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En attendant un film, au regard de la place du 7ème art aux USA, le destin de G W Bush devant ses entières responsabilités.
lundi 18 août 2008, par
... la procédure de destitution de George Walker Bush peut être considérée comme dérisoire alors qu’il termine sa présidence de la première puissance, sa poursuite pour crime contre l’humanité a de plus en plus de fortes chances de l’attendre au-delà de son second mandat. Il s’agit d’une conséquence d’actes injustes et sources d’amplification de désastres douloureux et des adversités menant à l’insécurité.
AUX NON-VOYANTS : Cet article est vocalisé, écouter la version phonétqiue ICI
En attendant la sortie du film d’Oliver Stone, connu pour ses positions anti-Bush, le 17 octobre qui s’apparente à un réquisitoire accablant de la vie d’un minable g teux devenu président des USA, le despote G W Bush voit sa responsabilité se soumettre aux orages nébuleux de la justice de son pays. Et si cette option risquerait d’exister, elle sera perçue comme un feu vert pour que les instances juridiques internationales (TPI et CPI : tribunal et cours pénaux internationaux) esquissent, à leur tour, une prérogative afin que les crimes dont la causalité directe dans des misères préjudiciables, est avérée ne reste pas impunie sans de réels justificatifs de légitimité.
Bande annonce du film d’Oliver Stone
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Si la procédure de destitution de George Walker Bush peut être considérée comme dérisoire alors qu’il termine sa présidence de la première puissance, sa poursuite pour crime contre l’humanité a de plus en plus de fortes chances de l’attendre au-delà de son second mandat. Il s’agit d’une conséquence d’actes injustes et sources d’amplification de désastres douloureux et des adversités menant à l’insécurité.
Les USA qui ont une certaine jalousie de se montrer comme une référence es-démocratie, garde en mémoire l’affaire Watergate qui a terminé avec le départ précipité de Nixon de la Maison Blanche. Elle leur sert de repère dans l’exercice des pouvoirs avec l’objectif primordial d’assurer l’intérêt collectif des administrés et de l’Etat-nation qu’ils partagent. Comme pour veiller sur une morale intérieure, générative de pérennité et de bon fonctionnement de leur système républicain qui entretient des perspectives d’ouverture à voir Barak Obama accéder à la plus haute fonction, la justice étatsunienne tient d’une main de fer la démesurée délinquance mais ne rechigne pas souvent d’atteindre les cols blancs et les personnes aux cimes de l’appareil institutionnel. Nixon en a fait les frais.
Le cas de G W Bush, surtout dans le cas du passage du métis Obama suivi d’un parti démocrate mobilisé à en découdre, pourrait relever d’une leçon de ne pas laisser une image ternie dans l’esprit d’une bonne majorité de l’humanité. Celle assez offusquée, interpellant ou soutenant les démocrates, de l’agression de l’Irak et malgré le climat universel d’hostilité envers les deux mondes distincts, arabes et musulmans auquel le pays ex-abbaside appartient. Cette dernière, l’antipathie désobligeante envers les arabes et les musulmans, s’est principalement développée au regard du terrorisme qui touche quelques 70 pays avec l’existence sur leurs territoires de groupes armés et la principale menace répandue à travers le monde par la matrice idéologique : l’islamisme porteur de la politisation de la révélation apportée par Mohamed.
Outre aussi la pléthore de féodalités décadentes, illégitimes et fascistes qui règnent dans ces pays où les populations sont maintenues par un rayonnement du clergé et de sbires des autocraties gouvernantes. L’Irak, comme déjà la Syrie ou bien ce qui risque de produire en Lybie et en Egypte ainsi que d’autres pays, allait droit introniser au pouvoir l’un des deux rejetons de Saddam. Et cette faille, même interne aux nations qui tournent le dos à la démocratie permettant la participation de leurs citoyens aux instances dirigeantes et à l’équitable répartition du bien-être et des richesses, ne peut laisser indifférents les regards des autres peuples avec lesquels les relations ne peuvent rester éternellement indifférentes ou sans incidences.
Vincent BUGLIOSI
En date du 25 juillet, la commission du congrès a procédé à des auditions sur injonction du député de l’Ohio Dennis Kucinich auteur de la procédure visant à mettre fin au règne de Bush. L’écoute de l’ancien procureur de Los Angeles, Vincent Bugliosi, celui qui a instruit l’affaire "Charles Manson" (l’assassin de Sharon Tate, femme de Roman Polanski), et pour avoir obtenu 21 condamnations pour meurtres... en 21 procès pour ce chef d’inculpation, a mis au devant l’accusation pour meurtre à l’encontre de celui qui peine désormais à, passer sous silence ou, prouver ses gestes. On lui doit aussi l’ouvrage paru en 2008 “The Prosecution of George W. Bush for Murdee”, consacré au même sujet et best seller aux Etats-Unis. Auquelle 7 juillet dernier le New York Times a évoqué ce phénomène médiatique contrairement au black-out des grands médias. L’ex-procureur a mis en exergue la réalité que Bush est coupable de la mort de plus de 4.000 soldats américains et plus de 100.000 civils irakiens, du fait que le 1er octobre 2002, il avait été averti par 16 agences de renseignement américaines dont la CIA, que l’Irak ne possédait pas d’armes de destruction massives. Sept jours plus tard, le 7 octobre, contrairement aux investigations, Bush affirmait que l’Irak menaçait les Etats-Unis, en raison de sa possession d’armes de destruction massives.
blog Hot Potato Mash, Vincent Bugliosi développe son réquisitoire.
Continuant son plaidoyer, il rapporta une preuve quelque peu matérielle : "Le 31 janvier 2003, moins de deux mois avant que Bush n’ordonne l’invasion de l’Irak (...), Bush et le premier ministre britannique Tony Blair se sont réunis dans le bureau ovale avec six de leurs principaux conseillers, parmi lesquels le conseiller en chef de politique étrangère de Tony Blair, David Manning. Après la réunion, Manning prépara un compte-rendu de cinq pages, extrêmement sensible, résumant ce qui avait été dit durant la réunion. Il écrivit que George Bush, pas Tony Blair, George Bush était si inquiet de l’échec des inspecteurs des Nations Unies à trouver des armes de destruction massive en Irak, qu’il évoqua trois moyens possibles pour, je cite « provoquer une confrontation », fin de citation, avec Hussein, dont l’une était, je cite, je cite George Bush, « faire voler un avion de reconnaissance U2 au-dessus de l’Irak, peint aux couleurs des Nations Unies, et si Hussein tirait dessus », disait Bush, « il serait en violation des résolutions de l’ONU et cela justifierait notre entrée en guerre ». Donc Bush disait aux Américains, disait au monde, que Hussein était un danger imminent pour la sécurité de ce pays, mais derrière les portes closes, George Bush parlait de la manière de provoquer Hussein pour rentrer en guerre."
La révélation du conseiller en chef de politique étrangère, David Manning, de Tony de Blair
Voir en ligne : La commission du congrès des auditions : instance du 25 juillet. - E N V I D E O -
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