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La cyberguerre Chine-USA n’existe pas.

Qui du criminel ou du soldat est hacker ?

lundi 25 février 2013, par Jaco

L’appréhension du piratage informatique par les Etats-Unis vient d’être recadrée par la Maison Blanche, de manière à définir qui est l’ennemi ? Et qui est le délinquant anonyme et commun ? Le staff qui travaille avec le président Obama en matière d’Internet change de discours...

Un nouveau système anti-piratage pour les utilisateurs d’Internet a été déployé aux États-Unis, ce lundi, au moment de la diffusion de ce sujet, selon le prestigieux site MASHABLE. Il associe les géants de l’industrie et les fournisseurs de services Internet sans distinction. AT & T, Cablevision, Comcast, Time Warner, et Verizon - lanceront leurs versions durant les jours prochains de cette même semaine. Comcast est le premier devrait le mettre en place ce lundi. VOIR Les explications sur MASHABLE, mais aussi sur la vidéo suivante.

Lors de son discours à la Nation, ouvrant son second mandat, le président Obama a soulevé la "cyber-menace" qui vise les Etats-Unis. Plusieurs lectures et unanimement la Chine a été montrée comme le diable "communiste" ayant un département de son armée qui travaillerait spécialement à détruire les Etats-Unis à travers Internet...

La Chine était désignée par les médias, non pas uniquement américains, mais internationaux comme ayant pris des données importantes, ou simplement bloqué plusieurs médias et institutions des USA, via son service CyberCommand, une unité militaire Internet qui procède par la criminalité informatique, liée à l’armée et basée à Shanghai. Une image d’un b timent qui abriterait ce service, a circulé aussi...

Depuis des jours Facebook (pour nous suivre), Twitter CNN, le Wall Street Journal, Reuters et Bloomberg ou le New York Times, Apple et tout dernièrement Microsoft, ont été désignés comme ayant été attaqués. C’est-à-dire peu de sites-Web, et non des moindres, échappent...

Le danger existe, mais le président Obama a évité de mentionner la Chine par son nom - ou la Russie ou l’Iran, les deux autres pays considérés comme en adversité "technologique" avec les Etats-Unis.

Le président avait déjà inquiété sur ce sujet, quand il a déclaré dans son discours de "l’état ??de l’Union. : « ... nous savons que des pays étrangers vient les sociétés de technologie et nos secrets industriels... » Il a ajouté que : « Maintenant, nos ennemis cherchent également la possibilité de saboter notre réseau électrique, nos institutions financières et nos systèmes de contrôle du trafic aérien. » Il vient de changer d’avis selon cet article du New-Yors Times.

La définition de l’ennemis dans le cas de la cybercriminalité, n’est pas toujours une t che facile. En effet l’armée chinoise est beaucoup investie dans le programme industriel qui propulse le pays comme seconde puissance économique du Monde. Mais en matière de cyber-espionnage, on reste désarmé. Les hackers sont liés à la culture du libre, une certaine éthique de l’échange libre...

Des fois pour les critiques de journalistes qui avancent que la guerre froide, même dénucléarisée, est encore de notre époque. Il va falloir maîtriser les partisans du mouvement des hackers qui lui se considère justicier. Qui lui veut un Internet libre. Et dans ce cas, c’est aux systèmes de sécurité de parer aux difficultés. Et non priver les internautes de l’information.

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Voir en ligne : Notre DOSSIER : Internet et l’E-citoyenneté

   
   

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