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L’heure de vérité pour l’industrie terroriste des islamistes algériens.
mardi 5 mars 2013, par
Le sanctuaire islamo-terroriste qui s’est créé au nord-Mali, commence à révéler ses arsenaux. Depuis que les criminels algériens ont choisi de transférer les réseaux construits sous (et dans les rangs de) l’ex-FIS, pendant les années 2000, le voisin du sud a été déstabilisé. L’objectif reste aussi de frapper l’occident, à partir du Nord-Ouest africain, la raison d’être d’Al Qaeda, et il viserait surtout de faire de l’Algérie le fief de l’AQMI.
Ouf ! Cette criminalité au Mali, de la nébuleuse qui a pour maîtres les cheikhs de la théologie islamiste et leur bras armé, Al Qaeada, entame son épilogue. Mais elle demeure bien incertaine encore, loin d’être concrétisée jusqu’à l’inexistence de danger !
Une genèse rétrospective doit nous rappeler, que cette situation de déstabilisation du Mali a été causée par les erreurs algériennes dans la gestion de leur terrorisme. Cette dernière est due en grande partie à l’ancrage de l’islamisme dans la population. Et avec le terrorisme local qui abrite l’AQMI, les islamistes internationaux ne perdent pas espoir de frapper le Monde entier, tous ce qui est à portée et sans distinction de civils des forces régulières...
En effet, les accords d’Alger de 2006 signés entre le mouvement touareg du MNLA et l’État malien, sous patronage algérien, ont désarmé à la fois l’armée malienne et les, berbères Azawads. Les habitants de cette région, grands commerçants, s’adonnaient à tous les trafics et ce depuis des millénaires, par tradition...
Ces accords ont créé le déploiement des hordes islamistes, qui ont activé pendant les années 90 dans le nord algérien, vers le sud. Du fait aussi de la vaste et pluriannuelle opération sécuritaire assumée par l’armée algérienne, le Sahara était, et l’est toujours, le projet de sanctuaire des anciens afghans. La dernière démonstration à "Tiguentourine" de l’armée algérienne, est l’illustration de l’échec des politiques antérieures même en étant une riposte honorable, h tive et décidée.
1 terroriste sur 5 morts en Irak ces dernières années pour le compte d’Al Qaeda et pas moins de 60% des "djihadistes" du Nord-Mali sont algériens.
Parmi les dizaines et même centaines d’individus abattus dans cette région, avec l’opération "Serval", les informations restées laconiques laissent entendre que les leaders Mokhtar Belmokhtar et Abou-Zeid ont été abattus. Après une semaine pour le premier, que 3 jours plus tard pour le second, les sources restent réservées à propos de ces victoires. Nous sommes le seul organe qui a, dès le début, alerté des doutes quant à la véracité et la vérification de cette actualité.
La confirmation de la mort d’Abou-Zeid tend à s’officialiser, le corps suspecté d’être le sien, parmi les victimes d’un pilonnage français dans l’Ifoghas-Adrar, est en court d’identification. D’autant que d’autres de ses acolytes arrêtés vivants contribueront, outre le travail génétique de la sécurité algérienne, à authentifier ce chef secondaire de l’AQMI. Le redoutable Mokhtar Belmokhtar serait toujours en fuite.
Cette rumeur répétée, par même le président tchadien ne fait toujours pas une information crédible. L’organisation algérienne, l’AQMI, est dirigée par un certain Droukel, encore opérationnel au nord de l’Algérie. Et jouissant de grandes complicités au sein même d’une partie de la population, liée par accointance à l’islamisme algérien.
Les autorités militaires algériennes commencent à cerner la présence de l’AQMI dans la zone de Kabylie. Une estimation donnée, le 04 mars 2013 -aujourd’hui- sous anonymat, par un officier de haut rang avance un demi-millier de criminels encore actifs dans la région du "centre-nord" algérien.
Les images, des impressionnants arsenaux, des camps d’entraînements, des caches et des ateliers de fabrication (qui assurent l’autonomie) parlent d’elles-mêmes. La Libye de Kadhafi et de ses successeurs est un marché...
Une information datant de quelques mois, qui a maintenant sa place, a rapporté qu’Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) s’est emparé, pendant le mois de mai 2012 alors qu’elle régnait sur la ville de Gao, d’un important dépôt souterrain d’armes. Des munitions de l’armée régulière malienne...
Voir en ligne : Notre dossier : Mali et islamo-terrorisme
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