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€¦ comme une crasseuse couche tapissant le prestige du pays.
dimanche 15 avril 2012, par
Même les funérailles du premier président de la république indépendante, Benbella, ont été émaillées de faiblesses à rappeler l’état de déliquescence des institutions et de l’appareil administratif. L’Algérie vit sa plus sombre époque. Avec la détérioration des ressorts républicains, et la ruée effarouchée d’une rampante islamisation maladivement fanatique.
SUITE Prochain sujet :
Bouteflika : un bilan noir contrastant avec le faste €¦
Le poids de l’intégrisme avance fatalement sur les institutions où il se plante, comme le paillasson de la médiocrité. Le pays plonge dans le sombre destin, semant les haines et les désespoirs... Ce qui expatrie les compétences (les mieux formées), exclut les jeunesses dynamiques (les entreprenants ainsi que doués) et persécutent, la moitié de sa population, les femmes éprises de liberté ! Et cela se déroule quand des constats des pays étrangers qui doutent désormais que puissent être partagés des partenariats.
Avant de vous présenter avec les sujets de notre prochain article qui ont trait à l’économie, la politique, les affaires sociales, éducatives et culturelles. Et où seront cités un à un les plus terrifiants échecs et mensonges du régime de Bouteflika, l’homme qui a recyclé une mafia idéologique tapie derrière un nationalisme inopérant...
Citons les trois faits marquants qui sont venus ternir la célébration de la mort d’un homme qui, le premier, gouverna l’Algérie accédant à la pleinitude de sa souveraineté...
—1----- La colère de plusieurs ambassadeurs et ambassadrices des pays européens en poste à Alger. Delà on peut s’imaginer le statut de la femme algérienne au sein de la république. Un boycott a été organisé par la gente féminine étrangère en postes diplomatiques à Alger. Sachant que déjà des employées des structures administratives algériennes, du ministère des affaires, ont déjà exprimé les pratiques dont sont victimes les femmes.
Contrairement aux ambassadeurs « hommes », les femmes diplomates ne se rendent pas aux côtés des hommes aux enterrements, elles n’ont pas le droit d’assister aux inhumations. Et ne cherchez pas trop, le précepte est vraisemblablement islamique, car loin d’être musulman, l’exclusion relève de la pire pratique imposée par un islamisme qui s’officialise, avec sa version « wahabiste » aussi, en étant déjà dans les rouages et les gestes des officiels. Les femmes européennes et la représentante de l’Union européenne à Alger, ont organisé la protestation qui mérite d’être révélée…
D’après les ambassadrices, une injonction de l’administration algérienne a exigé que les instances diplomatiques européennes doivent représentées par leurs subordonnés, qui eux sont généralement des hommes. La détection vaut que lors de demande d’explications faites par les concernées, pourquoi les « numéros 2 » des diplomaties et non les « officielles » ?, la thèse religieuse a été découverte ! La présidence a répondu, selon cette bassesse, l’ignoble exclusion DES FEMMES.
—2----- L’imam qui a assuré la prestance (L’ORAISON FUNEBRE) du prêche officiel, a donné le ton. Après un modique discours religieux, à la limite d’un thé tre inspiré d’un navet, le religieux s’est mis à scander une apologie politicienne du régime. Mettant en filigrane un patriotisme creux, c’est au régime politique et à tous ses sbires que des caresses, ont été honteusement adressées au système... et dans la direction des hérissements qui dirigent, contre même les vents de leurs alentours, ceux des changements.
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—3----- La représentation du Maroc s’est retirée de la cérémonie des funérailles en constatant la présence de la représentation du Front Polisario. Si cette absence échappe aux commandes des autorités algériennes, elle était au moins prévisible. Si les deux délégations, du Maroc et du Polisario qui sont deux voisins à qui on doit un égal traitement, qui se risquerait de ne pas prévoir un tel incident ?
En effet, Ahmed Benbella comme Bouteflika ont un lien généalogique avec le voisin marocain. Laisser que les deux délégations se croisent relèvent de la provocation. Le respect des voisins et du défunt, n’a-t-il donc point de place à la retenue. A la plus basique des diplomaties…
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Bouteflika : un bilan noir contrastant avec le faste…
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