mieux leur propre devenir. La responsabilité de s’insuger…
Révolution avant l’heure dans « le monde arabe », monde duquel l’Algérien soupçonne une pesante étroitesse. A l’appartenance au « monde arabe » prescrite dès 1962, les jeunes algériens avaient brisé le monolithisme en place porteur de l’exigüité identitaire.
Le mur dressé, par les usurpateurs du patrimoine commun et son sigle aux 3 lettres « FLN », a été escaladé d’une proclamation foncièrement guidée des aspirations à la liberté. L’ex parti unique et son inf me statut portant le démesuré article 120, tombèrent comme un rempart effondré à la même époque à Berlin.
Mais que reste-t-il d’instructif ? L’Etat algérien n’assume pas son parcours de postindépendance. Et glorifie sans discontinuer la guerre d’indépendance, c’est-à-dire le vécu de seulement les gés de plus de 50 ans. Outrageusement un demi-siècle est effacé devant les 7 années du devoir historique pour l’indépendance. Et dont les survivants d’une génération jouent les tuteurs à qui le pouvoir est l’impérative de continuité.
Selon le ministre de l’Intérieur de l’époque, il y aurait 159 morts. Mais certains chiffres, émanant de milieux hospitaliers, font état de 14300 blessés dont 5000 par balles et de 850 morts dont 670 par balles.
A Sidi-Bouzid par Bouazizi puis aux chaires des conjurateurs de place Tahrir, l’Histoire a bougé changeant de trajectoire. Les peuples et les casernes s’affrontent aussi pour ouvrir des épisodes qui se succèdent… Souvent ces deux forces finissent par sauver les meubles !
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NOTRE DOSSIER : ALGERIE
Voir en ligne : Notre précédent sujet sur le OCTOBRE 1988 en Algérie
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