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Après l’AQMI et djihadistes, les touaregs adoptent le projet islamique
vendredi 25 janvier 2013, par
Acculés par le feu des armes, les islamo-terroristes qui se sont installés depuis des années au Sahel et désiraient faire du Nord-Mali un sanctuaire au service d’Al-Qaéda, cherchent des échappatoires. Ce n’est par hasard que certains pays européens ont recommandé à leur ressortissant de quitter Benghazi en Libye, pays qui est vu comme celui le plus ouvert pour accueillir les fuyards du Mali.
L’Algérie a non seulement accentué la surveillance de ses frontières, mais aussi son armée semble ne donner aucune chance aux criminels de la couverture idéologique de "l’Internationale Islamiste" que sont les prédicateurs et les partis politiques. Ces derniers, par la voix du président égyptien Mohamed Morsi et celle l’organisation des pays islamiques, ont dénoncé l’intervention française au Mali et appelé à un cessez-le-feu !
Au fur et à mesure qu’avancent les troupes maliennes, africaines et françaises sur le nord-Mali, les hordes de terroristes se disséminent en tentant de s’infiltrer dans les pays voisins. D’abord leurs positions sont pilonnées et leurs véhicules détruits, alors ils tentent de se disperser parmi la population. Tant que certains maliens avaient été enrôlés dans les rangs des islamo-terroristes, la population tente de les identifier pour les juger…
Donc à l’approche de la force de frappe des forces africaines soutenues par celles de la France en premières lignes, les Azwads impliqués dans l’application de la charia se disent prêts à négocier. Les terguis ont été les premiers à accueillir les terroristes algériens de l’AQMI bien avant l’année 2000, quand l’armée algérienne a porté des coups de démantèlement des factions affiliées AIS, GIA et GSPC.
Dans une dépêche de l’AFP, les Azawads annoncent avoir fondé le MIA « Mouvement Islamique des Azwads » en faisant scission avec Ansar-Eddine. C’est l’un des signes de la déroute des hommes qui ont semé la terreur depuis quelques années dans ce territoire enclavé du Mali. Outre de se démarquer d’Ansar Dine et du terrorisme, aussi ce MIA s’engagerait à les combattre. Devant la défaite, la négociation est brandie et la fin des hostilités est demandée. De quoi sauver ce qui reste des hordes qui ont sévi depuis quelques années…
Deux semaines après l’offensive jouissant de la couverture de la légalité internationale, alors que certaines opinions alarmistes voyaient une guerre qui allait durer, le groupuscule Ansar Eddine éclate. En fait, c’est avec cette faction que les autorités algériennes entretenaient des discussions secrètes. Et c’est aussi la seule organisation, dans le microcosme de la nébuleuse islamo-terroriste installée dans la région du Sahel, qui est soupçonnée être proche du Qatar et de l’Arabie Saoudite.
Apparemment les autorités françaises ne sont pas restées insensibles à cet appel-déclaration, de démarcation des Azawads par rapport aux hordes composées d’Africains, de combattants venus de pays arabes et même d’autres continents lointains.
Les touaregs locaux, comme les jeunes maliens, qui ont rejoint pendant le règne sombre de l’islamisme au Nord-Mali se disent maintenant avoir pris des distances avec les étrangers à la région.
Voir en ligne : Notre dossier : AQMI au Mali
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