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Des pleureuses algériennes pour Morsi l’Egyptien.

Polémique algérienne récoltée sur les murs virtuels de la haine

mardi 23 juillet 2013, par Azouz Benhocine

Dans l’ancien temps, notamment le moyen-àge, aussi bien chez les peuples évolués ou ceux qui n’avaient perçu aucun progrès depuis des millénaires, une pratique mortuaire était répandue. Des pleurs étaient donnés lors de cérémonies collectives, aux décès pour que les défunts bénéficient de clémence et soient bien traités dans l’au-delà. Pleureurs et pleureuses sont recrutés pour des sanglots !

Chez les riches on paie les pleureuses des morts, elles sont engagées comme des prestataires de tristesse et de gémissements hystériques. Chez les pauvres, c’est le bénévolat. Je viendrai me lamenter pour la fin de vie de ton père et tu es redevable de même, lors de ma perte d’un parent.

Tel est le comportement des islamistes algériens et de leurs porteurs d’eau, suite à l’éviction par l’armée égyptienne du président issu de la secte FM « Frères Musulmans ». Ces derniers avaient menacé l’Algérie, en dénonçant l’arrêt du vote de décembre 1990 et janvier 1991. Les Algériens sont restés redevables !

<img1100|right> C’est aussi le rappel à l’arrêt à ce processus électoral suicidaire en Algérie, de 1990/91, par l’ANP qui se revendiquait à l’époque comme l’héritière de la glorieuse ALN de la libération, qui nourrit le mouvement réactionnaire -lié à la tradition- algérien. La trahison à la démocratie, suivie en Algérie à l’époque n’est guère à démontrer.

Les mêmes pleureuses qui, pérorent aujourd’hui pour les faits du Caire, voulaient donner à Abbassi, Belhadj et consorts, l’Algérie, à une machine à tuer. Ils redoublent de pleurnicheries pour la déchéance renversante de Morsi, alors l’Histoire leur a tourné le dos encore cette fois, avec la seconde et plus pathétique condamnation historique.

Dès lors que 22 millions de pétitionnaires ont écrasé les 15,3 millions de voix qui ont élu Morsi à la tête du pays d’Oum-Kalsoum, le fiasco du raïs ressemble à celui de l’ex parti islamiste FIS. Le cercle « politico-religieux » géniteur d’une lignée d’organisations criminelles, la série de l’AIS à l’AQMI, de triste mémoire contemporaine.

C’est sur les réseaux sociaux que les islamistes algériens et leurs complices s’expriment sur la chute du pouvoir islamiste en Egypte. Après avoir produit des bataillons de terroristes et ont commis les pires crimes qu’a connus l’Algérie, puisque ceux de l’époque coloniale sont l’œuvre configurée par une métropole étrangère, ils ne digèrent pas les freins fait par l’Histoire à l’obscurantisme. La majorité passerait par les urnes où l’Islam spirituel devient un pitoyablement programme politique.

Les « fascislamistes » Algériens qui ont tué avaient, et disposent toujours d’une pléiade de souteneurs. Ils parlent en concert, et plus que les autres activistes du Monde, de la Syrie, d’Egypte et même d’Obama. Cependant leurs plus fréquents discours et rumeurs utilisent « DRS » comme ennemi à abattre, et les « généraux », les diables du stéréotype de junte ou de mafia économique ?

Internet nous les révèle, voire nous les fait assez entendre. Puisque les discours ne passent plus entre Algériens, aucune forme de débat serein et respectueux d’une quelconque communion n’est possible, le clivage passe donc aux canaux virtuels. Il est encore et de plus en plus exacerbé, assez perceptible en une véritable dialectique. Les détenteurs de la vérité, selon le livre saint, et les rationnels du modèle de société moderne, libérée de l’emprise divine sur les institutions, se battent. Les ruptures sont fréquentes !

<img1101|left> Le Web et ses diverses agoras, notamment Facebook, nous donne une lecture de ces forums de l’opinion algérienne… Les pleureuses algériennes pour la déposition de Morsi, ont vraiment des jérémiades rémunérées d’une considération surannée. Chaque jour, ils vous vilipendent l’armée algérienne, qui par hasard…

… Elle vient de démonter à Tiguentourine, In-Amenas, que la bête immonde, de l’islamisme et des pleureuses qu’il dédommage, ne cessera jamais d’être battue. Soit sous forme d’Al-Qaeda, ou bien d’AQMI (considérée comme l’équipe nationale) ou comme adeptes de la Charia, l’Histoire humaine les lie au chaos.

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