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Afghanistan : convertir les « Talibans » en « islamistes modérés »

Une paix post-américaine sur des braises qu’avec des flammes.

mercredi 11 septembre 2013, par Jaco

Le projet de convertir les talibans afghans en organisation politique n’a jamais été dit, cependant il a été mis en branle par les Etats-Unis qui continuent de frapper les zones montagneuses et tribales aux confins avec le Pakistan. Les autorités de ce dernier pays, avec Hamid Karzaï et le Qatar mettent le paquet pour réhabiliter les seigneurs de guerre en « islamistes modérés ».

Cette solution de dialoguer, après une invasion qui revient à la case de départ sans avoir rien résolu, est le dernier recours face un ennemi récalcitrant et toujours opérationnel. Les Etats-Unis recherchent un interlocuteur chez les Talibans. Alors qu’Al-Qaeda est transposée en Syrie et son chef, Benladen, a été abattu. Advient cette initiative, montrée comme occasion en or, de la libération, ce septembre 2013 au Pakistan, du second homme des Talibans, le mollah Abdul Ghani Baradar.

<img1135|left> La démarche est suivie par le Pakistan qui, selon l’agence Reuter qui a interviewé Sartaj Aziz, le conseillé du Premier ministre pakistanais Nawaz Sharif pour les affaires étrangères. C’est un projet qui avance pour remplacer la présence des armées étrangères dans le sanctuaire de l’islamo-terrorisme international.

Le retrait des forces du Pentagone et des alliés est prévu pour la fin de l’année 2014. Alors on pense à domestiquer d’imprévisibles combattants et en faire des « islamistes modérés ». Nonobstant, ils combattent encore les forces, de l’ordre de 100 000 hommes, de l’OTAN. L’éviction du matériel militaire qui a été débarqué pendant 12 ans, subie des frappes d’harcèlements des Talibans. La dernière attaque du 2 septembre, s’est soldée de lourdes pertes matérielles, avec la destruction de plusieurs engins côté américain et seuls deux assaillants abattus.

Tous les analystes et observateurs doutent que l’armée afghane puisse tenir devant le retour des Talibans, alors est née ce concept d’ «  islamistes modérés » pouvant être des interlocuteurs. Comme ils doivent d’infaillibles interlocuteurs même s’ils continuent de semer la tyrannie intérieure, y compris l’entretien des camps d’entraînements aux djihadistes.

<img1136|right> A l’instar du Qatar qui vient une représentation diplomatique à DOHA aux talibans, ou bien de l’Arabie Saoudite qui met le paquet pour transférer Al-Qaeda en Syrie, l’idée d’ « islamistes modérés » est la nouvelle orientation. Tant qu’ils ne sont pas en conflit avec Israël et ses soutiens occidentaux, le cas de l’Iran explique le reste. Les « islamistes modérés » serviront comme la Turquie dans la géostratégie du Pentagone.

Le président afghan, qui redoute le retour des Talibans, a suivi depuis des années la libération du numéro 2 de ses pires ennemis. Parce que Hamid Karzaï croit que Baradar est plus ouvert au dialogue que beaucoup de ses camarades. Avant sa capture au Pakistan en 2010, il était un ami proche du chef invisible du groupe, le mollah Mohammad Omar. A qui il doit son nom de guerre, « Baradar » ou « frère ». C’est lui qui dirigeait la cellule chargées d’envoyer des Kamikazes…

Islamabad et Kaboul tentent chacune de garder le futur relaxé sous leurs auspices. Elles mettent tous leurs espoirs dans ce personnage considéré comme influent et enclin à faire la paix au sein de la nébuleuse secte des Talibans. Sa libération va être conditionnée à ce qu’il doit être au service du processus de paix en Afghanistan.

Dans l’atmosphère insurrectionnelle en Afghanistan, le Pakistan tient un rôle majeur et garde la main avec un rapport de force supérieur sur les Talibans. Vis-à-vis des Etats-Unis, d’un autre côté, c’est par le port de Karachi que plus 100 de bases militaires quitteront l’Afghanistan. Ils empruntent des chemins déjà utilisés par la population parmi laquelle les « Talibans » commettent leurs attaques, comme du 2 septembre.

<img1137|right> Les zones montagneuses et tribales, sont mieux contrôlées côté Pakistan, alors que c’est l’enclavement géographique et l’insécurité permanente côté Afghanistan. Ces régions, dont l’économie de la culture de l’opium brasse une dizaine de milliards par an, servent de refuges aux Talibans continuellement sous la traque des drones, en se mêlant à la population.

Avant la relaxation de Baradar, un petit groupe de Talibans a été aussi libéré au Pakistan. Alors que Kaboul avait toujours souhaité le rapatriement de ses sujets impliqués dans le principal mouvement armé des « Talibans ». Au Pakistan, on assure que les personnes rel chées feront du travail pour la paix. Et seront suivies pour être des « islamistes modérés » aux yeux du Monde…

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Voir en ligne : Notre GRAND DOSSIER : Pakistan et Afghanistan fiefs de l’islamo-terrorisme

   
   

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