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L’oreille de l’algérien et la férocité de la colonisation...

Le cinquantenaire qui ne restitue pas la mémoire

mercredi 11 avril 2012, par Rebel Kazimir

L’apologie du colonialisme, de son corollaire « mission civilisatrice » et de la négation de ses pratiques violentes, a la peau dure. Incurable et assumant les emprisonnements, les expatriations, les tortures et les exterminations de populations soumises au joug des conquérants. Elle a comme principal modèle historique la prise des Amériques, un exemple de colonisation aboutie...

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Le cinquantenaire de l’acquisition de l’autonomie algérienne, par rapport à la métropole colonialiste française, est pour l’année 2012 un forum de discussions passionnées. Tenants des deux camps s’affrontent peu, contrairement aux décideurs. Les échanges entre les populations sont plus apaisés, contrairement aux reculades des politiques.

Mettant les deux pays sur, d’une part l’approche politicienne, d’une interminable désolation dans les rapports entre les autorités des deux nations. Et d’autre part, la communion d’une remémoration « vachement » calmée et animée, entre les deux populations qui lisent leurs pages communes et les retournent sans les déchirer ! Ce cinquantenaire de l’indépendance algérienne et de la fin d’une guerre terminée en 1962, a aussi ses indiscrétions.

En Algérie on campe sur une vision de nationalisme détourné. Le discours de « guerre contre les mécréants », assimile la révolte algérienne pour l’indépendance pour un « djihad » au nom d’Allah. Particulièrement avec la montée de l’islamisme et qui s’évertue à imposer la théocratie, la cause nationale est obscurcie, comme étriquée, dans la confrontation des civilisations et des religions. D’ailleurs certaines presses, des deux rives, alimentent le "clash des civilisations" !

C’est aussi la désespérance de la jeunesse qui, faute de son adhésion à la mauvaise gouvernance, trouve la religion pour une rétro-activation de jalons révolus et inopérants. Sinon, quitte le pays et des fois sur des embarcations de fortune... LES HARAGAS !

Côté colonisateurs chassés de leur paradis perdu, on campe sur des thèses comme la torture était sécuritaire. Ou bien les tribus d’Afrique ne fructifiaient pas les ressources naturelles dont le capitalisme avait besoin. Croire que l’occupation, celle française en Algérie a duré 132 années, était un bienfait, est une négation de moult criminalités et brutalités. Faute d’une extermination, comme dans le nouveau continent enjointe à l’égard des amérindiens, soumettre les algériens à la norme de conformité moderne ou de civilisation, est réellement une spoliation de richesses dont la force de travail…

Le peuple indien d’Amérique est moins loti. La guerre menée par les algériens pour libérer leur patrie, se développa gr ce à la volonté d’un peuple qui a été avide de sa liberté. Il a été même aidé par des ressortissants français dans sa t che collective de décolonisation. Chose qui n’était pas faisable avec les distances entre les continents et qui ne pouvaient faire revenir les envahisseurs à leur bercail.

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Des interventions qui parlent avec amour du camp considéré ennemi.

L’histoire de « l’oreille algérienne » et le mousqueton français est de la plume de Victor Hugo

in / Journal des économistes, revue mensuelle de l’économie politique, des questions agricoles, manufacturières et commerciales, Journal des économistes, éd. Presses universitaires de France, 1847, t. 17, L’Algérie, colonisation, p. 89,123

L’armée faite féroce par l’Algérie. Le général Le Flô me disait hier soir : "Dans les prises d’assaut, dans les razzias, il n’était pas rare de voir les soldats jeter par les fenêtres des enfants que d’autres soldats en bas recevaient sur la pointe de leurs baïonnettes. Ils arrachaient les boucles d’oreilles aux femmes et les oreilles avec, ils leur coupaient les doigts des pieds et des mains pour prendre leurs anneaux. Quand un Arabe était pris, tous les soldats devant lesquels il passait pour aller au supplice lui criaient en riant : cortar cabeza !. Le frère du général Marolles, officier de cavalerie, reçut un enfant sur la pointe de son sabre, Il en a du moins la réputation dans l’armée, et s’en est mal justifié." Atrocités du général Négrier. Colonel Pélissier : les Arabes fumés vifs.

Hocine Aït Ahmed, leader algérien encore en vie, de son côté dénonce les dérives, de la révolte, dont l’hégémonie...

Propos de Hocine Aït Ahmed, ancien chef historique du FLN, en juin 2005, Revue Ensemble, n°248

Les religions, les cultures juive et chrétienne se trouvaient en Afrique du Nord bien avant les arabo-musulmans, eux aussi colonisateurs, aujourd’hui hégémonistes. Avec les Pieds-Noirs et le dynamisme - je dis bien les Pieds-Noirs et non les Français - l’Algérie serait aujourd’hui une grande puissance africaine, méditerranéenne. Hélas ! Je reconnais que nous avons commis des erreurs politiques, stratégiques. Il y a eu envers les Pieds-Noirs des fautes inadmissibles, des crimes de guerre envers des civils innocents et dont l’Algérie devra répondre au même titre que la Turquie envers les Arméniens.

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Voir en ligne : Données intéressantes en HISTOIRE COMMUNE

   
   

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