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L’investigation journalistique pilier central de l’édifice sociétal.

Quand la transparence cause l’opprobre des intouchables.

mercredi 10 avril 2013, par N.E. Tatem

Loin s’en faut, le journalisme d’investigation ne vise point à incriminer les véreux puissants, les politicards de la prédation, les truands sans àmes ou bien les pseudos savants. Est-il aussi une mission commune de professionnels ayant la tàche de révéler le renseignement au public plus largement et aux décideurs plus précisément ?

Oui, il y a "le 4ème pouvoir" (pourquoi le nier) dans les médias et l’exercice du métier de fournir toutes formes d’actualité. Après le législatif, l’exécutif et de contrôle, rapporter des faits de sociétés, notamment les insolites ou les haletants (comme les guerres) relève d’une prouesse (une décision ou orientation) : informer les citoyens !

Profession qui existe depuis que la mission d’informer s’est mise au service des populations pour les aider, d’éclairages utiles à améliorer leur vie, l’information puisée d’enquête est un labeur assez délicat, contrairement à la couverture de faits de société.

L’investigation en journalisme bute plus souvent sur l’échec que le succès ! On risque de ne rien découvrir, après des mois et même des années de travail ! Donc la mobilisation de journalistes est une perte sèche.

Le data-journalisme : combinaison qui ouvre le coffre des données !

Depuis que Wikileaks a pu faire du « hack » une méthode de recherche tablant sur le virtuel, à partir d’une centrale d’ordinateur reliée à la toile, il a rajouté à l’observation la voie numérique d’atteinte de données secrètes. Contournant les armures, qui existaient depuis toujours, des appareils agissant dans l’intérêt de leurs initiateurs et contre certainement leurs adversaires.

Parmi ces derniers, les journalistes sont des ennemis naturellement malsains aux "incompétents" et "aventuriers véreux", sauf s’ils sont eux-mêmes dans le lot. Ils sont censés aider la synergie des efforts de toute la société...

Julian Assange et sa modeste et restreinte équipe ont développé le système de partage, que les réseaux sociaux mettent en pleine accessibilité. Mettre à disposition et dans le contexte d’enquête journalistique des indications compromettantes, a consisté, dans le cas du labeur de Wikileaks, de les fournir à l’exploitation des journalistes.

Percer le secret des officines instituées contre l’intérêt général !

Ensuite, Mediapart avec une méthode à la fois classique et innovante de filature, de collecte et de recoupement à partir d’un élément, qui est la communication téléphonique du Chirurgien Cahuzac, a démontré qu’à la divulgation d’éléments probants manquait les preuves pour ne pas mettre en doute la probabilité.

Et cette nouvelle expérience rend éligible l’information à une portée pouvant servir des lecteurs tous genres et besoins confondus. Elle a aussi établi que l’artifice se glane aussi par l’audace, le scoop est imparable !

Tout en persistant de la véracité de son information, Médiapart a été d’abord qualifié de justicier, voire d’harceleur, puis en reconnaissant son travail percutant, le ministre est tombé. La moralisation de la vie publique est devenue le débat de l’heure.

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Voir en ligne : Notre dossier : Investigation, journalisme, Wikileaks...

   
   

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