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Les services sécurité américains ont tenté le confidentiel voyage, trop symbolique pour passer inaperçu !
jeudi 3 mai 2012, par
C’est la seconde fois que la panique s’empare des services secrets américains. Et encore elle frappe les mêmes unités chargées de la sécurité du président Obama. Il y a trois semaines, des membres de sa garde rapprochée ont été se distraire dans un hôtel de Bogota (la capitale colombienne) avec des prostituées. Alors que le président séjournait lors d’une réunion dite : "des Amériques". La faille classique en matière d’espionnage est, dans de telles circonstances, d’atteindre cet entourage et non moindre, car chargé de protéger le Chef d’Etat de la première puissance €¦
La fuite de l’information qui rend publique un voyage non-annoncé d’un président, dans une zone de haute insécurité, sinon en plein d’un champ de guerre… a bien eu lieu. Plus besoin d’être CNN, Reuter ou AFP pour rapporter l’info la plus crédible. Elle n’a pas le fait « le Buzz », car livrée, sur le Web et non par des circuits classiques qui restent surveillés.
Le 1er mai, Barack Obama s’est rendu donc en Afghanistan dans le secret intégral, pour raison de sécurité. Ce déplacement est une commémoration de la mort, il y a juste un an, du chef d’Al Qaeda.
Le président des Etats-Unis devait aussi signer un accord post-guerre avec le Président Hamid Karzai. Le pacte consiste à ouvrir grands aéroports et autres points d’interventions en cas de nécessité, après le départ des troupes américaine en 2014 et le maintien d’une, place forte, base militaire sur place.
LE DISCOURS D’OBAMA DU 1er mai, 2012 en Afghanistan.
Présumer la totale discrétion, pour un voyage dans un pays à risque, alors que foisonnent les médias. Notamment, par Internet, dans l’indépendance vitale tant qu’à leur crédibilité. Avec la toile le passage à cette autonomie s’exprime davantage sur les médias connectés, et offrant la fluidité de l’information, lançant même l’actualité commune à la presse…
Twitter et sa virale vitalité quasi-instantanée, dans le monde l’info redondante, fut la source de l’arrivée imminente d’un chef d’Etat qui n’a cessé de s’excuser des bavures des soldats… Comme un coup d’éclat (le scoop à source continuellement active : Web, agence, radio, TV…), l’information brise même la haute sécurité, et la mettant en difficulté pour cachoteries. Il n’est pas question de la ridiculiser, la postérité de la divulgation rend la chose (le voyage) officiel, malgré ses initiateurs.
Douter ou peu reconnaître le rôle de tels moyens "les réseaux sociaux" qui se placent dans le monde du journalisme comme un dispatching, à tort ou à raison des plus dynamiques, c’est supposer que les sources se multiplient et manifestent leur présence d’abord. MOBY Groupe, une modeste entreprise médiatique afghane s’est aventurée, telle que l’exige sa vocation, d’annoncer l’arrivée de Barack Obama sans que son info n’ait été prise au sérieux, au début...
Elle a été relancée (retwittée) par correspondant de presse américaine à Kaboul, Joshua Hersh, pour que la panique s’installe dans l’entourage du président...
Dans de telles circonstances la Maison Blanche a fait moult efforts et des mains et des pieds pour bloquer ce qui fuitait d’une manière « à sens unique », c’est-à-dire sans grand partage, de la modeste agence afghane. Tôt le matin, la station d’informations afghane, Tolonews (détenue par Saad Mohseni, surnommé le Rupert Murdoch afghan), a tweeté l’information de l’arrivée imminente de Barack Obama sur le territoire afghan à bord d’Air Force One…
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