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« La Peste écarlate » : la belle histoire d’anticipation publiée en 1912
lundi 15 avril 2013, par
Jack London s’est fait connaître par sa littérature haletante, où l’art de raconter des histoires a pour timbre le chaos. Un savoir-faire qui a fait admirer des intrigues aux rebondissements coordonnés, dont on ne prend guère congé, avant d’en arriver au bout du dénouement.
Parmi ses romans, il y a un qui, déjà par sa forme insolite, peut être apprécié comme une longue nouvelle. Et par son contenu qui a trait à l’actualité de 2013, il s’arroge malgré nous, la richesse évidente qui lui revient. Il colle à notre présent !
« La peste écarlate » est un texte qui fait une soixantaine de pages pour l’édition du format poche. Aussi bien dans sa version originale en langue anglaise que sa traduction en langue française, il est à cheval entre les deux genres littéraires, à la fois nouvelle et roman.
L’auteur de « Croc Blanc » a vécu son apothéose avec le début du 20ème siècle, né en 1876 et mort 1936. De sa talentueuse création, il était devenu aussi un auteur parmi les modèles nés dans le sillage de la révolution d’Octobre, dont l’écho était mondial.
Comme il était dans ce mouvement précurseur « d’un autre ou nouveau monde », que le marxisme, la pensée humaine développée de l’aboutissement scientifique de plusieurs philosophies antérieures, qui tentera et perdure encore à régenter une nouvelle société, Jack London était adulé par les révolutionnaires de son époque.
<doc990|left> Par sa littérature, aux USA dans les sphères littéraires qui avaient intronisé que les « Best-sellers » répondaient aux goûts populaires, il fut l’artisan inspiré de l’aventure littéraire parlante aux populations à l’humilité éduquée.
Ainsi, on dit que Lénine mourant tenait à entendre des lectures des histoires intrigantes de son contemporain. Et Charlot, Charlie Chaplin l’auteur et conteur, à la fois burlesque et subversif, l’admirait au point d’avoir cru à ses récits des chercheurs d’or dans le climat glacial du Nord. Il lui dit, quand il le croisa : « … à cause de toi, j’ai failli aller au Canada… »
Quand on lit « la peste écarlate », on ressent que l’anticipation était une fibre inventive, chez le journaliste et l’écrivain qui fut formidablement prolifique. Il publia pas moins d’une cinquantaine d’ouvrages en moins d’une quinzaine d’années, ce qui fait de lui un écrivain densément inventif et travailleur infatigable.
Rédigée et publiée pendant les années 20 du siècle dernier, « La peste écarlate » recèle l’imaginaire qui colle à la contextualité actuelle. Ecrit en 1912, ce fabuleux texte parle d’une maladie qui a exterminé l’humanité en 2013.
Et quand on vit le drame du Sida conjugué à celui des mutations imparable (par les vaccins) des virus de la grippe dite « H1N1 », qui risque d’être pandémique, on se remet que l’auteur avait incontestablement la trempe d’un génie ! Et il retrace la renaissance du Monde et de l’Humanité, en 2073 avec des survivants.
Et dans ce cas, les immunisés naturellement du Sida, qui rejettent le virus de l’immunodéficience humaine « VIH », annoncés plusieurs fois, depuis 2002, par les scientifiques qui ont suivi depuis 1981 cette pathologie. On ne doute plus du caractère « science-fictionnel » des pensées de Jack London.
Aussi le matérialisme propre à Marx, fait qu’à la réalité humaine se dédie les philosophies opérantes. Comme celle qui a défalqué le monde en deux blocs, et pouvait en conséquence guider l’inspiration de la création littéraire qui la revendique !
Voir en ligne : Sur Jack London, dans POPULI-SCOOP
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