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Israë l : tristes législatives et prostitution médiatique !

La question palestinienne : sans surprise !

jeudi 24 janvier 2013, par Rebel Kazimir

Les israéliens votent à droite, et il ne faut pas dire que c’est un choix capitaliste ou argentier. Faute de subir l’accusation d’antisémitisme, il ne faut même pas parler des banquiers qui financent les parfaits "Kiboutz". Vivre avec un climat de guerre éternelle, en planifiant des attaques préventives contre l’Iran, le Liban, en exécutant des individus isolés ou sans penser aux enfants et même massacrer des humanitaires venant aider les palestiniens, telle est la réalité politique israélienne...

L’atmosphère de peur se généralise, c’est même l’idéologie officielle. Comme dans tous les pays prêts à aller en guerre, les discours politiques ne peuvent joyeux. Si Israël est présenté comme une merveille économique, sans sa vitrine de paradis fiscal, toutes les amères réalités remontent au devant, malgré la prostitution médiatique...

L’ambiance des dernières législatives de janvier 2013 qui maintiennent Netanyahu, n’a pas été, telle que montrée par les médias occidentaux, les chants et danses hystériques des "juifs" partisans de l’occupation et du piétinement de la légalité internationale... Et il ne faut pas relater l’amertume dans laquelle ce vote s’est déroulé. Et heureusement qu’un semblant de changement, préservant la rigidité sioniste, advient pour faire place au "Happy End" !

Triste, comme un enterrement, était la campagne électorale des législatives anticipées en Israël du 23 janvier 2013. D’ailleurs toute la vie politique de ce pays est plate, malgré une totale liberté d’expression. Infréquentable sur le plan international, rares les pays du Monde entretiennent des relations assidues avec l’Etat hébreu. De même que les discours droitiers, sur le plan intérieur, sont ternes et n’ont, réellement et paradoxalement, rien à envier au fascisme.

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Ces dernières élections ont débouché finalement sur un résultat qui a quelque peu surpris et remonte un peu le moral. Le centriste Yaïr Lapid, un jeune présentateur de TV, à la tête d’un parti nommé Yesh Atid qui prône la laïcité et créé il moins d’un an, a fait une percée inattendue. Cette apparition sur la scène politique israélienne, au résultat soigneusement médiatisé, accentue les manœuvres de coulisses pour la formation d’un nouvel exécutif gouvernemental. Une combinaison va se mettre en place, sans relief aussi !

Ex-star de télévision et fils d’un ancien politicien, Yosef « Tommy » Lapid qui avait aussi subitement apparu en 2003 avec un programme laïc, le fondateur du parti Yesh Atid ne détrône pas le Premier ministre sortant Benjamin Netanyahu. Ce dernier maintenu présidera encore une fois la destinée d’un pays, selon l’action gouvernementale qui est prépondérante, avant celle du président, dans la vie politique, du pays dont l’identité devient moins supposée fiable et respectant la légalité internationale.

Deux points essentiels sont dans le programme du nouveau parti qui se dit laïc. Le premier, soit l’essentiel, est d’imposer d’ici cinq ans le service militaire ou civil aux jeunes juifs ultra-orthodoxes, qui en sont pour la plupart exemptés. Encore secondaire, la question de la reprise du processus de négociations avec les palestiniens, à l’arrêt depuis 2010, est quelque peu réduite à une opinion de façade. Tellement les opinions dans le pays ne croient à une paix, qu’il faut garder le cap...

Quelques nouveaux députés de ce parti ne cessent multiplier les déclarations que la paix est importante, et jugent la relance des discussions avec les palestiniens une des conditions, loin d’être la première, de l’entrée de Yesh Atid dans le prochain gouvernement. Mais de l’avis de nombreux observateurs, ni Netanyahu ni Lapid ne croient à la possibilité de conclure un accord de paix avec les Palestiniens.

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Le premier ministre revenant est de droite, et reste un promoteur de la colonisation. Ce qui le rapproche des autres impénitents partisans de l’expansion de l’occupation et de nouvelles guerres, notamment l’attaque de l’Iran. Le nouvel arrivant sur le champ politique n’a, lors de sa campagne, fait qu’effleurer avec de légères allusions l’Iran et la Palestine. Il a concentré son discours sur les classes moyennes, d’ailleurs comme nombreux partis qui restent des thèmes inaudibles ou populistes.

En effet Netanyahu devra choisir entre les deux positions distinctes, de la droite orthodoxe et religieuse et celle du centre, qui lui permettent de composer son prochain gouvernement.

Cependant le regard du mentor "les USA" est encore difficile à faire passer comme un soutien de tradition et inébranlable. En septembre dernier, le président des Etats-Unis, qui ne s’est jamais rendu en visite officielle en Israël, avait soigneusement évité de rencontrer M. Netanyahu en marge de l’Assemblée générale des Nations unies. Mais il n’y a pas que ça qui mine la représentation d’israël…

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