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2è PARTIE- Oujda, version clan de l’ouest : ville de Khalifa, Khellil et Bouteflika
jeudi 22 août 2013, par
Chekib Khellil a réussi à quitter l’Algérie après que des perquisitions ont été effectuées par la justice algérienne auprès de ses biens immobiliers, localement repérés dans le pays. L’ambiguïté d’une administration judiciaire, voire la complicité, est à l’image de la laideur de la médiocrité régnante en triphasée : pouvoir, régime et système...
Notre dossier : SONATRACH où la malédiction du pétrole... !
La gouvernance institutionnelle en Algérie, a entamé sa décadence avec l’arrivée de Boumediene qui asphyxia l’enthousiasme des années 60. La gestion des affaires du pays est tellement délétère en 2013, au point qu’une prédation économique soit le privilège exclusif et sans partage des intouchables.
Ne pas limiter les gestes d’un suspect parmi les intangibles, afin justement qu’il ne subtilise pas aux fouilles des éléments compromettant, lui a permis, plus gravement, de s’évaporer. Quand c’est le cas de milliards en jeu, les enquêteurs algériens, pourtant à l’origine de la procédure de 2012, sont ceux qui viennent à la traîne, après que SONTRACH-2 a éclaté ailleurs.
Puisque la justice italienne est celle qui a relancé le traitement de l’affaire Sonatrach-2 en visant Farid Bedjaoui, elle est devant un complice de taille en la personne de Chekib Khellil. Selon la presse italienne, elle dispose d’un aveu de taille obtenu du principal accusé F. Bedjaoui qui a clairement admis « … qu’il remettait l’argent au ministre de l’Energie Monsieur Chakib Khelil… »
Selon le quotidien Corriere della Sera : « Pour les 7 contrats de la société Saipem obtenu en Algérie, de 8 milliards d’euros, 197 millions de dollars de pots-de-vin ont été payés. Les fameux frais d’intermédiation pour Pearl Partners Limited, basée à Hong Kong et revenant à M. Bedjaoui. »
Le patron italien de Saipem, Pietro Tali, a démissionn suite à ce scandale, tandis qu’un autre responsable de la même société, M. Varone, a été arrêté en grand secret le 28 juillet dernier, exactement le même jour où le parquet de Milan lançait le mandat d’arrêt contre M. Farid Bedjaoui.
Le domicile de ce dernier est à Dubai, principauté où a longtemps et officiellement séjourné Bouteflika, avant son retour aux affaires. Une filière criminelle, au sens de paradis sans lois aux échappés aux tribunaux, aux visées sont fixées sur le pétrole. Un détrousseur arabe ne peut imaginer un meilleur refuge.
Les USA et Dubaï plus protecteurs que l’Europe, en engrangeant des fonds volés !
Sonatrach-1 était sans détours, ni intermédiaires, on n’est pas mieux servi que par soi. Les enfants du DG ont créé une société à l’étranger et sont devenus prestataires fantoches, pour encaisser…
La seconde met au devant un acteur nouveau, Farid Bedjaoui un rejeton du sérail nationaliste qui monopolise le pouvoir et tous gains générés par les efforts collectifs et l’exploitation des richesses naturelles.
Très peu d’Algériens croient que les justices qui le citent, surtout l’algérienne, finira un jour par rattraper ce Farid Bédjaoui. Les tribunaux algériens peinent à rapatrier les islamo-terroristes refugiés à l’étranger sous prétexte de pratique de la torture, et ils n’ont guère obtenus l’extradition de RAK « Rafik Abdelmoumène Khalifa » auteur d’une série des plus grands crimes économiques que connait l’Algérie.
Aussi bien Farid B. que C. Khellil, et aussi RAK, sont originaire aussi d’Oujda au Maroc, et ne seront jamais un jour jugées en Algérie. Parce qu’aucune crédibilité n’est reconnue dans l’ensemble des appareils institutionnels algériens.
Ces derniers sont dirigés par des responsables ayant accédé aux postes de managers, que par la voie de leur appartenance à des clans fractionnés derrière chaque personnalité, depuis le chef de l’Etat jusqu’au responsable d’un service administratif dans une mairie.
Les protagonistes dans les affaires SONATRACH 1 et 2 ont un pied à l’étranger, avec la nationalité acquise dans les pays d’accueil. Ce qui est plus dramatique, c’est que souvent ces criminels sont aussi fonctionnaires algériens et des services diplomatiques que Bouteflika en a fait sa chasse gardée. Pour avoir été 1er chef de ce qui passe, là où sa trace est mise.
Voir en ligne : Lire 1ère PARTIE : Algérie : Chakib Khellil l’ultra-libéral adéquat à Bouteflika. - Nauséabonde « Kléptocratie » d’une exclusion dite « HOGRA »
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