Accueil > Humanité > Monde, actualité internationale, politique, relations, diplomatie, (...) > Drone américain intercepté en Iran, montré sans moindre égratignure.
Il s’agit d’une prise, les experts prétendent un crash.
dimanche 11 décembre 2011, par
Dernièrement l’Iran a annoncé avoir mis la main sur un drone, un RQ-170 Sentinel, américain. L’information a été relayée par les médias occidentaux que l’engin a été abattu. Ils viennent, après la divulgation de la version iranienne avec des images éloquentes, de prétendre qu’il s’agit d’un crash accidentel.
En effet par quelle technologie, les iraniens ont-ils pu s’emparer, sans dég ts, de cet appareil ? Les doutes demeurent qu’un ordinateur a été piraté par les Iraniens, pour que cette opération se soit déroulée ainsi. Cette prouesse iranienne, car la machine semble avoir été atterrie avec douceur, modifie les perceptions classiques qui prédisent la faiblesse de la défense iranienne. Se rajoute à la difficulté des pays occidentaux, où en première ligne à Israël aux USA, le Royaume Uni vient d’être associé.
Le pays des Mollahs vient de montrer, ce jeudi 8 décembre, l’engin intact et reluisant comme un sou neuf. Aucune égratignure sur sa carapace, ce qui suppose qu’il s’agit d’une interception. Et ce qui est probable désormais, la technologie de sa conception sera explorée et exploitée en désossant le drone. Notons que ce genre d’équipement militaire automatique relève effectivement de l’armée, et la CIA a la première main quand il est question d’espionnage visant des pays avec lesquels une guerre américaine ouverte n’a pas lieu.
Quand la situation conflictuelle entre les USA et l’Iran ne cesse de prendre de l’ampleur, avec la fermeture de la représentation diplomatique américaine, cette affaire apporte aussi les pertes de terrain au niveau des opérations. Alors que sur le plan diplomatique, la situation est plus angoissante pour la Maison Blanche avec l’arrivée des palestiniens à l’Unesco et leur prochaine présence à l’ONU malgré l’opposition américaine.
En jouant en faveur de la prépondérante présence israélienne dans la région du Proche-Orient, la géostratégie de domination est à l’origine d’une hystérie généralisée aux USA à la vieil des élections de 2012. Barack Obama est bousculé par l’électorat traditionnellement influencée par les lobbys partisans de l’Etat hébreu, alors que les républicains multiplient les attaques et l’invective tant islamophobes que contre les palestiniens.
Les américains ne doutent pas que les iraniens peuvent tirer des indications sur la conception de ce petit avion téléguidé à distance. Mais ne croient pas que de quelconques informations peuvent être extraites de ses équipements informatiques. Ces dernières peuvent certainement apporter une lecture des opérations d’espionnage qui sont incessantes par les USA, Israël et nombreux pays occidentaux contre les régimes jugés hostiles.
La guerre de coulisses contre l’Iran sous prétexte que ce pays est un danger, s’il se dote de l’arme nucléaire, est incessante. Pour les pays occidentaux cette agressivité ne peut cacher l’ambition qui viserait son pétrole. Comme ce fut pour l’Irak et la Libye d’où la Chine et la Russie, des partenaires moins expansionnistes et loin d’être des néocolonialistes, se trouvent évincés de quelconque échanges commerciaux. Toutes les formules fonctionnent, les USA accusent l’Iran d’armer des milices pour s’attaquer aux troupes américaines tant en Irak qu’en Afghanistan qui sont des pays frontaliers.
Les attaques ne manquant pas, y compris technologiques comme Stuxnet. Visant particulièrement l’Iran, les opérations de surveillance des pays occidentaux sont multiples.
La Chine et la Russie sont aussi touchées pour leurs rapports avec nombreuses nations du monde, hostiles aux américains, sont sur le qui-vive. Ces deux pays qui refusent de changer d’un iota leurs positions, par rapport à l’Iran, sont perçus comme les bénéficiaires de la saisie de ce Drone et soupçonnés de l’aider à comprendre sa technologie.
L’arsenal déployé contre l’Iran se compe de satellites espions installés à haute altitude, balayant l’ensemble du pays. Et d’objets de transmission largués sur le territoire iranien, ces derniers sont à foison dans les régions sensibles.
Le 28 Novembre des rapports contradictoires, de la presse concernant l’explosion qui s’est produite dans la ville d’Ispahan, sont restés à moitié clairs. Cette ville abrite également un important site nucléaire, mais aucune installation n’a été touchée. Les iraniens parlent d’un accident, et les belligérants étrangers croient à un sabotage. Aussi l’accusation pathétique d’une tentative d’attentat contre un diplomate saoudien aux USA appartient au scénario de pression...
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