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Tentative d’assassinat de Barak obama déjouée...
lundi 11 août 2008, par
Déjà averti, l’allusion faite par son ex-rivale Mme H. Clinton en plein campagne pour l’investiture du parti démocrate, Barak Obama a été menacé de mort. Un jeune blanc, vrai blondinet et dangereux, mis en détention sans possibilité de liberté sous caution... De toutes les élections présidentielles aux USA, jamais un candidat n’a bénéficié d’une protection aussi ferme et dense que celle dont jouit Barak Obama.
Cet article est vocalisé pour les non-voyants : écouter la version phonétique ICI
Un raciste, répondant au nom de Raymond Hunter Geisel gé de 22 ans, a menacé de mort le candidat démocrate Barak Obama. Il a été interpellé samedi 2 août par des agents du Secret Service de Miami.
Il a proféré : « si ce nègre gagne les élections, je le tuerai moi-même », son identité a été rendue publique. Sa présentation au magistrat fédéral, jeudi 7 de la même semaine, a été directement suivie d’une détention sans aucune possibilité de mise en liberté sous caution, du fait qu’il représente une réelle menace. Sa grande motivation de mettre en exécution son projet ainsi que sa prétention, certainement mensongère du fait qu’il n’a pas prouvé des antécédents de médication et n’a pu fournir les coordonnées d’hôpitaux où il aurait été traité, à des perturbations psychologiques accentuent sa dangerosité.
Repéré depuis la mi-juillet, il détenait des armes et du matériel de guerre dans sa chambre d’hôtel et se déplaçait avec d’autres dans un véhicule. Il devait mettre en exécution son objectif en Floride où s’est rendu Barak Obama, le 2 août alors le jour-même, où le magistrat ordonnait la mise en détention du suspect. Le candidat sénateur de l’Illinois ne s’est pas risqué à un déplacement au sud de l’Etat de Floride Keys où vraisemblablement ce jeune devait lui tirer dessus. Il se peut qu’il ait d’autres complices.
Malgré que Raymond Hunter Geisel ait signé une déclaration écrite aux agents du service Secret, pour démentir qu’il n’a pas prononcé ses propos raciaux et ne pensait pas tirer sur le candidat démocrate. Il a été largement compromis et sans conteste par d’autres documents qui justifient largement qu’il a pris des dispositions pour passer à l’acte.
Les agents qui ont mené cette enquête relèvent qu’il cultivait aussi une haine envers le président américain George Walker Bush et jurait qu’il devait lui mettre une balle à la tête. Chose qui n’a pas été prise en compte par le tribunal dans l’acte d’accusation. L’avocat désigné par le tribunal s’est refusé à tous commentaires concernant l’ensemble de l’affaire de son client.
L’épithète raciale envers Barak Obama a constitué la principale preuve matérielle sur laquelle s’est basé le magistrat. Comme le plus troublant dans cette histoire, le suspect venait récemment de s’installer dans l’Etat où il devait commettre son forfait. Alors qu’il se dit originaire de Bangor, dans le Maine, soit venant de bien plus d’un millier de kilomètres.
Le candidat démocrate a été averti comme lors des insinuations proférées par son ex-rivale à l’investiture du parti démocrate madame Hillary Clinton, et le sait, des menaces qui pèsent sur personne.
Cependant jamais un candidat aux présidentielles des USA n’a bénéficié d’une protection aussi grande que Barak Obama. Du fait des relents raciaux encore ancrés dans les comportements de certaines populations américaines et des antécédents du pasteur Matin Luther King et du président Kennedy.
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Voir en ligne : Notre dossier sur les élections américaines de novembre 2008
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